Sang dessus dessous

se lit d'un trait, il s'y passe toujours quelque chose, très embrouillé cette histoire de vengeance, mais pour qui aime le Paris et les bouquinistes, ne manque pas de charme.
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C'est le premier polar en date des deux soeurs cachées sous le pseudonyme de Claude Izner, publié en 1999 et récemment réédité. Avant la série des enquêtes de Victor Legris. L'intrigue se déroule donc de nos jours, ou plus exactement dans les dernières années du XXème siècle, et on note particulièrement l'absence de téléphones portables et d'informatique.
Quand on a en mémoire la suite des écrits de Claude Izner, on constate dans cet opus prémonitoire les grandes constantes des romans historiques suivants : le quai Voltaire et le métier de bouquiniste, la rue Visconti, l'absence de détective ou de policier génial, les protagonistes hauts en couleurs. Milo, le héros, est dépeint avec une grande tendresse. Il n'est pas un surhomme, il se débat dans une sombre machination avec la préoccupation de retrouver une jeune femme dont il est tombé amoureux … tout en se demandant au détour d'une page si elle ne participe pas de la conspiration.
L'histoire se corse d'une énigme littéraire, qui interroge le lecteur et ne trouve sa conclusion qu'à la toute fin, comme il se doit … Un bon polar, donc, qui fait figure de coup d'essai particulièrement réussi, surtout lorsqu'on a lu les romans suivants, et qui méritait tout à fait une réédition.

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Un roman d'enquête dont le héros malgré lui est bouquiniste des quais de Seine. Un de ses amis libraire est assassiné, la soeur de celui-ci, ex-petite amie de notre bouquiniste aussi; une ancienne concierge, des chiens, un voisin un peu raciste sur les bords, une jeune femme, photographe, bien plus jeune que notre bouquiniste mais qui succombera à son charme, une vendeuse de tour Eiffel, un Selim accordéoniste, une Marijo, une Betty... un bonnet et des écouteurs... je me suis un peu perdue dans les personnages, dans leur motivation. Notre héros Milo aussi... c'est un roman sans policier, à croire que ces meurtres ne sont pas de leur ressort et lui-même s'en étonne. C'est lui qui est pris dans le tourbillon d'une histoire oubliée - bien commode - et d'un heureux secours inespéré. Tout le monde il est sauvé! Sauf ceux et celles qui sont morts.
Bref, une critique un peu embrouillée à l'image de ce petit roman.

"Sang dessus dessous " est le premier de roman signé Claude Izner (qui pour ceux qui ne le saurait pas est en fait la plume de deux soeurs Liliane et Laurence Korb) connu pour ces romans dont le héro Victor Legris mène l'enquête dans le vieux Paris. Ici nous sommes dans un époque beaucoup plus récente, mais nous traversons tout de même un Paris vivant, les Quais, rue de la Roquette .... un Thriller bien mené dont le héro, un bouquiniste va rechercher le tueur de son ami...un langage de parigot, une ambiance très chouette entre la voisine dont les enfants braille, le voisin qui se mêle de tout ....on s'y croirait !!!
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Un petit polar qui sent bon Paris, les bords de Seine avec leurs bouquinistes, les histoires d'amour atypiques et un enquêteur qui se trouve loin du super héro...
Au final une intrigue qui se laisse lire, même si elle est parfois un peu embrouillée...

Milo est bouquiniste, voisin d'Henriette, surnommée in petto Stella Kronemboug, et qui vent des souvenirs aux touristes.
Il se remet fort mal d'une longue histoire finie depuis de nombreuses années avec la soeur d'un autre bouquiniste... lequel est retrouvé assassiné, un sachet sur la tête, égorgé, avec deux livres mutilés à ses pieds. C'est bientôt le tour de sa soeur, avec le même rituel et ce qui achève de troubler Milo est que les indices devant désigner l'assassin sont propres à mettre la police sur sa piste. le voilà contraint à une enquête parallèle, sur fond d'histoire d'amour avec une belle photographe, Laura, craintive au point d'être elle-même suspecte...

Ça part un peu dans tous les sens, mais pour le meilleur : polar, fantastique, feel-good novel, roman d'amour, ça tournoie un peu puis opte résolument pour le polar où se nouera une idylle. le roman se lit facilement, avec parfois un brin d'ironie tant l'énamourement du héros est parfois cliché, mais c'est plutôt sympathique. La dimension bibliophile est malheureusement abandonnée au profit de la traque de l'assassin - pas trop gâté, celui-là, ça frise l'invraisemblance.
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10/18 publie un premier romans des soeurs qui écrivent sous le pseudonyme de Claude Izner la série des Victor Legris (qui s'essoufle un peu à mon sens).
Le personage central Milo Jassy est presque contemporain et se présente comme un anti-héros, subissant une vengeance. Il enquête malgré-lui.
Les personnages sont assez bien campés comme toujours chez l'auteur, cependant celui de Stella Kronenbourg est assez étonnant, présentée comme une poivraude qui passe son temps à boire de la bière au début du roman, elle termine quelques jours plus tard complétement sobre.
La fin est abrupte et à mon sens baclée comme si le livre devait avoir un nombre de pages maximum. Je dirais tout ça pour ça !
Des années à peaufiner une vengeance, une phrase de Milo, et hop par dessus la rambarde !
L'écriture est classique pour ce genre de romans, simple, directe, peu de descriptions (celui qui n'a pas vu un bouquiniste à Paris aura du mal à se le représenter), mais percutante, le livre se lit vite et s'oublie vite.

Polar bien trop tiré par les cheveux pour me convaincre et séduire. La multitude de personnages m'a complètement perdue et je n'ai pas du tout accroché. le héros ne m'a été a aucun moment sympathique ce qui n'aide pas.
Et certains passages font vraiment datés.

En fait, c'est une réédition de 1999, donc un roman antérieur à la série des Victor Legris. Pas mal, mais je préfère les enquêtes du petit libraire et de son compère.

Livre écrit à quatre mains, mais avec talent. Une belle intrigue, un beau développement et une fin que l'on attend, mais qui est bien ficelée.