AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 186 notes
5
13 avis
4
10 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis
Un recueil de 4 nouvelles, de qualité plutôt inégales , en suite chronologique, mettant en scène la montée en responsabilité en tant que médiateur de quartier de Makoto, un jeune flirtant avec la délinquance. Il regroupe ainsi une petite équipe qui l'épaule dans ses enquêtes parallèles.
Tout se passe dans un petit quartier populaire et jeune de Tokyo, celui du titre, remplis de territoires et d'adolescents désoeuvrés.
L'intérêt réside surtout dans la descriptions de la société nippone, de la vie quotidienne de ses jeunes, et aussi de leurs travers respectifs. le tout de style résolument moderne, fluide, percutant, loin d'une narration contemplative volontiers associée aux romans japonais.
Les histoires pourraient se dérouler dans n'importe quelle grande ville, mais l'auteur glisse discrètement et naturellement suffisamment de matière pour bien les ancrer dans un Japon moderne et véridique.

Le fond est bien posé, mais la qualité des intrigues est variable, certaines perclues de naïvetés, et le suspense quelquefois limitée. La quatrième nouvelle, la plus longue, est d'inspiration très "West Side Story ", et bien que souriante finalement très convenue.

Il s'agit du premier tome d'une série que je poursuivrai, ces histoirettes sans prétentions excessives restant dynamiques, faciles à lire et in fine sympathiques.

Commenter  J’apprécie          442
Au centre de Tokyo, la gare d'Ikebukuro, sortie Est. Une ville dans la ville où se côtoient les salarymen, les mères de famille, les yakusas, les jeunes voyous désoeuvrés. Au milieu des magasins qui grimpent jusqu'au ciel, des love hôtels, des salons de massage, la petite boutique de fruits et légumes que tient la mère de Makoto résiste à la modernité et au gigantisme. Makoto y travaille en rechignant un peu, mais la plupart du temps, il traîne avec ses potes dans le parc face à la gare. Plutôt débrouillard, pas trop stupide, Makoto n'a pas fait carrière -à 19 ans, il cherche encore sa voie- mais il n'a pas non plus trop mal tourné, contrairement à d'autres, embarqués dans les gangs qui pullulent dans le quartier. Makoto a des amis partout, s'entend avec tout le monde et traîne dans les parages une réputation de mec bien à qui on peut se fier. D'ailleurs, quand un problème vient perturber le quartier, c'est toujours à lui qu'on s'adresse pour le résoudre rapidement et sans violence. Il est ainsi devenu le "solutionneur d'embrouilles" d'Ikebukuro, celui qui se préoccupe de maintenir la paix, de remettre les égarés dans le droit chemin.


Une visite guidée d'Ikebukuro avec dans le rôle de l'hôte, Makoto, le futé, le débrouillard, le pacificateur. Avec lui, on se promène dans les ruelles de ce quartier hétéroclite à la rencontre de sa faune bigarrée. Peu à peu, on investit l'endroit, on partage ses règles secrètes, les combines, les trafics, la face cachée de ce lieu populaire et contrasté. C'est tout l'intérêt de ce livre, immersion totale dans la vie tokyoïte, bien loin des clichés touristiques. Et puis, bien sûr, il y a les enquêtes pour lesquelles Makoto semble développer un don particulier. Il sait composer avec les gangs, les yakusas, la police pour faire régner un semblant de calme et régler les affaires de drogue, de meurtre ou de disparition. On sent tout l'amour pour son quartier dans le récit dynamique et plein de fraîcheur de ses aventures. Un texte bien ficelé, moderne et jeune qui change de la littérature nippone poétique et éthérée. Attachant et original, à suivre dans les tomes suivants.
Commenter  J’apprécie          226
Le square ouest du quartier d'Ikebukuro est le centre névralgique et point de départ des aventures de Makoto, jeune gars débrouillard spécialisé dans le démêlage d'embrouilles.
Suivent autant d'histoires différentes qu'il y a de chapitres. Ishida Ira dresse le portrait d'une jeunesse japonaise en perte de repères fondamentaux mais qui se raccroche à ce qu'elle peut. Les diverses intrigues présente, sans égaler la noirceur et le désespoir de Murakami Ryû, les dérives de la société consumériste: les lycéennes qui se prostituent pour s'offrir du luxe (enjô kosai, sujet principal de "Love & pop" de Murakami Ryû), la drogue, les gangs de jeunes, les yakuzas, les brimades, les reclus volontaires (hikikomori)...

Sans partis pris ni préjugés, Makoto ("sincérité" en japonais) noue des liens avec tous les partis en présence, que ce soit la police, un gang de jeunes (au chef aussi charismatique que peu causant) et les yakuzas, sans adhérer à aucun. Son but: garantir une certaine sérénité dans son quartier qui lui tient tant à coeur, même au prix d'alliances parfois surprenantes.

La lecture de ce premier opus est agréable bien que le style ne restera pas dans les annales de la belle écriture. le langage est parlé, les intrigues dynamiques et bien ficelées. Bref, un bon moment à passer en compagnie de sympathiques et (très) diversifiés personnages.
Commenter  J’apprécie          150
Quelle image avons-nous du Japon ? Un pays calme, serein, zen, où tout est bien rangé, bien ordonné, bien hiérarchisé ? Où les adolescents se préparent très tôt à une bonne carrière, en visant l'excellence dès le plus jeune âge ? Si la lecture des romans de Ryu Murakami n'a pas déjà changé votre vision de ce pays, je vous donne rendez-vous à Ikebukuro.
Vous trouverez facilement : c'est un quartier de Tokyo, célèbre pour ces commerces et sa librairie, la plus grande de la ville. Ici vit Makoto. Il n'a pas fait « de bonnes études », il a simplement terminé, tant bien que mal, le lycée technique. Il aide maintenant sa mère dans son petit commerce. Il est malgré tout mieux loti que ses amis. L'un d'entre eux, pourtant promis à un brillant avenir, ne quitte plus sa chambre, au grand désarroi de sa mère. Un autre a rejoint les yakouses, seuls moyens qu'il a trouvé pour se faire des amis. Makoto est aussi un « solutionneur d'embrouille », ou un « peacemaker », comme il se présentera lui-même, avec justesse, dans la quatrième nouvelle de ce recueil.
En effet, ce livre se compose de quatre grandes nouvelles policières, qui donnent une image glaçante de la jeunesse japonaise. L'argent ne fait rien à l'affaire, ou presque : la jeunesse dorée est toute aussi désoeuvrée, elle a même des divertissements que d'aucuns ne peuvent soupçonner. Quant à ceux qui ne sont pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche, ils leur restent peu de solutions. La prostitution, pour gagner vite de l'argent ? Un mariage, des enfants, pour devenir une femme respectée ? Petits boulots, petites combines ? La violence est partout, presque légitimée, tant personne ne songe à porter plainte. Les adultes n'interviennent que lorsque leur seuil de tolérance est atteint – c'est à dire quand un décès est à déplorer, ou quand la guerre civile est proche. Ne croyez pas que j'exagère.
Makoto, lui, évolue au fil du texte. Il se cultive, déjà, en écoutant de la musique classique – et tant pis s'il semble bizarre aux yeux des autres. Il garde les yeux grand ouvert, observant ce qui se passe dans son quartier, qu'il connaît parfaitement. Jeune encore, il est parfaitement lucide sur ceux qui l'entourent, dut-il en souffrir. Il ne se ménage pas, et encaisse lui aussi des coups, physiquement, moralement. Il n'est pas pour rien le narrateur de ce récit dont Ikebukuro est le personnage principal.
A lire si vous aimez les romans policiers qui sortent de l'ordinaire.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          140
"Alors vous verrez apparaître un monde que vous ne soupçonniez pas", c'est tout à fait ça !
Certes, le lieu se situe dans un quartier très commerçant de Tokyo : un énorme centre commercial, une gare, un important magasin d'électronique, une grosse librairie, des showrooms mais aussi des love-hôtels et toute une population de gens simples dont les enfants se sont vite éjectés de l'enseignement. Tout ce petit monde traversé par des salarymen qui courent toute la journée, encadré par la police et les yakusas. Des coins sombres et des ruelles étroites et une flopée d'enseignes au néon ; bref conforme à notre imaginaire sur Tokyo.
La bonne idée de ce polar, c'est qu'un petit jeune un peu moins désoeuvré que les autres, ayant des neurones qui fonctionnent bien, va être impliqué dans la résolution d'une affaire de crime dont la victime est une fille de sa bande. C'est intelligent, bien observé. Suivront deux autres « affaires ». Il commence à se faire une réputation d'efficacité, de tolérance et il a un joli "réseau" entre ses anciens copains de collège l'un chez les yakusas, d'autres petits génies de la bricole, et même un copain qui a bien réussi : il vient d'être nommé commissaire !
Son "moteur" : son appartenance à ce quartier, et surtout sa tendresse pour tous ces mômes auxquels il s'identifie, complètement paumés, qui ont pour ligne d'horizon de leur avenir le niveau zéro.
Bien sûr il va se tailler une réputation, bien sûr il va passer de mangas à d'autres lectures, à la découverte d'une autre musique... Un autodidacte en devenir qui en douceur progresse, découvre.
C'est charmant et jubilatoire. C'est plein d'humour. C'est aussi le portrait non seulement d'une population du Japon mais aussi d'autres "cités" de par le monde : ils sont démunis par rapport à d'autres tranches de la société, mais ils trouvent les moyens de se faire une meilleure vie, de structurer leur coin de planète.
Quelques situations un peu trop ...mais comme conclut l'auteur "Vous qui m'avez lu jusque là, vous savez que pour ce qui est de mentir, je suis plutôt bon, pas vrai ?"
Hé, hé !

Commenter  J’apprécie          110
Ikebukuro West Gate Park, ou l'histoire de Majima Makoto, jeune tokyoïte résidant à Ikebukuro, quartier chaud de la capitale. Gangs de rue, yakuza et love hôtels sont son lot quotidien. Pour autant, Makoto n'est pas un voyou. C'est même plutôt un bon gars. Et il aime son quartier. Aussi, quand des crimes se produisent et que la police est impuissante, son bon fond l'empêche de fermer les yeux et de rester sans rien faire.

Le livre est divisé en quatre nouvelles dans lesquelles Makoto et sa bande résoudront chaque fois un crime différent. Coincer un étrangleur, retrouver une fille disparue, sauver la vie d'un clandestin ou carrément arrêter une guerre de gang, les situations sont variées et les quatre histoires s'enchaînent naturellement comme les différents chapitres d'un roman.

Bien qu'il soit sujet d'enquêtes, on est bien loin d'un roman policier traditionnel ou d'un thriller. Ici le héros nous raconte son quotidien de jeune désoeuvré de dix-neuf ans qui aide sa mère dans son magasin de fruits et légumes en attendant de savoir quoi faire de sa vie. Je me suis naturellement attaché à ce personnage et me suis laissé happer par ses aventures.

Pour faire simple, j'ai adoré ce roman. Ira Ishida dépeint avec des mots simples mais d'une pure justesse un quartier et ses habitants. C'est particulièrement vivant et rafraichissant. Car, même si les situations évoquées sont graves, parfois même bien glauques, le ton général reste positif et j'ai aimé ça.

Ikebukuro n'est pas un quartier en noir et blanc avec d'un côté les méchants et de l'autre les gentils. Ce n'est pas non plus un monde tout gris. Au contraire, c'est un univers tout en couleurs qui se dévoile au fil des pages.

Deux autres tomes suivent ce roman. Si ils sont du même acabit, j'en m'en réjouis d'avance.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
Commenter  J’apprécie          80
Ce livre est pour moi un des meilleurs romans contemporains japonais. On découvre le Japon par le biais d'un ado presque ordinaire, pas vraiment riche et qui n'a pas que de bonnes fréquentations. Néanmoins il sait se débrouiller dans la société et son intégrité reste intacte malgré le contact avec les côtés parfois malsains de la société japonaise. L'écriture est nerveuse et agréable, le roman est donc très prenant.
Commenter  J’apprécie          81
Ikebukuro West Gate Park est un livre vivant, observatoire de la jeunesse tokyoïte laissé à elle-même, par des adultes qui ne veulent pas les voir ou alors seulement quand il y a du grabuge. Dans ce livre c'est une autre facette du rêve japonais qui se dévoile celle d'une jeunesse perdu qui trouve refuge là où elle peut pour survivre, drogue, prostitution, gang et règlements de compte. Malgré tout, l'optimisme est présent à chaque coin de rue grâce à Makoto, jeune homme charismatique qui ne souhaite qu'une chose la paix pour ces gosses à la dérive et pour sa ville.
Ce livre se lit tout seul, l'atmosphère est riche et l'on à l'impression de se promener dans le parc Ikebukuro, un voyage en chambre.
Bienvenu à Ikebukuro West Gate Park.
Commenter  J’apprécie          70
Les quatre nouvelles qui composent ce recueil mettent en scène un échantillon de la jeunesse tokyoïte, celui des laissés pour compte du « japan way of life » guettés par la drogue, la violence et la prostitution. Dans ce quartier d'Ikebukuro, l'un des plus animés de Tokyo, nous faisons connaissance avec ces jeunes qui en ont fait leur terrain de jeu… ou de chasse. Nous y rencontrons des adolescents déboussolés, en rupture scolaire ou familiale, sans boulot ni perspectives. Qu'ils soient trafiquants de drogue, petits caïds de quartier ou apprenti yakuza, qu'ils zonent dans la rue ou qu'ils s'enferment dans leur chambre pendant des années, ils partagent tous un même mal de vivre et une mésestime des soi qui les empêche de s'intégrer dans cette société japonaise où la position sociale est sans doute plus importante qu'ailleurs.
C'est Mako qui nous sert de guide dans cette jungle urbaine. Majima Makoto, un vrai bon héros de roman. Un jeune gars de 19 ans éminemment sympathique, doté d'une grande empathie et qui porte sur ses contemporains un regard lucide mais jamais désabusé. Un personnage que l'on voit aussi évoluer en s'ouvrant notamment à d'autres cultures que celles de la rue ( il découvre puis se passionne pour la musique classique, s'intéresse à l'informatique et à la littérature, devient même pigiste pour un magasine sur la jeunesse…). Il nous raconte ses « aventures » dans un style très rafraîchissant malgré la noirceur des sujets évoqués. Des récits à la première personne, très « parlés » et imagés, avec une façon toute particulière d'interpeller le lecteur, de le prendre à témoin des saloperies que le monde réserve aux plus faibles. Mais il sait également se faire plus fin ou plus doux, poétique même lorsqu'il en vient aux scènes sentimentales. Dans tous les cas c'est un plaisir de l'écouter et de pénétrer son quotidien.
Quatre saisons, quatre enquêtes. Nous commençons par l'été, quand les jupes des filles raccourcissent et que les garçons zonent dans ce « West Gate Park » qui donne son nom au roman ainsi qu'à cette première nouvelle. Un étrangleur fait régner la terreur parmi les prostituées du quartier. Quand une proche amie de Makoto est retrouvée assassinée, le jeune homme fait jouer tous ses réseaux pour mettre en place une vaste chasse à l'homme. Mais le meurtrier est parfois plus proche qu'on ne l'imagine. Ce texte nous parle d'un véritable fait de société : l'Enjo Kosai, c'est-à-dire la prostitution de collégiennes et de lycéennes. Une pratique relativement répandue au Japon et qui se distingue de la prostitution « classique » en ce sens qu'elle reste occasionnelle et n'est motivée que par le désir de se payer des articles luxueux. Il permet aussi de dresser le décor (le parc, le magasin de fruits de la mère de Makoto…) et de faire connaissance avec des personnages récurrents : Makoto bien sûr, Takishi le chef du gang local, ses potes Masa et Shun ou encore l'inspecteur Yoshioka.
Le second récit, « Excitable boy », met le doigt sur la banalisation de la violence qui n'est plus désormais le fait des milieux maffieux mais se répand dans toutes les couches de la société, y compris les plus favorisées. L'automne vient à peine de s'installer quand un chef yakuza du clan Hazawa demande à Makoto de retrouver sa fille disparue. Il devra faire équipe avec l'un de ses hommes de main qui se trouve être un de ses anciens camarades de lycée…
Les deux nouvelles suivantes traitent d'une délinquance plus classique, universelle même puisqu'il s'agit du trafic de drogue et des guerres de gang. « Les amants de l'oasis » nous raconte comment Makoto parvient à mettre un terme aux activités d'un dealer qui menace un couple de ses amis. Un récit au cours duquel on voit se constituer autour de lui l'équipe de choc qui lui permettra de résoudre cette intrigue et quelques autres. On y découvre aussi le milieu de la prostitution et des salons de massage ainsi que les difficiles conditions de vie des travailleurs immigrés. le recueil se termine en feu d'artifice avec « Guerre civile rue Sunshine », la nouvelle la plus longue, la plus complète et, pour Makoto, l'enquête la plus fouillée et la plus dangereuse. le printemps est là et avec lui la chaleur et les pluies torrentielles. Les esprits s'échauffent aussi et le torchon brûle entre les G-Boys et les Red Angels. Makoto va se retrouver malgré lui au centre du conflit et devra tout faire pour ramener la paix. Il va aussi rencontrer le grand amour…
Ce livre date de 1998. L'auteur a publié depuis deux suites aux aventures de Makoto. Je suis en général assez réservé sur l'intérêt des suites mais là, je me laisserai bien tenter !

Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          60
Ce roman est composé de quatre histoires (quatre enquêtes), qui peuvent être lu séparément je pense, même si lire le livre en entier c'est quand même mieux. En plus d'être un roman policier, on peut également y voir la description du quartier d'Ikebukuro, et les difficultés auxquels sont confrontés les mômes le plus souvent. Prostitution, drogue, délinquance, yakuza, groupe, rackette, on a même le droit à un Hikkikomori… C'est là que vit Makoto et qu'il va faire la rencontre d'Hikaru et Rika (pour la première histoire, c'est ainsi que le livre démarre), et c'est sans doute là aussi qu'il va se rendre compte qu'il peut faire quelque chose dans Ikebukuro pour aider certains jeunes. Il ne se considère pas vraiment comme un policier et ne se croit pas toujours capable de résoudre les enquêtes (et problèmes) qui lui tombent dessus, mais comme il se sert pas mal de sa cervelle, qu'il a pas mal d'intuition aussi, et aussi de l'influence (en étant pote avec le chef de G-Boys, ça aide), il va réussir à sa manière à découvrir ce qu'il s'est passé. Il n'est bien sûr jamais seul, c'est ainsi que dans deux histoires il forme la bande des zozos (avec Shun, Radio, Kenji (et plus tard Kazunori)), il est aussi aidé par les G-Boys, ou bien le Singe (qui fait partit de la mafia). J'ai vraiment adoré ce livre, il est pas prise de tête, mais il nous fait voir le monde, la vie de Makoto. Pour les enquêtes elles se résolvent assez facilement, mais la plupart du temps je pense qu'on est surpris de savoir ce qu'il se passe vraiment (notamment la première, même si pour avoir vu le drama et lu le manga, je savais ce qu'il en était). J'ai aimé le style d'écriture, et les personnages (Takashi, Shun et Makoto sont mes trois chouchoux), les histoires, et la manière dont la vie de Makoto prend peu à peu un sens (au début il s'ennuie et il ne fait rien du tout de sa vie). Il trouve l'amour aussi, un peu. Et la musique classique (qui a pas mal de place dans le bouquin, d'ailleurs quand il proposait un titre j'aimais bien écouter en même temps) J'ai acheté le II tellement j'ai aimé ce tome.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (465) Voir plus



Quiz Voir plus

Les mangas adaptés en anime

"Attrapez-les tous", il s'agit du slogan de :

Bleach
Pokemon
One piece

10 questions
889 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , littérature japonaiseCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..