Néfertiti, à nouveau au coeur d'un roman qui tient compte des dernières découvertes, ça me plaisait bien. C'est une Néfertiti à la fin de sa vie que nous rencontrons dès le début du livre, une reine qui va se remémorer sa vie, ce qu'elle a accompli en tant que reine avec Akhénaton. Comme d'habitude, l'écriture de
Christian Jacq est simple, fluide, composée de nombreux dialogues. On suit l'ascension de Néfertiti, celle de son père Ay, l'accession au pouvoir d'Akhenaton. Les personnalités de chacun sont vite posées, avec le minimum nécessaire, je dirais, guère plus.
J'ai souri en retrouvant un âne nommé Vent du Nord, il faut savoir qu'il y en a souvent dans ses romans. On retrouve aussi comme souvent un fonctionnaire ambitieux, manipulateur et traitre, des complots déjoués, les interventions divines. J'ai trouvé amusant de retrouver tout cela à nouveau, mais bon c'est une recette qui fonctionne assez bien. Là l'action était plutôt plate, il est dommage qu'elle n'ait pas été plus prenante, que les obstacles n'aient pas été plus insurmontables que cela sur la route d'Akhénaton et Néfertiti.
Ce qu'il y a de bien dans ce roman, c'est que
Christian Jacq plante le contexte historique, il décrit la situation de l'Egypte, l'étendue de son empire et les menaces qui pèse sur ses frontières. On a aussi une idée des origines de Néfertiti, et il sera question de celle de Toutankhamon dans les quelques pages qui suivent le roman. D'ailleurs, dans celles-ci, l'auteur nous explique ce qu'il advient après la mort de Néfertiti et d'Akhénaton, et les questions qui demeurent en suspend malgré les découvertes récentes.
Un roman avec quelques petits défauts évoqués ci-dessus, mais bon j'ai apprécié ce voyage en Egypte ancienne malgré tout.
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