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Citations sur Le chat qui connaissait un cardinal (9)

Qwilleran souhaita une bonne nuit aux Bushland et monta l’escalier. Il était à mi-étage quand il entendit des miaulements exubérants venant de sa chambre. Les siamois l’attendaient à la porte, Koko en se pavanant, Yom Yom en se frottant à ses chevilles. Il déposa l’assiette dans la salle de bains et jeta un coup d’œil sur la chambre en quête de quelques sottises. Tout semblait en ordre, sauf des lambeaux de papier déchiré dans la baie vitrée. Ce n’était que l’exemplaire du Stablechat. Koko réagissait souvent ainsi à l’encre d’imprimerie fraîche.
Après avoir savouré leur supplément, les deux chats satisfaits et repus retournèrent sur le fauteuil où se trouvait leur coussin bleu et procédèrent à leur toilette avant de s’installer. Qwilleran lut un moment avant de se coucher en se remémorant sa journée : il avait enterré Dennis Hough, acheté des pipes en argile pour les chats, découvert l’étrange lien de Polly avec Lockmaster et rencontré une charmante octogénaire. Demain il apprendrait peut-être quelque chose sur VanBrook de cette jeune femme qui désirait lui en parler. Il éteignit la lampe de chevet. Au bout de quelques minutes deux corps souples se faufilèrent dans le lit en poussant les couvertures du nez, Yom Yom du côté gauche et Koko à droite, chacun se blottissant de plus en plus contre lui de sorte qu’il eut l’impression d’être placé dans une camisole de force.
— C’est ridicule, dit-il à haute voix.
Il sauta du lit et transporta le coussin bleu qu’il posa sur le sol de la salle de bains avant de revenir chercher les deux chats qu’il porta d’une main ferme et de refermer la porte. Immédiatement les miaulements et les cris commencèrent jusqu’à ce que, craignant de réveiller Grummy au second étage, et les Bushland au rez-de-chaussée, il ouvrît la porte de la salle de bains en retournant promptement dans son lit où il attendit avec anxiété dans le noir.
Pendant un moment rien ne se produisit, puis un corps souple sauta sur le lit avec légèreté, suivi par un second. Il se mit sur le côté, le dos tourné et les deux chats se glissèrent derrière lui. Ils y restèrent toute la nuit et dormirent paisiblement en se poussant contre lui à mesure qu’il s’écartait. Le matin, il se retrouva au bord du matelas, tandis que les siamois étaient étendus de tout leur long en travers du lit.
— Comment avez-vous dormi ? demanda Bushy un moment plus tard, quand l’odeur du bacon grillé les attira tous les trois dans la cuisine.
— Très bien, dit Qwilleran. Le lit est bon. Ils ne m’en ont pas laissé grand-chose, mais ce que j’ai eu à ma disposition était confortable.
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- Je n'ai pas pu dormir la nuit dernière. "De tous les péchés le meurtre est le plus affreux" dit Eddington qui avait une citation pour toutes les circonstances.
- Qui a dit cela ?
- Webster, je pense.
- Lequel ?
- Je ne sais pas. Combien y en a-t-il ?
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Perché sur le bras du fauteuil,Koko était assis très droit,les oreilles dressées,les moustaches frémissantes,les yeux brillants d'intelligence.
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on y déplore la vaine pompe et la gloire de ce monde , me suivez - vous ?
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Avant l'Incident du Verger, il n'y avait eu qu'ne cause de scandale dans les bavardages de Pickax City, siège du comté (population de 3 000 âmes) : Jim Qwilleran, journaliste en semi-retraite et héritier de l'immense fortune Klingenschoen, vivait dans une grange, et, de surcroît, dans une grange à pommes ! Etant l'homme le plus riche du comté et un véritable philanthrope, Mr Q. avait droit à quelques excentricités.
- Il vaut mieux une grange à pommes qu'une porcherie, disait-on dans les cafés.
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Septembre promettait d'être un mois tranquille dans le comté de Moose: les vacances d'été paradisiaques à six cents kilomètres au nord de partout prenaient fin. (...)
Cette année-là, la trêve fut de courte durée. En moins d'une semaine la communauté fut secouée par les nouveaux ''incidents du verger'', comme l'annonçait la manchette du journal local.
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Pour les tenter,il souffla une série de bulles qui se dispersèrent dans l'espace en flottant paresseusement avant de disparaître spontanément. Les siamois ne furent nullement impressionnés par cette performance.ils regardèrent cette nouvelle excentricité ridicule de cet adulte qui soufflait dans une pipe et secouait les bras.L'air blasé,ils s'étirèrent et se dirigèrent vers la rampe conduisant à leur appartement.
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Il remplit la pipe d'eau savonneuse et la plaça entre ses lèvres. Il commit alors , une erreur majeure. Ancien fumeur de pipe il avait l'habitude d'aspirer. Il s'aperçut, trop tard, qu'il fallait opérer en sens inverse. Il toussa, cracha et recommença. Cette fois il produisit une bulle magnifique, irisée (...)
Pour les tenter, il souffla une série de bulles qui se dispersèrent dans l'espace en flottant paresseusement avant de disparaître spontanément. Les siamois ne furent nullement impressionnés par cette performance. Ils regardèrent cette nouvelle excentricité ridicule de cet adulte qui soufflait dans une pipe et secouait les bras. L'air blasé, ils s'étirérent et se dirigèrent vers la rampe conduisant à leur appartement.
- Ah! les chats ! soupira Qwilleran
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"Qwilleran était nerveux (...) Il demanda aux siamois:

- Aimeriez-vous faire un peu de sport? Quelque chose de nouveau.
Il sortit une pipe en argile et remplit un bol d'eau savonneuse dans la cuisine. Il vit les deux chats médusés contempler ce récipient qui ne contenait visiblement rien de mangeable ou de buvable.
- Restez là, leur dit-il en transportant son équipement au premier balcon, aussitôt suivi par les chats.
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    Il faut savoir miauler à temps !

    Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

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