AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur De bons voisins (53)

Quand il vous reste trente dollars et que le montant du loyer c'est quatre-vingts, inutile d'économiser. Buvez jusqu'à l'ivresse et payez-vous un taxi pour rentrer. Si l'on doit toucher le fond, autant prendre plaisir à la chute.
Commenter  J’apprécie          220
- Quelqu'un qui correspond à votre description a été aperçu en train de s'enfuir du lieu d'un cambriolage, dit le flic. Je vais vérifier votre coffre.
- Qui correspond à ma description?
- Vous êtes noir, non?
-Oui, Monsieur l'agent.
- Alors il correspond à votre description.

Conversation cynique entre un flic véreux et un homme noir passant par là par hasard, à quatre heures du matin, à replacer dans le contexte racial des années 60 aux Etats-Unis.
Commenter  J’apprécie          160
Ça fait longtemps qu'il sait que le monde est pourri, il le sait trop bien, mais parfois il est étonné de constater à quel point c'est vrai; même maintenant, à ce stade de sa vie, à l'approche de la cinquantaine, il peut découvrir quelque chose qui lui fait prendre conscience comme pour la toute première fois que le monde n'est pas seulement cassé, mais impossible à réparer. Aucune quantité de colle ne pourra jamais l'arranger. Et pourtant, chacun doit se concentrer sur sa petite partie du monde, non? Chacun doit se concentrer sur son petit coin de la planete et recoller les fentes qu'il peut. Autrement il n'y a aucun espoir.
Commenter  J’apprécie          130
L'homme qui l'a attaquée se tient à moins de cinq mètres. Le couteau de cuisine à la main, il se tient à moitié dans l'ombre et à moitié sous l'éclairage de la cour. Il tourne en rond, il la cherche.
- Je sais que tu es là, dit-il, et je vais te trouver.
Commenter  J’apprécie          130
Il toise ce type, ce monstre aux yeux doux, et se demande combien d'autres petits garçons lui doivent d'avoir découvert trop tôt les horreurs de ce monde, combien d'autres petits garçons ont trop vite appris que les monstres ne se cachent souvent pas dans l'ombre, à attendre que vous fassiez un pas hors de la lumière, mais se tiennent eux-mêmes en plein soleil, vous souriant d'un air amical et vous tendant la main.
Commenter  J’apprécie          100
Elle observe la cour. Celle-ci doit faire un peu moins de dix mètres de large et environ quinze mètres de profondeur, elle est toute en béton à l'exception d'un massif de fleurs rond au milieu et de quelques parterres en forme de demi-cercle sur les côtés, au pied de quatre immeubles qui composent la résidence. Il y a quatre bancs autour du grand massif central. Les immeubles font quatre étages. Kat n'a aucune idée du nombre d'appartements dans la résidence, mais elle sait qu'environ la moitié donnent sur la cour, et actuellement plusieurs fenêtres sont illuminées. C'est la première fois qu'elle voit autant d'appartements illuminés en rentrant du boulot. Il doit y avoir une douzaine de salons éclairés. Il doit y avoir plus de trente personnes derrière leurs fenêtres, éclairées ou non. Elle aperçoit leurs visages penchés vers elle. Elle distingue le blanc des yeux de certains d'entre eux."Au secours, appelle-t-elle. Je vous en prie - quelqu'un."
Commenter  J’apprécie          90
Kat sort en rampant des ombres nocturnes qui s'étendent le long de la résidence du coté de la rue, et se traîne jusque dans la cour éclairée. Elle avance en se tirant par les bras, qui s'écorchent et saignent contre le béton par terre. Mais elle se fiche de la douleur dans ses bras; elle veut seulement s'éloigner de l'homme au couteau.

Elle cherche juste à fuir.
Commenter  J’apprécie          80
Elle sent que des gens l'observent encore. Elle ne peut pas les voir, [...] ,mais elle les sent, ces yeux, ces gens qui l'observent. Ils ne font pas de bruit. Mais ils sont là, et ils ne lui portent pas secours.

Kat, agressée et blessée dans la cour de son immeuble, sous le regard de ses voisins
Commenter  J’apprécie          50
Elle les voit qui la regardent à travers les vitres de leur salon comme si elle n'était rien d'autre qu'une image sur un écran de télévision.
Commenter  J’apprécie          40
Où suis-je ?
Il cligne plusieurs fois des yeux.
Un salon. Un salon dans un appartement. Sur la planète Terre.
Qui suis-je ?
Patrick Donaldson. Dix-neuf ans.
Que suis-je ?
Un être humain à qui l’on a demandé d’aller dans un pays étranger pour y tuer des Asiates – d’autres êtres humains – au nom de mon propre pays.
Et il est quelle heure ?
Quatre heures du matin.
Il regarde la télé et voit des parasites.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (476) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2877 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}