C'est avec plaisir et un léger pincement au coeur que je termine le dernier tome de cette saga qui m'aura suivi plusieurs années durant (j'ai été vérifié à un mois près, je lisais ce dernier tome exactement trois ans après le premier.).
J'ai pris un véritable plaisir à retrouver la famille Melzer, même si le contexte était loin d'être joyeux. En effet, ce tome se déroule durant toute la deuxième guerre mondiale.
Comme pour le tome deux (qui se passait durant la Première Guerre mondiale), je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal avec Paul et Marie (surtout Paul).
Lui, m'agaçait dans son obstination d'en vouloir à
Marie D avoir fui l'Allemagne et de s'être installée en Amérique. Sa jalousie, non justifiée, m'énervait au plus haut point. Je n'arrive pas à comprendre qu'après toute ces année de vie commune et les nombreuses épreuves qu'ils avaient déjà traversées, il puisse encore faire si peu confiance en Marie.
Elle, m'a déçue parce que je ne reconnaissais plus la Marie pleine de fougue et d'audace des tomes précédents. Je la trouvais assez fade, subissant juste les événements.
Par contre, j'ai un immense coup de coeur pour la nouvelle génération : Dodo, Léo et surtout Henni. Ces trois-là offrent un coup de fraîcheur dans ce roman parce qu'ils vivent leur vie à fond et avec optimisme malgré tout les malheurs qui leur tombent dessus.
Et n'oublions pas le personnel de la villa, qui m'a énormément touché par leur dévouement envers la famille Melzer.
Encore une fois, j'ai beaucoup aimé le fait de (re) découvrir cette guerre, mais cette fois à travers la vie des Allemands, qui ont aussi soufferts des bombardement et de la faim, et qui surtout ont aussi lutter chacun à leur façon contre les atrocités qu'on fait leur gouvernement.
J'ai réellement passé un excellent moment de lecture. C'est avec regret que j'ai tourné la dernière page.
Je ne serais personnellement pas contre un septième tome pour continuer à suivre les enfants Melzer.