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Il était une fois (Eloisa James) tome 1 sur 5
EAN : 9782290058091
343 pages
J'ai lu (05/12/2012)
3.55/5   183 notes
Résumé :
Reléguée au rang de simple servante depuis la mort de son père, Kate Daltry vit sous le joug de Marianna, dont la fille, Victoria, est destinée au riche prince Dimsdale. Or, souffrante, Victoria ne peut se rendre au dîner de leurs fiançailles. Il faut à tout prix trouver une demoiselle qui se fera passer pour elle ! Qu’elle le veuille ou non, ce sera Kate…

Source : Songe d'une nuit d'été
Que lire après Il était une fois, tome 1 : Au douzième coup de minuitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (84) Voir plus Ajouter une critique
3,55

sur 183 notes
J'ai beaucoup aimé cette réécriture de Cendrillon qui ne manque pas d'originalité. En effet, l'auteur prend beaucoup de libertés avec l'intrigue originale du conte ne gardant que quelques éléments clés, comme la méchante belle-mère, la pantoufle de verre ou la super-marraine (même si elle n'a pas de baguette magique).

Les deux personnages principaux, Cendrillon (qui s'appelle Kate ici en fait) et le prince charmant, m'ont bien plu. Ils sont attachants, plus modernes que ne le seraient des personnages de conte, avec des préoccupations plus terre à terre, comme la gestion d'un domaine. le coup de foudre entre eux n'est pas immédiat et la jeune femme, sentant la nécessité de se montrer raisonnable, résiste longuement aux tentatives de séduction du prince, ce qui donne lieu à des dialogues piquants, très amusants.

La plume d'Eloisa James est très agréable et elle parvient à créer ici une atmosphère digne d'un conte de fées, avec des personnages excentriques et colorés, un château hors du temps et beaucoup de légèreté et d'humour.

J'ai préféré cette réinterprétation de Cendrillon à celle proposée par Julia Quinn dans le troisième tome de la Chronique des Bridgerton, Benedict, qui m'avait semblé un peu caricaturale.

J'ai donc passé un excellent moment avec la lecture réjouissante de ce premier tome du recueil "Il était une fois…" et j'ai hâte de lire le prochain volume qui revisite cette fois l'histoire de la Belle et La Bête, un de mes contes préférés.
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Avoir des amies qui vous offrent des livres, c'est génial... Vraiment génial. Ça nous permet de découvrir des histoires sur lesquelles on ne se serait pas forcément retourné en temps normal. Ça a été le cas pour ce « Il était une fois ».

Je suis venue à ce livre par hasard, ou plutôt parce que j'avais besoin de faire une bonne action, pour mon karma, vous comprenez. Régulièrement, je vais à la rescousse de livres qui sont noyés dans les profondeurs de ma PAL histoire de gagner des points pour le futur. Et « il était une fois » avait besoin d'être sauvé. Non pas que je l'aie abandonné. Ni même que je l'aie oublié. Non. Ma PAL a un fonctionnement que je ne comprends pas : elle grandit, grandit, grandit sans que j'achète de romans. C'est fou, non ? J'ai une théorie à ce sujet : mes livres se reproduisent. Enfin bref, nous n'allons pas disserter sur la vie sexuelle de ma PAL, gardez juste à l'esprit que j'ai accompli un acte héroïque en risquant ma vie pour ce petit livre en apparence anodin. Promis juré, ça s'est passé comme ça !

Me voilà donc revenue en enfance avec une reprise du conte de Cendrillon. Enfin, pas tout à fait en enfance, c'est une version pour adultes qui nous est proposée. Mais pour adultes ne veut pas dire classé X ! C'est une romance qui respecte l'original, avec ce qu'il faut de sexe et pas de vulgarité. le Prince est un peu tête à claques au début (c'est bien vu de la part de l'auteure), l'héroïne est tout ce que j'aime : dotée d'une noblesse de caractère, d'un sens de l'humour aigu, et porteuse d'un passé bien détaillé... La plume est vraiment efficace... Un cocktail réussi donc pour passer un très bon moment de lecture.

C'est quand même super d'avoir des amies qui offrent des livres... Il y a toutefois un léger problème : il y a quatre tomes supplémentaires. Et j'ai un côté obsessionnel (ça fait deux problèmes) avec les livres que j'ai aimés. Et il y a Monsieur-Mon-Banquier (ça fait trois problèmes). Mais j'ai eu un bon cadeau pour Noël ! Qui était prévu normalement pour acheter un four (oui, je n'ai pas de four... Je sais, c'est étrange. Ne me demandez pas « comment tu fais pour cuisiner ?», la réponse est simple, je ne cuisine pas ou très peu. Les Dieux-de-la-cuisine ne se sont pas posés sur mon berceau)... Résultat : toujours pas de four et une PAL qui a enflé...
Lien : https://lelivrevie.blogspot...
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L'été, j'ai envie de légèreté. Alors entre deux lectures un peu plus denses et conséquentes, j'aime beaucoup me plonger dans des histoires qui ne demandent pas grande réflexion, juste pour me changer les idées. Malgré tout, je reste un minimum exigeante alors même si j'essaye de laisser de côté ma propension à trouver la petite bête dans les romances historiques, je continue à avoir du mal à y trouver du rêve ou même de l'intérêt.
Le cinquième tome (on peut les lire parfaitement indépendamment) ne m'avait pas vraiment embarquée et j'avais surtout été déçue par la soi-disant réécriture de conte de fées, que je cherche encore. J'avais tout de même envie de laisser une seconde chance à cette série tant appréciée et me suis donc lancée dans le premier tome, soi-disant basé sur l'histoire de Cendrillon. Encore une fois, du conte de fées originel, je n'ai pas vu grand chose ; quant à la romance, si elle ne m'a pas fait lever les yeux au ciel d'exaspération, elle ne m'a pas non plus fait rêver. Vite lu, vite oublié.

La situation de base est sans doute ce qui ressemble le plus au conte de fées qui l'inspire. Depuis la mort de son père, la jeune Kate subit les caprices de sa belle-mère Mariana et de sa demi-soeur (par alliance) Victoria, plus bête que méchante. Devant s'occuper du domaine familial et mettant la main à la pâte pour éviter que celui-ci ne tombe en ruine, la jeune femme est bien loin des considérations sur la dernière robe ou coiffure à la mode et son physique peu voluptueux en pâtit de plus en plus. Cela dit, nous sommes bien loin d'une Cendrillon maltraitée par une belle-mère tyrannique, le visage plein de cendres et vivant dans le dénuement le plus complet. Malgré une situation peu enviable, Kate est ici loin de la figure du conte que l'on connait.
L'élément déclencheur survient à cause de trois minuscules roquets insupportables qui défigurent Victoria, la privant du plaisir de faire la rencontre de l'oncle (richissime) de son fiancé. Ne pouvant annuler ou repousser l'évènement, Mariana insiste pour que Kate prenne la place de sa demi-soeur dans l'assemblée, se faisant passer pour elle à l'aide de déguisements plus ou moins crédibles. Les deux jeunes femmes sont aussi différentes qu'un hippopotame et une gazelle, sans compter que la plupart des membres de la bonne société présents lors de la rencontre, ont déjà pu admirer la grande beauté de Victoria. Croire qu'une perruque de mauvais goût et qu'une ou deux robes réussiront à sauver les meubles, c'est quand même un peu gros... mais apparemment, tout le monde (ou presque) tombe dans le panneau. Ridicule.

Evidemment, alors qu'elle se fait passer pour Victoria au bras de son fiancé, Kate va tomber sous le charme du prince Gabriel (l'oncle du fiancé en question) et la situation va devenir un peu embrouillée. Pour ma part, je dois avouer que cette romance m'a laissée de glace.
Alors je ne l'ai pas trouvée improbable ni même mal amenée (contrairement à beaucoup d'autres romances historiques), elle ne m'a simplement fait ni chaud ni froid. Je n'ai ressenti aucune passion, aucune magie dans cette rencontre et dans cet amour naissant. On essaye bien de nous vendre un peu d'exotisme en la personne du prince, grand brun ténébreux qui s'en revient de je ne sais plus quelle fouille archéologique (sa passion) et qui élève en son domaine un éléphant, un lion mal en point et d'autres animaux de la savane africaine... mais franchement, il ne m'a pas fait rêvée. Je n'ai absolument rien ressenti, pas même un petit frisson, pas même un petit émoi. Ce qui est quand même le but premier d'une romance. Eloisa James tente bien de nous émoustiller - l'héroïne et le lecteur - lors de la scène du bal en mettant en place une sorte de jeu pour nous faire languir, mais rien à faire, j'étais complètement hermétique. J'ai donc suivi la progression de cette romance sans déplaisir mais sans grande conviction non plus.

Heureusement, l'héroïne ne tombe pas dans le cliché de l'ingénue idiote qui tombe en pâmoison devant le macho bestial. Merci à l'auteure d'avoir évité ces traits de caractère qui m'insupportent au possible. Alors je n'ai pas vibré avec les personnages mais je n'ai pas non plus levé les yeux au ciel à cause d'eux, et c'est déjà pas mal connaissant mes exigeances.
Le prince Gabriel est fade, je ne reviendrai pas là dessus. de son côté, Kate ne brille pas non plus par son charisme. Déterminée et plutôt courageuse, elle garde la tête haute malgré sa situation familiale ; cela dit, elle accepte la mascarade organisée par sa belle-mère, sans trop se rebeller. Pas stupide mais pas non plus avec une répartie qui ferait pâlir Elizabeth Bennet, c'est une jeune femme assez banale. Au moins, elle a le mérite de ne pas posséder des caractéristiques de super-héroïne et reste crédible. Je suis sûre que l'on peut trouver à s'identifier à elle assez facilement.

Quant au côté "historique" de la romance, il vaut mieux l'oublier. Eloisa James fait un apparté à ce sujet au début (ou à la fin ?) du roman, précisant que comme il s'agit d'un conte de fées, on ne peut pas vraiment l'ancrer dans une époque et une situation géographique. Pour le coup, je suis assez d'accord avec elle et il vaut mieux en rester là, sans chercher coûte que coûte à placer cette histoire sur une ligne du temps et dans un pays précis. Parce que sinon, si vous êtes un minimum historien, vous allez vous arracher les cheveux.
L'auteure fait malgré tout la "bêtise" de nous dire qu'elle voit bien son premier tome se dérouler à l'époque Régence. Horreur, malheur. Personnellement, la première chose qui me vient en tête quand je pense à la Régence (anglaise) c'est les robes à taille empire (à la Jane Austen). Rien que cet élément est évincé en quelques pages. Les personnages féminins portent des robes à taille basse avec corsets et la mode est à l'horrible perruque de couleur variée (et criarde). Excusez-moi, mais imaginer Jane Austen avec une coiffure à la Marie-Antoinette, ça me fait mal.
Donc on oublie les indications historiques et on reste dans l'esprit conte de fées, sans âge et sans lien géographique.

Malgré tout, et pour revenir sur le sujet du conte de fées, j'ai beau chercher, je peine à trouver des éléments appartement à l'histoire de Cendrillon. A part la situation familiale de départ et l'apparition d'une sorte de marraine un peu loufoque (mais qui ne possède pas de baguette et ne transforme pas une citrouille en carrosse), pas grand chose à se mettre sous la dent. C'est donc une nouvelle fois une déception et si le tome suivant (a priori dédié à l'histoire de la Belle et la Bête) est tout aussi éloigné de l'histoire dont il s'inspire soi-disant, j'arrêterai définitivement cette saga.

Finalement, ce qui sauve cette lecture selon moi, c'est l'écriture d'Eloisa James qui, sans être d'un quelconque intérêt littéraire (surtout que je me base sur la traduction), a au moins le mérite de tenir la route, d'être fluide, assez descriptive pour permettre au lecteur de se créer quelques images pendant la lecture et assez rythmée pour ne pas nous endormir. L'ensemble reste simple mais un minimum soigné et c'est au moins ce que j'attends de mes lectures, même s'il s'agit d'une simple romance historique.

Le cinquième tome de la saga ne m'avait pas vraiment convaincue sans non plus m'horrifier, ce premier opus prend le même chemin. Ce n'est pas mauvais, c'est juste décevant sur l'aspect réécriture de conte de fées et ça manque vraiment de passion pour devenir une romance inoubliable. Pas vraiment de charisme dans cette histoire que j'ai parcourue sans grand intérêt et que j'ai déjà totalement oubliée trois semaines plus tard !
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La période des fêtes de fin d'année est toujours l'occasion pour moi de lire des contes ou des réécritures de contes pour me plonger dans la magie de Noël. Et je peux vous dire que j'ai adoré Au douzième coup de minuit. J'avais peur de lire une romance a l'eau de rose et sans grand intérêt mais ce premier tome de la saga Il était une fois se révèle être très prometteur car c'est un vrai coup de coeur.

C'est une jolie réécriture de Cendrillon, une version moderne mais qui respecte très bien le classique que l'on ne présente plus. Bien sur, il y a une très belle histoire d'amour qui grandit au fil des pages, un brin de sexualité jamais vulgaire et surtout bien écrit.

A propos de l'écriture justement, je suis conquise. C'est fluide, ça se lit vite et le lecteur (ou plutôt la lectrice) est très vite pris par le suspense même si grâce au conte, on connaît déjà la fin. Il me tarde maintenant de découvrir les autres tomes d'autant que les critiques sont très élogieuses concernant le tome 2.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Il faut le voir pour le croire, mais oui je suis tombée sur une romance où je me suis amusée! Je craignais le pire au début, car j'ai vraiment eu de la peine à me mettre dedans, mais ensuite... quel régal! Nos deux protagonistes sont passionnants à suivre et à découvrir et j'en ai totalement oublié qu'il s'agissait d'une romance, me laissant emporter par les joutes verbales délectables entre Kate et Gabriel.

Ce que j'ai surtout adoré ici, c'est le caractère de Kate. Elle est le genre d'héroïne que j'apprécie énormément aussi suivre sa relation avec Gabriel m'a beaucoup plu. Ce dernier est plus qu'appréciable, car si au début il joue les tombeurs, il va montrer très rapidement d'autres facettes très touchantes de sa personnalité. L'alchimie qui se crée entre eux est belle et Gabriel est mis au pied du mur, mais fera-t-il le bon choix?

Où l'auteur fait fort, c'est qu'elle nous offre une histoire qui n'est pas mièvre, qui, si elle fait rêver, n'est pas pour autant un récit irréaliste. La décision de Kate est belle et montre la force de son amour, l'inconnu s'immisçant dans un final touchant et émouvant. Ici point d'eau de rose, mais des personnages adultes et matures qui assument leurs choix et leurs obligations, et c'est ce qui a fait que j'ai plongé tête baissée dans cette histoire et que je n'en ai pas perdu une miette.

En bref, j'ai trouvé une romance qui répondait à mes attentes et avec laquelle je me suis régalée! Je suis aux anges et je compte bien poursuivre cette série.
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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Avez-vous déjà entendu parler de Didon et Énée ?
Kate secoua la tête.
— Je ne sais même pas si c’est de l’histoire ou de la littérature. De vous à moi, j’ai été scandaleusement mal éduquée. Je parle un peu le français et j’ai lu presque tout Shakespeare, mais à part cela, je suis une parfaite ignorante.
— Une ignorante incollable sur l’élevage des animaux de ferme, à ce qu’il semble.
— Ma foi, cela peut avoir son utilité. Eh bien, qui est cette Didon ? Elle n’a pas un prénom très élégant.
— C’était la reine de Carthage. Elle s’était éprise d’Énée, mais les dieux avaient décidé que celui-ci devait poursuivre son voyage pour aller fonder Rome. Ce qu’il fit. Folle de chagrin, elle se jeta sur un bûcher funéraire.
— Elle s’est immolée par amour ?
Le prince Gabriel hocha la tête.
— Alors c’est de la littérature, décréta Kate. Aucune femme sensée ne ferait une chose pareille.
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"Je préférerais éviter de me jeter sur un bûcher funaire. S'il te plait, revient moi."

Le pli tomba des mains de Kate. Le coeur battant, elle s'approcha de la vitre et cligna des yeux pour scruter la pénombre.
C'est alors qu'elle aperçut une silhouette masculine qui se découpait contre les hautes flammes . Un homme grand, large d'épaules, qui semblait attendre devant le feu.
Kate s'élança. Elle dévala les marches, traversa l'entrée en trombe, sauta en bas du perron, franchit la rue et pila net à l'entrée du square, la main crispée sur le portillon de fer forgé.
- Gabriel? appela-t-elle d'une voie blanche.
- Bonjour, répondit-il sans bouger. Es-tu venue me sauver?
- Que fais-tu ici? Que signifie ce feu?
- Tu m'as abandonné, tout comme Enée a abandonné Didon.
Kate posa la question qui lui brûlait les lèvres.
- Est-tu fiancé? Marié?
- Non.
Elle poussa le portillon et se rua dans le parc, puis se ressaisit et poursuivit son chemin en marchant avec dignité... avant de franchir les derniers métres qui la séparaient de Gabriel.
- Dieu, que tu m'as manqué ! gémit celui-ci avant de la serrer dans ses bras et de prendre ses lèvres pour un long baiser.
Les secondes passèrent, peut-être les minutes, les heures...
- Je t'aime, murmura Gabriel lorsqu'il consentit enfin à la libérer.
Encore incrédule, Kate fit courir ses mains sur son large torse, ses cheveux, ses épaules.
Moi aussi, répliqua-t-elle dans un souffle. Moi aussi.
Gabriel recula d'un pas et posa un genou à terre.
Katherine Daltry, voulez-vous être ma femme ?
Kate était vaguement consiente que des curieux s'étaient massé de l'autre côté de la grille, les yeux rivés sur eux, mais elle n'en avait cure.
-Oui, chuchota-t-elle. Oui !
Alors, d'un mouvement fluide,Gabriel se releva et la prit de nouveau dans ses bras, lui arrachant un rire de pure bonheure. De l'autre côté de la grille, Kate entendit Henry rire à son tour, puis Léo. Enfin, c'est Gabriel qui émit un rugissement de joie presque sauvage.
- J'ai une licence spéciale, explica-t-il, tout en sortant le document de sa poche.
- Vous l'épousez demain, décréta Henry, qui venait de les rejoindre.
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- Vous perdez la tête, dit-elle à sa belle-mère. Vous ne pouvez pas me faire passer pour votre fille.
A présent, Victoria semblait douter, elle aussi.
-J'ai peur qu'elle n'ait raison, maman. Je n'ai pas réfléchi.
Kate connaissait assez Mariana pour savoir que la lueur qui brillait dans ses yeux était de la rage, mais pour une fois, elle n'en comprenait pas la raison.
-Kate est plus grande que moi, enchaîna Victoria en comptant sur ses doigts. Ses cheveux sont plus blonds, plus longs, et nous n'avons pas du tout la même apparence. Même si elle portait mes vêtements…
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- Vous avez fait ce qu'il fallait, lui assura Henry. Vous lui avez offert l'occasion de prouver qu'il était un homme. Il ne l'a pas saisie.
- Il a des responsabilités.
Henry émit un ricanement ironique.
- Vous serez plus heureuse sans lui. Et vous avez été bien inspirée de ne pas lui dire que vous aviez peut-être une dot. Si vous aviez pu prévoir que celle-ci serait aussi élevée! Vous avez eu assez d'intuition pour comprendre que cela pourrait tout changer, mais que cela aurait été le plus mauvaise raison de vous épouser.
- Je n'ai eu aucune intuition, protesta Kate. J'ai simplement... espéré. Ce qui était parfaitement stupide.
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Donc, vous voulez un gentleman doté d’un confortable manoir et d’un tempérament fidèle. Cela ne devrait pas représenter un défi majeur. J’ai toujours eu à peu près les mêmes critères, mais je dois reconnaître que j’ai choisi des maris possédant mieux qu’un confortable manoir. Quant aux infidélités, s’il doit y en avoir, je préfère m’en charger moi-même.
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