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Citations sur De bons voisins (53)

Ça fait longtemps qu'il sait que le monde est pourri, il le sait trop bien, mais parfois il est étonné de constater à quel point c'est vrai; même maintenant, à ce stade de sa vie, à l'approche de la cinquantaine, il peut découvrir quelque chose qui lui fait prendre conscience comme pour la toute première fois que le monde n'est pas seulement cassé, mais impossible à réparer. Aucune quantité de colle ne pourra jamais l'arranger. Et pourtant, chacun doit se concentrer sur sa petite partie du monde, non? Chacun doit se concentrer sur son petit coin de la planete et recoller les fentes qu'il peut. Autrement il n'y a aucun espoir.
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Quand il vous reste trente dollars et que le montant du loyer c'est quatre-vingts, inutile d'économiser. Buvez jusqu'à l'ivresse et payez-vous un taxi pour rentrer. Si l'on doit toucher le fond, autant prendre plaisir à la chute.
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Evidemment
il ne connaissait pas Kat, mais c’est toujours difficile quand on échoue à sauver quelqu’un – même quand on n’avait pas vraiment la moindre chance
au départ. Et elle était solide, cette fille, c’était une battante, ce qui rend cette conclusion encore plus dure à accepter. Elle ne voulait pas partir. Elle n’est pas partie. On l’a prise.
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« De là où il est assis sur le canapé, Peter peut apercevoir une demi-douzaine de visages derrière leurs fenêtres – des silhouettes plongeant leur regard dans la nuit, au-delà de la nuit et jusque dans les appartements des autres, exactement comme lui-même regarde dans les leurs »
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La vie dans une ville comme celle-ci n’est qu’une suite ininterrompue de brèves rencontres accidentelles : des milliers d’inconnus qui se croisent, entrant parfois en contact, en général pas de façon significative – salut, bonne journée, un portefeuille volé, des pièces de monnaie qui tombent, pardon, monsieur, vous avez oubliez votre chapeau, des regards qui se détournent dans le métro, tenez, prenez mon siège, je n’avais pas vu que vous étiez enceinte, sinon je vous l’aurais proposé plus tôt… Mais de temps à autre, des inconnus qui se croisent peuvent se heurter de plein fouet. ça peut faire mal. C’est comme ça, en ville. ça peut même se terminer par la mort
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Ca fait longtemps qu'il sait que le monde est pourri, il le sait trop bien, mais parfois il est étonné de constater à quel point c'est vrai; même maintenant à ce stade de sa vie, à l'approche de la cinquantaine, il peut découvrir quelque chose qui lui fait prendre conscience comme pour la toute première fois que le monde n'est pas seulement cassé, mais impossible à réparer.
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New York, années soixante. Kate Marino, jeune serveuse fatiguée, termine son service et rentre chez elle. Dans la cour de son immeuble, elle est sauvagement agressée au couteau par un inconnu. Ses voisins entendent tous ses cris. Ses voisins regardent tous par la fenêtre. Mais personne ne va appeler la police.

À partir de ce constat, Ryan David Jahn déploie le point de vue de ces témoins à la manière d'un film d'Iñárritu : des destins qui se croisent sans jamais se rencontrer autour d'un fait principal. Sauf qu'ici, la narration ne se fait que sur quelques heures. On découvre une tranche de vie de chacun d'entre eux : leurs histoires, leurs questionnements, leurs propres drames. Et pendant ce temps, Kate vit un martyre...

C'est bien écrit, concis, efficace. On lit du coup ce livre assez rapidement. La faute aussi à des personnages intéressants, dont on a vraiment envie d'en savoir plus. Et même l'agresseur en personne est analysé à travers la trame narrative de l'auteur.

C'est en tout cas une bonne surprise au final !
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" Eteins-toi, éteins-toi, court flambeau" dit M. Vacanti
"Seul un connard citerait MAcbeth à un moment pareil.
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Elle sent que des gens l'observent encore. Elle ne peut pas les voir, [...] ,mais elle les sent, ces yeux, ces gens qui l'observent. Ils ne font pas de bruit. Mais ils sont là, et ils ne lui portent pas secours.

Kat, agressée et blessée dans la cour de son immeuble, sous le regard de ses voisins
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- Quelqu'un qui correspond à votre description a été aperçu en train de s'enfuir du lieu d'un cambriolage, dit le flic. Je vais vérifier votre coffre.
- Qui correspond à ma description?
- Vous êtes noir, non?
-Oui, Monsieur l'agent.
- Alors il correspond à votre description.

Conversation cynique entre un flic véreux et un homme noir passant par là par hasard, à quatre heures du matin, à replacer dans le contexte racial des années 60 aux Etats-Unis.
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