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Citations sur Les Wilde, tome 3 : Le parti idéal (22)

La surprise se trouvait sur le mur côté sud, désormais occupé du sol au plafond par une somptueuse tapisserie, un chef-d’œuvre aussi extraordinaire que précieux qui représentait des anges.
Certains étaient par deux, d’autres en groupes, avec des harpes ou des luths. Quelques-uns flottaient seuls dans l’éther. Un spectateur attentif aurait pu les confondre avec de simples flocons de neige virevoltants.
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— La plupart des hommes me font du charme, voyez-vous. Ils me sourient, me font le baisemain et me demandent parfois en mariage. Vous, j’avais l’impression de vous exaspérer, et pourtant vous étiez le seul gentleman de ma connaissance qui semblait faire quelque chose d’intéressant. Chaque fois que j’essayais de vous parler, j’échouais lamentablement. Je me faisais l’effet d’un imposteur, comme si j’essayais de paraître intelligente..

— Mais vous êtes intelligente, Lavinia.

Elle accueillit ce compliment avec un bref haussement d’épaules.

— Mes passions sont considérées comme frivoles. J’adore les bonnets, Parth. Je ne pourrai jamais m’en guérir.

— J’adore vos bonnets. J’adore tous les bonnets. Je vous écouterai parler de bonnets chaque jour de ma vie, et je me considérerai comme l’homme le plus heureux au monde.
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— À l’époque, je m’étais résigné. La mort dans l’âme, j’avais cessé de vous attendre. Et puis, je me trouvais un peu ridicule d’être comme ensorcelé par le rire d’une femme. Aujourd’hui, je suis comblé, avoua-t-il avant d’enfouir son visage dans le creux de son épaule. J’ignorais qu’on pouvait être aussi éperdument amoureux. C’en est même troublant. Le jour où je cesserai de vous attendre, c’est que je serai mort, ajouta-t-il, son regard de braise au fond du sien. Et alors j’attendrai que vous veniez me rejoindre.
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... les doux murmures des couples bruissaient dans les alcôves. Invariablement, les gens y tombaient amoureux ou y devenaient fous de désir, avec les conséquences qu’on imaginait : mariages heureux, réputations ruinées, cœurs brisés.
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Diane s'assit, droite comme un I.

- Je ne suis pas enceinte, s'alarma-t-elle. C'est impossible.

- Alors c'est un miracle, comme celui de la conception de Jésus, fit mine de s'extasier lady Knowe en applaudissant. J'ai toujours voulu être témoin d'un tel prodige. C'est un épisode de la Bible si déroutant, qui suscite tant de questions !

Lavinia ne put s'empêcher de rire.

- Malgré toute l'affection que j'ai pour vous, Diana, je doute que vous soyez une candidate probable à un si grand honneur.

Diana se cala contre la tête de lit avec un soupir agacé.

- Peut-être ne suis-je pas une candidate probable, mais sachez que je suis allée à l'église deux fois par semaine durant toute mon enfance. Lady Knowe, à quoi riment ces questionnements sur la conception et la naissance de Jésus-Christ ?

- Et cet archange ? demande lady Knowe, agitant les sourcils. Celui qui a annoncé la naissance du Christ ? Gabriel, n'est-ce pas ? A la place de Joseph, je me serais posé une question ou deux sur cet être de lumière qui apparaît par miracle dans le boudoir de ma dame.
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Le patronyme de Parth avait beau être Sterling, il n’en était pas moins un Wilde sur tous les plans qui comptaient. Ses parents l’avaient renvoyé des Indes en Angleterre alors qu’il avait cinq ans, le confiant au duc de Lindow qui était devenu pour lui une figure paternelle.
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En temps ordinaire, elle considérait les robes comme de formidables armures, idéales pour braver tous les dangers. Aujourd’hui , même la sublime robe en soie champagne qu’elle portait ne lui semblait d’aucune utilité. C’était pourtant une de ses plus belles toilettes parisiennes, ravissante avec le bouillonné de dentelle qui bordait la jupe et le modeste rembourrage aux hanches qui mettait sa généreuse poitrine en valeur et affinait sa taille.
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Ces prétendants qui pensaient vous convaincre de les épouser avec leurs piètres baisers n’étaient que de pauvres fous.
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Tandis que leurs langues entamaient une lente et tendre chorégraphie, elle comprit une chose essentielle. La question du mariage était secondaire. Ce qui comptait, c’était la confiance. Sa confiance, il l’avait sans restriction. Et son cœur aussi, qu’il le sache ou non. Elle était stupidement tombée amoureuse de lui deux ans plus tôt et, malgré tous ses efforts, n’avait pu se défaire de cette sotte inclination.
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Les sensations de Lavinia étaient comme exacerbées : elle avait une conscience aiguë de la danse lascive de leurs langues, de la main de Parth pressée contre ses reins, du râle étouffé qui s’échappait parfois de sa gorge, du tremblement de son corps contre le sien.
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