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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La terre met trois cents ans pour faire le tour d'elle même. Celle-ci est partagée entre désert de feu et de glace. Odessa, ville mouvante, se déplace un peu chaque jour pour échapper au feu et à la glace. Chacun attend l'accomplissement des Versets inscrit sur l'Arche porte.

Nous sommes face à un roman dense, dont l'univers est bien construit par son auteur. Il sait nous emmener avec lui dans ce monde créé de toute pièce, qui pourtant se déroule sur notre Terre, mais celle-ci est bien différente de celle que nous connaissons. J'ai également apprécié ces personnages bien définis et qu'il a su rendre attachants.

Le roman est articulé en trois grandes périodes et si la première partie est consacrée à la mise en place de l'histoire la seconde m'a un peu déroutée, l'action me semblant un peu longue, mais ceci est dû au temps qui passe. Nous y découvrons également les Hordes du Couchant, et nous ne perdons pas l'objectif de cette marche : atteindre l'Arche porte pour voir s'accomplir la prophétie des versets. L'envie de connaître le dénouement de cette « quête » m'a donc boostée pour continuer cette lecture et j'avoue que la fin m'a laissée sans voix, tellement inattendue pour moi, ce qui en fait une très belle découverte que je vous recommande.

N'hésitez pas à me partager vos avis sur cette lecture, ou sur son autre roman le courage de l'arbre, que je n'ai pas encore lu.
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La Marche du Levant est un roman qui emprunte aux codes de la Fantasy classique et au topos de la Terre Mourante pour dépeindre une planète dont la rotation s'effectue en 300 ans.
Léafar Izen décrit la manière dont l'humanité survit à travers un nomadisme contraint pour échapper aux glaces et aux déserts, avec l'espoir de parvenir à mettre fin aux Longs Jours, grâce à l'accomplissement d'une prophétie, qui concerne la jeune Akeyra, destinée à conduire la ville d'Odessa à une Arche.
Le récit, malgré son intrigue classique, s'avère efficace, et résout son intrigue au moyen d'un basculement générique intéressant !
J'ai hâte de lire les oeuvres suivantes de l'auteur.
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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C'est le roman d'une épopée que l'on a entre les mains avec ce livre. le lecteur est happé dans les jeux de pouvoir, dans les batailles contre les peuples ennemis et dans la prophétie des Saints Versets. Un superbe roman qui garde ses secrets jusqu'à la dernière ligne. Je détaille un peu plus ce qui m'a autant plu dans « La marche du levant ».
Le résumé m'avait énormément accroché : une prophétie, la Terre au ralenti et une cité nomade… Il ne m'en fallait pas plus pour rêver de ce qui pourrait bien se passer dans ce roman. Et je n'ai pas été déçue. Tous ces éléments sont présents et bien développés. On se retrouve dans une ambiance un brin médiévale dans la cité d'Odessa qui se déplace. J'ai énormément aimé la description du mode de fonctionnement que cela implique : le bois planté, les buffles géants… Mais l'auteur ne s'arrête pas là et c'est le récit de plusieurs peuples qui évoluent en parallèle.
La cohabitation de ces différents peuples permet d'introduire plusieurs mythologies différentes. Que se soient les esprits liés au peuple Nördtzins, le dieu des profondeurs pour la marche des Tropiques ou le dieu du temps pour la marche du Levant, l'ensemble amène des entités de fantasy grandioses. Les scènes qui m'ont les plus marquées sont celles liées aux folklores développés.
C'est un long roman. Non pas parce qu'il fait son nombre de pages mais parce qu'il s'étale sur plus d'une dizaine de décennies. le début de l'oeuvre prend le temps d'introduire les personnages et d'aborder leurs subtilités. le temps s'accélère au fur et à mesure du roman. Eclipsant quelques périodes au détour d'un chapitre. La fin ne garde quasiment que les éléments clés de la résolution de la prophétie. Un rythme haletant donc qui vient dépasser notre échelle temporelle.
Le parallèle avec notre Terre est également perceptible par les noms des contrées : Amerika, Polaris … La question écologique apparaît par de brèves allusions tout au long du roman et prend d'autant plus de force dans sa conclusion. Ce roman est l'opportunité de développer des personnages féminins forts comme Célérya et Akeyra qui ont des rôles de pouvoir. La dualité entre sédentarité et nomadisme est présente et très bien abordée aux travers des différents peuples. Cela fait un peu écho à l'évolution de l'Homme qui commença nomade et finit sédentaire. Une réflexion s'instaure donc sur le retour de la mobilité de l'Homme soumis à la Terre.
L'épilogue de ce livre est d'un tout autre genre que celui du déroulement. Je l'ai apprécié même si j'ai préféré les trois chants épiques. Sorte d'ouroboros, le roman doit garder le secret sur son genre littéraire pour surprendre le lecteur. La première partie relève, pour elle, plutôt de la fantasy.
Un excellent roman dans la continuité de ce que propose Albin Michel Imaginaire. Les univers sont toujours complexes et embarquent complètement dans la lecture. J'ai trouvé celui-ci particulièrement grandiose : une épopée superbement écrite !
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Les repères n'ont plus rien à voir avec les nôtres. Trois cents ans : voilà le temps que met la terre pour pivoter sur son axe ! La population ne sait plus à quel saint se vouer. Dans ce futur proche, les lois ont changé et les hommes se dressent les uns contre les autres, amenés à survivre pour occuper des zones latérales plus amènes. Si certains s'accrochent à leur territoire, d'autres n'ont pas d'alternative et doivent migrer, provoquant des conflits. La jeune Célérya vient d'être promue à la tête des siens et accepte un enrôlement douteux au risque de sa vie. Bien vite, elle découvre qu'elle est l'élue d'une prophétie à laquelle elle n'a jamais prêté la moindre attention. La grande originalité de ce second roman du français Leafar Izen repose sur son postulat : notre monde à l'ère apocalyptique, avec un ralentissement de la rotation du globe terrestre, avec pour conséquence fâcheuse que la moitié des humains cuit sous une canicule permanente, tandis que la seconde gèle durant un hiver interminable. Bien que l'esthétique de ce monde au ralenti ait quelque chose d'hypnotique et de franchement envoûtant, il faut aimer la science-fiction pour lire cet ouvrage d'une traite. L'auteur cristallise son écriture sur l'action et développe assez peu le passé de son personnage principal. Assurément, il pourrait s'agir d'une métaphore de notre civilisation qui va à vau-l'eau mais, à l'analyse sociologique et politique (car une révolution se fomente !), il préfère soigner un aspect cinématographique avec écran large et un ton qui devrait plaire aux adolescents.
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