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Il était une fois (Eloisa James) tome 3 sur 5
EAN : 9782290058244
374 pages
J'ai lu (21/08/2013)
3.78/5   87 notes
Résumé :
Par une nuit d'orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ébloui, Quin ne peut s'empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s'embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé sa duchesse ? Mais n’est-... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Cette réécriture de la Princesse au Petit Pois ne m'a pas tellement plu car je n'ai pas vraiment adhéré à l'histoire qu'on me racontait. Je ne connais pas très bien le conte original, mais il est évident que l'auteur s'en est beaucoup éloigné même si elle multiplie les références.

Les personnages principaux m'ont bien plu. Leurs caractères ne manquent pas de piquant (en particulier la jeune femme, provocatrice et drôle) et ils forment un couple qui fonctionne bien, entre chamailleries et tendresse.

L'histoire démarre assez lentement, le temps de tout mettre en place, puis le rapprochement amoureux se fait presque sans obstacle, un peu trop vite et un peu trop facilement. La rivalité involontaire avec la soeur jumelle crée un dilemme intéressant qui se résout trop vite à mon goût, tout comme l'opposition de la mère du duc est trop vite surmontée. Tout cela pour laisser le temps à une dernière partie qui est celle qui m'a le moins plu dans le roman

Au final je dirais que la lecture n'est pas désagréable, mais que l'histoire en elle-même n'est pas à mon goût.
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Une série Aventure & Passion absolument savoureuse et cela un peu plus de tome en tome. le titre précédent était excellent celui-ci l'est tout autant !

Olivia Lytton est élevée depuis son plus jeune âge pour devenir Duchesse, promise à un mariage avant même sa naissance, elle s'est faite à l'idée d'une vie maritale sans passion. Surtout que l'heureux élu ne semble pas avoir beaucoup d'esprit. Pourtant, Olivia est tout le contraire de la jeune fille bien sous tout rapport, adorant les jeux de mots et les coquineries, elle surprend et agace par son franc-parler et ses expressions peu vertueuses. Alors qu'elle accompagne sa soeur, probable future fiancée, chez le Duc de Sconce, un orage entraîne un accident de calèche. Elle se présente devant Quin, trempée et plus sauvage que jamais, pour l'avertir du malheur. Ce dernier, froid de réputation, se laisse aller à la chaleur du désir pour cette apparition et l'embrasse…

Une fois encore l'intrigue est centrée sur la romance mise en avant avec deux personnages charismatiques, surtout du côté féminin !

Olivia est un personnage extraordinaire, peut-être irréaliste pour cette époque où les jeunes filles devaient bien se présenter et respecter les codes de la société ? Tout est que ce personnage est plein d'humour, de réparties, de tendresse et de passion. Si en surface, on ne voit que la partie non vertueuse de la jeune femme avec son franc-parler qui donne des maux de tête à sa jumelle ou met mal à l'aise sa mère, ses jeux de mots lubriques qu'elle partage avec les hommes, ses insultes qu'elle invente dans des concours avec le cousin du Duc de Sconce ou encore ces surnoms des hauts membres de la société qu'elle moque s'en vergogne avec sa soeur, la choquant (presque), Olivia est avant tout une femme qui s'est faite à l'idée qu'elle ne connaîtrait jamais une vie de couple passionnée. du coup, elle se réfugie dans ce qu'elle sait faire de mieux et qui l'amuse : faire de l'esprit. Promise à un Duc, de cinq ans son cadet suite à une promesse d'adolescents, elle est formée sous la pression de ses parents nobles non issus de l'aristocratie, la « duchéfication » est tout ce qu'elle déteste, les manières, la tenue, les mondanités, etc… et elle s'y pli sans grande conviction depuis toujours. Elle est d'ailleurs d'une gentillesse incroyable avec son futur époux auquel elle porte une certaine affection et qui à dix-huit ans n'est qu'un gamin sensible aux pleurs et un peu benêt face à sa chienne, Lucie, qu'il adule. Par ailleurs, elle présente un physique tout en formes généreuses, que la société catalogue de « grosse » contrairement à sa soeur jumelle qui porte sur elle, la minceur et l'élégance naturelle. Bref, elle ne semble a priori pas faite pour être duchesse et pourtant, sa destinée ne lui laisse pas vraiment le choix. Alors que son futur époux part à la guerre, elle est invitée à accompagner sa soeur qui doit rencontrer le Duc de Sconce. On peut dire qu'entre le Duc et Olivia, le mot passion prend tout son sens.

Quin est un mathématicien passionné qui passe beaucoup de temps dans son bureau, le nez dans des ouvrages scientifiques et perpétuellement à l'affût de nouvelles expériences et questionnements à élucider. de là, il tient une réputation froide et hautaine. Suite à un premier mariage déplorable, épris de passion amoureuse, le Duc s'est vite mariée avec une femme aux moeurs légères qui l'a trompé à maintes reprises. Depuis elle est morte et Quin ne veut plus revivre d'émotions aussi vives de peur de souffrir à nouveau. Sa mère, pointilleuse sur les bonnes manières, a pourtant décidé de le remarier et a convié deux jeunes filles qui feraient potentiellement de bonnes duchesses. L'apparition d'Olivia, trempée, sauvage, les cheveux collés à son visage, le corps plantureux magnifique joliment moulé par l'humidité imprégnant les tissus de sa robe, le regard vif et la langue aiguisée pour une jeune fille, ont raison de son désir. L'embrasser, voilà la seule réaction qui lui vient à l'esprit quand il la rencontre. Pourtant, c'est la soeur d'Olivia qui est destiné à Quin.

Entre une Olivia prise en étau entre son futur fiancé qui brave les dangers de la guerre (et encore que…) et sa loyauté envers sa soeur jumelle, et un Quin qui refuse d'accepter de ressentir de nouveau des sentiments amoureux, on peut dire que la relation est mouvementée ! L'attirance est indéniable, le désir encore plus ! Quin est curieux de cette femme pas comme les autres, jaloux de sa relation avec son jeune cousin, envieux de ce fiancé parti à la guerre, Olivia est magnifique pour lui sur bien des points, comment lui résister ? Olivia se rend compte qu'un homme peut-être plus qu'agréable à regarder, cette musculature, cette mèche blanche parmi ses cheveux noirs, ses yeux pétillants de malice et d'humour refoulés, Quin l'intrigue, l'attire, paraît être l'homme fait pour elle. Alors on suit ce petit jeu passionnant et passionné entre eux et ces moments de désir volés à l'abri des regards des autres jusqu'à ce que l'amour prenne le pas sur tout le reste. Eloisa James a toujours autant de talent pour nous faire vivre des passions amoureuses qui font du bien.

Qui dit romance historique, dit aussi historique ! Cet aspect est évoqué tout au long du roman par le fait que le fiancé d'Olivia soit parti au sein du conflit entre la France, menée par Napoléon et l'Angleterre. On y entre d'ailleurs plus vivement à la fin du roman pour une partie avec un plus d'action.

En bref, un troisième opus encore très réussi ! Vous voulez de la passion, des joutes verbales pleines d'humour, des personnages charismatiques et vivants, de l'amour ? Alors cette série est vraiment à découvrir !
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Cette histoire-ci commence un peu moins fort que les deux premières, mais une fois que l'on entre vraiment dans l'intrigue, elle est aussi plaisante et agréable à lire.
Georgiana et Olivia sont deux soeurs jumelles, que leurs parents ont élevées dans l'unique objectif de les voir épouser un duc. Elles sont peut-être jumelles, mais ne se ressemblent pas du tout, que ce soit physiquement ou au niveau du caractère. Elles sont toutes deux très belles, à leur façon, mais alors que Georgiana est svelte et gracieuse, Olivia est tout en rondeurs et volupté. Et Georgiana est aussi distinguée et conforme en tous points aux règles de la bienséance qu'Olivia est naturelle, fantasque et rebelle.

Heureusement pour la tranquillité d'esprit de leurs parents, Olivia est promise depuis l'enfance à un futur duc qui est plus jeune qu'elle de cinq ans, et qui, de plus, est un peu simple d'esprit. Mais Georgiana, elle, n'est promise à personne, et n'a reçu aucune demande en mariage, alors qu'elle est parfaite en tous points.

C'est alors qu'une Duchesse douairière décide de choisir une épouse pour son fils veuf. le premier mariage ayant été un mariage d'amour et s'étant très mal terminé, la duchesse veut choisir elle-même sa deuxième belle-fille en lui faisant passer une série d'épreuves basées sur les règles de l'étiquettes et de la bienséance. Dans ce but, elle convoque donc chez elle (et son fils, puisqu'ils vivent ensemble) deux jeunes filles de bonne famille. Georgiana étant l'une des deux élues, elle se rend donc au château de la duchesse douairière accompagnée de sa soeur Olivia.

Bien entendu, le duc tombera instantanément fou amoureux d'Olivia, et sa mère la détestera tout aussi rapidement, alors qu'elle trouvera que Georgiana ferait une épouse parfaite.

Comme l'on sait que, dans les romances, le couple qui tombe amoureux dès le départ finit forcément ensemble, tout l'intérêt de l'intrigue repose donc sur la réponse à cette question : comment l'auteur va-t-elle se débrouiller pour arriver à ses fins ? Et je dois dire que cette question m'a bien titillé les méninges pendant toute ma lecture.

J'ai adoré les joutes verbales entre Olivia et la Duchesse douairière, et entre Olivia et le Duc, dont le prénom est Tarquin mais que tout le monde (sauf sa mère) appelle Quin. En effet, Olivia est dotée d'un sacré tempérament et déteste les mondanités, les chichis et tous les préceptes de bonne conduite dont sa mère l'abreuve depuis toujours. La Duchesse ne jurant que par ces fameuses règles de moralité, cela ne pouvait donc que faire des étincelles entre elles.
Quant au Duc, c'est un jeu de séduction qui se met en place entre lui et Olivia, teinté de double culpabilité pour celle-ci, qui a conscience de trahir à la fois son fiancé et sa soeur en flirtant comme ça. du coup, là, les hésitations et tergiversations habituelles s'expliquent vraiment et ne m'ont donc pas du tout agacées. Mais leur attirance mutuelle est tellement forte, que cela dépasse leur volonté de ne faire de mal à personne. Heureusement, on est dans de la romance, donc tout va bien se finir pour (presque) tout le monde...

Conclusion : Une bonne lecture, agréable et drôle, avec des personnages aux forts caractères et des dialogues vifs et enlevés qui m'ont fait sourire plus d'une fois !
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Voici le troisième tome de la saga Il était une fois qui, pour chaque livre, reprend un conte très célèbre. Cette fois-ci c'est de la princesse au petit pois dont il s'agit et j'avoue à ma grande honte (ou presque!) que je ne connais pas l'histoire originelle, donc je ne peux pas faire de comparaison entre les deux. Néanmoins, étant donné que pour les deux tomes précédents, l'adaptation de chaque conte était très libre, je ne pense pas que celui-ci fasse exception.

Il n'y a qu'à lire le résumé pour savoir que l'on ne va pas s'ennuyer et que l'histoire nous réserve son lot de surprises.
Encore une fois, notre héroïne sort du lot avec une personnalité bien trempée et un refus de se conformer aux règles. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé de l'éduquer comme une duchesse, ce qu'elle est destinée à devenir de part son statut d'ainée. Enfin, il faut vite le dire puisqu'elle n'a que quelques minutes de plus sur sa soeur jumelle qui, elle, représente la parfaite jeune fille de bonne famille, destinée à épouser un duc. Néanmoins, il ne faut pas se fier aux apparences car cette soeur, plus sage, sait tout de même ce qu'elle veut.

Pour Olivia, son avenir est tout tracé car elle est promise à un Duc suite à une promesse faite par son père. Bien sûr tout cela ne serait pas drôle si le Duc en question n'était pas plus jeune qu'elle et surtout un peu simplet. Il y a d'ailleurs une scène au début dans la bibliothèque assez mémorable!
Mais Olivia n'est pas au bout de ses surprises car même si elle s'est résignée à ce mariage, elle va faire une rencontre qui va tout changer.

J'ai bien aimé Olivia qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense et qui, en même temps, est peu sûre d'elle à cause de ses formes qu'elle trouve trop généreuses et qui, à son sens, ne peuvent plaire à un homme.
Mais Quin n'est pas de cet avis et dès qu'il la voit, il tombe sous le charme. Mais tout cela n'est pas aussi simple qu'il n'y parait, vous vous en doutez, et l'auteur n'a pas fini de torturer nos héros, même quand ils pensent avoir enfin trouvé le bonheur.

J'ai bien aimé cette romance mais j'avoue qu'elle m'a moins emballée que les deux précédentes et le tome 2 en particulier. Il m'a manqué un petit quelque chose sans que je sache vraiment quoi. Cela vient peut-être de moi, je ne sais pas. Mais ne vous y trompez pas, cela reste pour moi une bonne romance, agréable et divertissante et je ne lui demandais pas plus.

En tout cas, je recommande cette saga et je ne manquerais pas de lire la suite!
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Olivia n'a rien d'une duchesse telle que le rêve les duchesses douairières ou sa propre mère. Les maximes de bienséance lui paraissent ridicules, de même que toutes les manières affectées que se doit d'afficher une duchesse selon sa mère. Pourvue de formes voluptueuses, Olivia pense être trop en chair puisque sa mère le lui rappelle constamment. Mais comme son destin est tout tracé, elle s'en fiche un peu. En effet, d'après un pacte passé au collège entre son père et un de ses camarades, duc de son état, étant la fille ainé, elle est destinée à épouser le fils aîné du duc.
Or non seulement Rupert a 5 ans de moins qu'elle, mais les circonstances de sa naissance difficile ont fait qu'il est un peu simplet. Pour autant, il est d'une gentillesse exceptionnelle et si Olivia voit d'un oeil morne son futur avenir conjugal, elle se montre d'une loyauté sans faille envers le jeune homme pour qui elle a de la compassion et de l'affection.
De plus, elle sait qu'une fois mariée, elle pourra doter sa soeur jumelle, Georgiana, qui, si elle est le modèle même de la duchesse délicate et réservée, n'en reste pas moins froide comme un glaçon et désargentée, ce qui n'attire pas vraiment les prétendants.
De son côté, Tarquin, qui préfère qu'on l'appelle Quin, sait bien qu'en tant que Duc, il doit se remarier. Mais il a été assez échaudé par son premier mariage qui a été un vrai désastre, surtout pour son coeur. Sa mère est bien décidé à choisir elle-même la future duchesse afin d'épargner à son fils un nouveau chagrin. Pour cela, elle décide d'organiser une sorte d'audition, à laquelle Georgiana va être conviée. Olivia va l'accompagner, avec la complicité de son futur beau-père, histoire d'échapper aux remarques incessantes de sa mère.
Et là, on s'en doute, c'est le drame : Quin est immédiatement attiré par la voluptueuse Olivia.
Sauf que la duchesse douairière n'est pas ravie de ce qu'elle voit, et qu'Olivia est bien décidée à se montrer d'une fidélité et d'une loyauté sans faille tant envers son fiancé qu'envers sa soeur.
Le lien avec le conte original a lieu de deux manières : d'une part, le fait que la douairière veut trouver une VRAIE duchesse pour son fils (comme dans le conte, la reine voulait trouver une VRAIE princesse), d'autre part, à un moment du livre, il y a effectivement quelque chose caché sous une flopée de matelas… mais je n'en dirais pas plus !
On voit venir la fin à trente kilomètres mais ça reste une romance historique, ce n'est pas censé être original sur la fin, tout l'intérêt réside dans comment on arrive à cette fin.
Un bon moment de lecture.
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
II était une fois, il n'y a pas si longtemps...
(ou, pour être exact, en mars 1812) ... une jeune fille destinée à devenir princesse. Bien que, pour ne rien cacher de la vérité, il n'y ait pas de prince dans
l'affaire. Mais elle était promise à l'héritier d'un duc, et du point de vue de la petite noblesse, un diadème vaut bien une couronne.
Le récit commence avec cette jeune fille, avant de se pour-
suivre par une nuit de tempête et une série d'épreuves. Et s'il
n'est pas question de petit pois dans l'histoire, je peux vous
assurer que si vous poursuivez votre lecture, vous découvrirez
bien une surprise au fond du lit : une clé, une puce -voire une
marquise.
Dans les contes de fées, la capacité à sentir la présence
d'une chose aussi insignifiante qu'un petit pois sous son mate-
las suffit à prouver qu'une étrange jeune fille arrivée par une
nuit d'orage est bel et bien une princesse. Dans le monde réel,
évidemment, les choses sont un peu plus compliquées. Afin de
pouvoir occuper un jour le rang de duchesse, Mlle Olivia Mayfield Lytton a survolé presque tous les domaines du savoir
humain. Elle a appris à dîner avec un roi aussi bien qu'un crétin
ou Socrate en personne, et à converser sur des sujets aussi
variés que l'opéra-comique italien ou les nouveaux rouets.
Cependant, tout comme un simple pois sec suffit à attester
l'authenticité de la princesse, un élément crucial fait d'Olivia
une duchesse potentielle : elle est promise au futur héritier du
duché de Canterwick.
Qu'au début de ce récit, Olivia ait vingt-trois ans et soit toujours célibataire, que son père ne possède aucun titre, et que
personne ne lui ait jamais dit qu'elle était un joyau magnifique
a beaucoup moins d'importance. À vrai dire, cela n'en a aucune.
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— Peut-être devriez-vous commencer, suggéra Olivia à son futur mari.
D'un geste de la main, elle désigna la zone globale de l'entreprise.
— Oui. Allons-y.
Tandis qu'elle le regardait, Rupert oscilla d'avant en arrière.
— Un petit peu trop de brandy, grommela-t-il, parvenant néanmoins à se placer où il fallait.
Son instrument ploya. Il le considéra en cillant.
— Ça ne fonctionne pas. Cette partie est censée être facile.
Olivia s'appuya sur les coudes. On aurait cru qu'il tenait une vieille branche de céleri : flexible et - bien que personne n'eût osé l'exprimer à voix haute -flasque.
— Réessayez.
— Je suppose que c'est le bon endroit.
— Oui, assura-t-elle d'un ton ferme.
Rupert retenta l'expérience en marmonnant. Olivia le laissa faire, et comprit soudain qu'il murmurait « dedans, dedans, dedans ». Elle se mordit la lèvre pour ne pas éclater de rire.
Puis déclara au bout d'un moment :
— J'ai entendu dire que ce genre de chose ne marchait jamais la première fois.
Rupert garda les yeux baissés. Il serrait sa virilité avec force, ce qui semblait horriblement inconfortable.
— C'est facile, répéta-t-il.
— Je crois qu'il faut que cela durcisse pour fonctionner, hasarda-t-elle.
Il la considéra en clignant des yeux.
— Savez-vous beaucoup de choses à ce sujet ?
Il n'y avait aucune trace de jugement dans sa question, juste de la curiosité.
— Il s'agit d'une simple conjecture, répondit-elle, luttant toujours contre le fou rire.
— Je pensais que le plus important était la taille.
— C'est ce que j'avais cru comprendre moi aussi, admit-elle avec prudence.
Rupert secoua son sexe.
— Il est gros. Je le sais.
— Merveilleux !
— Mais il ne marche pas. Encore une chose qui ne marche pas, soupira-t-il en le lâchant d'un air découragé.
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Obéissant à son instinct, il fit un pas vers elle, juste assez pour percevoir son parfum. Il s'attendait qu'elle crie, mais elle n'en fit rien.
- Je ne suis pas un domestique, déclara-t-il.
Leurs regards se croisèrent. Le monde logique et raisonnable - celui où il évoluait habituellement - s'évanouit.
- Et vous êtes très belle, ajouta-t-il.
Elle battit des paupières. Et soudain, comme si elle était la femme du pasteur, et lui l'homme qui avait subitement perdu l'esprit, il se pencha vers elle et effleura ses lèvres des siennes.
Elles étaient douces, aussi roses et sucrées qu'une tarte aux framboises. Il l'embrassa très doucement, du moins jusqu'à ce qu'il l'attire contre son torse. Alors, son corps s'embrasa, et le baiser devint âpre et profond. Gémissant intérieurement, il posa la main sur sa joue, lui inclinant la tête afin de l'embrasser encore...
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- Ne sois pas ridicule. Tu es belle. Tu as les plus beaux yeux que j'aie jamais vus. Je ne comprends pas pourquoi les miens sont bruns alors que les tiens sont d'un vert magnifique.
Georgiana étudia sa soeur en fronçant le nez.
- Vert pâle. La couleur exacte du céleri.
- Si mes hanches ressemblaient elles aussi à du céleri, j'aurais vraiment de quoi me réjouir, répliqua Olivia.
- Tu es pulpeuse, insista sa soeur. Une pêche juteuse et sucrée.
- Quel intérêt d'être une pêche quand la mode est au céleri?
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Sa mère lui avait appris dès son plus jeune âge que l'amour... Qu'avait-elle dit exactement?
Que l'amour était un sentiment dangereux et indigne des personnes de leur rang. Signe d'impulsivité et d'une mauvaise éducation.
Cependant, elle n'avait jamais dit qu'il était incapable d'aimer.
Il aimait Olivia, plus que sa propre vie, plus que la lumière, plus que... tout.
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