Ce que l'homme a devant lui, c'est son passé.
" Je réfléchis " se dit en japonais : je ne cesse de
secouer mon propre cœur. Je ne connais pas de meilleure définition de la pensée selon Wittgenstein. Et peut-ètre est-ce même cela étre un homme : ne pas cesser de secouer son propre cœur, quoi qu'il puisse nous en coûter.
p. 91.
" Je me sens un étranger dans ce monde, écrit-il à la fin de sa vie. Si rien ne nous relie à l'humanité ou à Dieu, alors vous êtes un étranger. " Et le voyage ici-bas devient un rendez-vous avec la peur (titre du roman noir, signé Norbert Davis, que préférait Ludwig).
p. 60.