AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les Puissants, tome 1 : Esclaves (23)

Le cœur de Leah battait à tout rompre. C'était bien le dernier d'entre eux à qui elle aurait fait confiance. Le tout dernier. Pourtant, elle devait saisir cette chance, même si ce geste n'était guère plus que celui d'un chat retirant momentanément sa patte du doc d'une souris. Elle étudia le visage de Silyen comme si le clair de lune et la lumière du Don pouvaient révéler ses véritables intentions. Et lorsque celui-ce, peut-être pour la toute première fois, croisa son regard, elle crut y déceler quelque chose. De la curiosité ? Il voulait savoir si Libby pouvait ouvrir le portail. Si elle y parvenait, il les laisserait peut-être passer toutes les deux Uniquement pour la satisfaction d'assister à cet événement - et aussi, certainement, pour contrarier son frère.
Commenter  J’apprécie          20
Un coup de feu retentit et Leah tomba à terre en poussant un cri. Une douleur aussi vive et rapide que la lumière courant dans le portail traversa son corps. Gavar s’approcha sans se presser et se plaça au-dessus d’elle, étendue là, les yeux embués de larmes. Elle avait autrefois aimé cet homme : l’héritier de Kyneston, le père de Libby. Il tenait un revolver à la main.
– Je t’avais prévenue, dit Gavar Jardine. Personne ne me vole ce qui m’appartient.
Commenter  J’apprécie          20
-Le Don des nourrissons se remarque d'autant plus qu'il est incontrôlé. Apparemment, petit, Gavar brisait des assiettes quand notre mère tentait de lui donner autre chose que des bananes écrasées. Il n'a guère changé, en vingt-trois ans.
Commenter  J’apprécie          20
Et puis il y avait eu les prospectus. " NOUS SAIGNONS sous leurs FOUETS", proclamait l'un d'eux. Propagande grossière, avait pensé Bouda. Comme si quiconque maniait encore le fouet de nos jours
Commenter  J’apprécie          10
- On ne peut pas agresser les gens comme ça.
- Tu as tout à fait raison, jeune fille, répondit-il en retroussant les lèvres dans un large sourire carnassier, avant de consulter sa montre avec ostentation et de faire pivoter son poignet vers l'extérieur, pour qu'ils puissent tous voir le cadran indiquant 11H07. Mais j'ai bien peur que depuis 11h du matin que vous n'ayez tous commencé vos jours d'esclavage et légalement perdu votre statut de personne. Vous êtes devenus du bétail de l’État. (Il regarda Daisy.) En d'autres termes plus compréhensibles pour la petite, cela signifie que vous n'êtes plus des "gens normaux" et que vous n'avez plus aucun droit. Plus aucun droit du tout.
Commenter  J’apprécie          10
Bientôt, l'arbre se retrouva complètement dénudé. Noir et squelettique, il tendait tristement ses longs doigts vers le sol, comme s'il voulait ardemment ramasser les vestiges de sa beauté et de sa vigueur, pour s'en rhabiller.
Commenter  J’apprécie          10
Dommages que les gens ne soient pas équipés d'un bouton "off", pensa-t-elle. D'un interrupteur qu'on pourrait actionner pour éteindre les pensées et ses émotions et laisser la mémoire musculaire agir machinalement, nous faire poser un pied devant l'autre. La confusion qui agitait son coeur dépassait les capacités de son cerveau à trouver des solutions. Existait-il un seul problème plus difficile à résoudre que celui-ci dans un manuel scolaire ? Non.
Commenter  J’apprécie          00
- Honnêtement, Jack, ton écriture est atroce.
Celui-ci leva les mains en l'air.
- Que veux-tu que je te dise ? Je suis médecin.
Commenter  J’apprécie          00
On avait un Cluedo, mais on nous l'a confisqué sous prétexte que c'était trop subversif. Faut dire qu'on y liquide des aristos dans un manoir, et que ça peut être un domestique qui fait le coup.
Commenter  J’apprécie          00
Il retira sa main, mais les pétales continuaient à tomber, de plus en plus vite, des fleurs entières se décrochant, parfaites, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent tous les trois avec des pétales jusqu'aux chevilles. Leur parfum suave s'élevait de sol de la forêt en une vague puissante. Sur les branches, des bourgeons verts apparurent, poussèrent et se déplièrent. Bientôt, l'arbre fût couvert de feuilles aussi pleines et épaisses que les fleurs qui les avaient précédées. Malgré son désir de s'enfuir, quelques secondes plus tôt, Abi restait clouée sur place, comme si elle aussi était enracinée.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (604) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4924 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}