Madame la flemme

Voilà pour moi une mission difficile aujourd'hui que d'écrire cette critique. Ce n'est pas la flemme, non mais un sentiment mitigé que me laisse ce livre.
Le titre m'a laissé rêveuse quand je l'ai sélectionnée dans la Masse Critique, pleine d'espoir quand j'ai su que j'étais sélectionnée. Et quand j'ai ouvert l'enveloppe et tourné les pages, rien. Pas d'avis négatif, pas d'avis positif.
Je le relis, encore et encore pour m'en imprégner et je n'arrive toujours pas a avoir d'avis.
Parler de la flemme, quelle bonne idée, l'identifier à un gros personnage flasque qu'il faut traîner comme un boulet, bonne idée encore, mais pour moi ça ne suffit pas.
Le texte est bref, mais parfois il reste difficile à comprendre (j'ai du relire plusieurs fois la page pour saisir le sens).
Le illustrations sont agréables à regarder, certaines plus que d'autres.
Un bon point, c'est la chute, mais l'impression globale que me laisse ce livre reste mitigée.
Mais laissez vous tenter, vous aurez peut-être un coup de coeur.

Une immense ombre portée sur le lit d'une petite fille qui se réveille : c'est Madame la Flemme qui s'installe. La fillette raconte alors sa journée gâchée . Elle a envie de ne rien faire et ira jusqu'à se coucher le soir sans dîner, sans se mettre en pyjama. Heureusement le lendemain, Madame la flemme est partie. On l'aperçoit ratatinée dans un petit coin de la page.
L'illustration est variée et sympathique. Madame la Flemme est une Barbapapa rondouillarde, chaussée d'élégantes bottines rouges et la fillette, une brunette aux longs cheveux noirs, ébouriffés et au nez retroussé. de gros plans sur l'enfant endormi, la ville, sur double page, alternent avec des représentations amusantes de la grosse flemme souriante et de petits dessins qui suggèrent le décor.
Le texte me laisse perplexe : Barbapapa, les jouets dessinés évoquent l'enfance mais les dialogues et parfois le vocabulaire ne correspondent pas au langage des petits, A qui s'adresse cet album ?aux 8 - 10 ans peut-être.
La trame de l'histoire m'a fait penser à une chanson de Barbara : "Le mal de vivre ." .il est arrivé, il est là avant que son contraire, la joie de vivre, ne vienne sonner à la porte. La flemme est-elle de même une fatalité qui va et vient à son gré ? N'est-ce pas un peu dangereux de proposer cette façon de voir les choses à des pré-ados paresseux ?
En tout cas, merci à Babelio pour la réception de cet album que je vous invite à découvrir.