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Il était une fois (Eloisa James) tome 2 sur 5
EAN : 9782290058237
373 pages
J'ai lu (06/02/2013)
3.85/5   154 notes
Résumé :
À cause d’une malencontreuse méprise, la ravissante Linnet Thrynne est déshonorée. Sa tante trouve alors une solution : Linnet épousera Piers Yelverton, futur duc dont personne ne veut. Et pour cause : victime d’un accident qui l’a laissé boiteux et impuissant, il terrorise son entourage de ses fureurs dévastatrices. Puisqu’il n’a aucun espoir d’engendrer un héritier, il acceptera de donner son nom à une femme qui, pense-t-il, porte la vie.
Ce sera l’union de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
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Peut-on qualifier ce roman de romance historique ? J'ai un gros doute. Je ne suis pas adepte du genre mais pour en avoir lu quelques uns je le trouve particulièrement soft et un côté chick lit.

Un lectrice a attisé ma curiosité avec cette histoire de Duc impuissant qui devait faire frétiller ma petite culotte. Soyons réaliste. Quand on lit ce genre littéraire, c'est pour le côté fantasme du XVIIème siècle. J'aime bien de temps en temps à condition qu'ils cochent les cases attendues.

J'ai trouvé une ambiance bizarre dés les premières lignes. Une impression de lire un genre « absurde ». La situation de Linnet est illogique et engendre une séquence loufoque et surréaliste.  Vu que l'auteure crée une sorte de remake du conte original, on se demande si on n'est pas dans la 4ème dimension.

Passons cette bizarrerie... je me suis laissée prendre au jeu. Cette romance loin d'être érotique propose des joutes verbales dont je fus bon public. Les punchlines, je suis preneuse. J'en ai eu pour mon argent.

Un roman sympa qui m'a fait passer un bon moment détente. Les héros m'ont bien fait rire. L'auteure a survolé le côté conventionnel de l'époque. Une héroïne très chick lit qui ne cadre pas trop avec l'historique. Un huis clos qui méritait d'être plus sensuel. Par contre, mention spéciale pour la partie médecine….
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Après avoir beaucoup aimé le tome 1 de la saga Il était une fois, j'étais impatiente de découvrir ce second tome, d'autant que les critiques sont encore meilleures. Je dois avoir des goûts littéraires très différents car pour ma part j'ai trouvais ce tome très mauvais !

On est bien loin du célèbre conte La belle et la bête et ici les personnages sont absolument détestables. Linnet est agaçante et sans aucune personnalité quand a Piers, pour reprendre le terme d'une critique que j'ai pu lire sur le net, il est une pale copie de Dr House. Les personnages secondaires sont sans intérêt.

L'intrigue quand a elle est cousue de fil blanc. Bref passez vite votre chemin, quand a moi, j'espère que les tomes suivants seront bien meilleurs.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Ce deuxième tome de la série "Il était une fois…" m'a moins plu que le premier, Cendrillon. Je n'ai pas retrouvé l'atmosphère de conte qui donnait l'impression que l'histoire se déroulait un peu en dehors du temps et que j'avais beaucoup aimé. D'un autre côté, le roman ne sonne pas vraiment non plus comme une romance historique classique parce que les conventions du genre ne sont pas vraiment respectées (les personnages sont très modernes, ils prennent beaucoup de libertés avec les règles sociales et la moralité sans s'en inquiéter, etc). D'ailleurs le roman démarre en fanfare dans un style des plus absurdes, le seul moyen de faire passer l'exil de la Belle chez la Bête...

Une fois nos deux héros réunis dans le même château, l'intrigue est assez classique : eux qui ne semblent rien avoir à faire ensemble et qui ont du mal à se supporter finissent pas tomber éperdument amoureux, non sans avoir d'abord à surmonter de terribles épreuves (peut-être même un peu trop à mon goût...).

L'auteur s'éloigne vraiment beaucoup de l'intrigue originale du conte La Belle et la Bête. En dehors d'une héroïne extraordinairement belle et d'un héros qui a reçu le surnom de la "Bête" à cause d'un fort boitement et plus encore d'un effroyable caractère, je ne crois pas avoir rien repéré qui fasse partie du conte dont je connais pourtant plusieurs versions (le conte de Madame Leprince de Beaumont, différentes adaptations en dessins animés ou en films ou d'autres réécritures comme Mes nuits ne sont pas les Vôtres, de Dominique Marny). D'ailleurs l'auteur explique dans la postface qu'elle n'a "pas conservé la plupart des détails" et qu'elle s'est beaucoup inspirée de Dr House pour construire son personnage principal.

La Belle et la Bête reste une lecture agréable, même si le récit ne colle ni avec un conte, ni avec une romance historique. J'espère que le prochain tome me plaira davantage : La Princesse au Petit Pois, un conte que je connais beaucoup moins...
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Dans ce tome, on espère une histoire avec les grandes caractéristiques de l'histoire de la Belle et la bête. Personnellement, j'ai de grosses lacunes dans ce domaine, et je ne connais que ceux repris par les studios Disney!

Enfin bref, je m'attendais donc à retrouver une très belle jeune femme, indépendante et qui rêve tout de même du grand amour, qui aime lire, d'un homme malheureux à cause d'un physique difforme, d'un beau palais avec une magnifique bibliothèque, de neige, de bal, d'un petit garçon attachant, et de serviteurs au top, et de jolies roses maudites!

Mais non, en fait, les références sont très éloignées!

Pies est un personnage atypique : un physique désavantagé par un handicap, de l'humour.... On apprend dans les premières pages que cet homme est impuissant, qu'il a une grosse défaillance au niveau d'une jambe. Il est maître d'un château, dans lequel il héberge de nombreux malades puisque c'est un docteur.

Ce personnage est très appréciable! Il tourne son handicap à la dérision, et nous permet de le découvrir à travers des dialogues avec son cousin ou son serviteur plein d'humour!

En parallèle, on découvre Linett, la belle, pulpeuse, et complètement "barrée" héroïne de l'histoire! Elle est fofolle! J'ai explosé de rire dans les dialogues notamment ceux avec son père, ou sa belle mère !

Du coup, son père l'envoie au pays de Galle pour épouser Piers, cette bête! Elle se porte au jeu puisqu'elle sait que sa réputation serait salie si elle restait à Londres! Et quand les deux se rencontrent, une alchimie se fait, mais les deux gardent leur distance et refuse d'accepter ce qui saute aux yeux des autres! Les échanges sont succulents, j'ai vraiment beaucoup rigolé avec ces deux protagonnistes :

L'ensemble des personnages est amusant, l'auteur a vraiment misé sur l'humour pour sortir cette histoire du lot de romance!

Elle ose aussi casser les conventions, en intégrant des pratiques modernes dans un récit "historique"! Ainsi, Linett va se mettre à faire des choses qu'elle ne soupconnait pas avant sa rencontre avec Piers!
Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait plusieurs longueurs au récit, et qu'au final, il n'y a quasiment aucun point commun avec le conte d'origine, si ce n'est la "structure" : une belle femme, un homme portant un handicap, un chateau, un petit garçon attendrissant.... et voilà je crois!

En conclusion, j'ai donc passé un bon moment grace à des personnages hilarants, mais je n'ai pas eu de papillons lors de ma lecture, à mon grand regret!
J'hésitais à lire la suite à cause du fait de ne pas trouver beaucoup de points communs avec les contes, mais vu que je ne connais pas les trois suivants, je pense que ca ne troublera pas ma lecture et que j'en profiterai encore plus!
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J'avais lu, il y a quelque temps, le tome un de la série et je n'avais pas du tout accroché.

Fidèle à mon habitude de laisser une deuxième chance aux séries et surtout parce que je suis toujours curieuse de lire une réécriture de conte, j'ai récidivé avec ce tome qui est le deuxième de la série.

En fait, je ne peux pas vraiment dire que c'était bien mais cela m'a moins déplu que le premier; j'ai même trouvé certaines des interactions entre Linnet et Piers plutôt drôles.
Peut-être est-ce mieux passé car il n'y a aucune référence historique et donc même si ce cadre imaginaire ressemble fortement au cadre dit "régence" des romances historiques, le fait qu'il n'y ait pas de références temporelles explique mon indulgence face aux entorses aux contraintes sociales du temps (l'âge tardif de l'héroïne pour un début dans le monde, ses moeurs pour le moins libérées, par exemple).

Evidemment, il y a néanmoins quelques moments de "suspension of disbelief" (suspension consentie de l'incrédulité , en français) mais bon, c'est un conte de fées.
Du conte originel pourtant, il ne reste pas grand-chose, hormis la grande beauté de la Belle.
Plus de grande soeur jalouse, de père qui enfreint une règle et promet sa fille en échange, de manoir merveilleux et surtout plus de Bête.
L'auteure fait passer la pilule en faisant du héros un boiteux soi-disant impuissant mais évidemment il est beau ou du moins grand, musclé, viril...
On est dans un roman d'amour, que diantre! Il s'agit de faire rêver et non de faire réaliste.
Dommage, j'aurai préféré qu'il ait quelques cicatrices, un handicap vraiment perturbant pour que le coeur même du conte (l'amour de Belle malgré les apparences monstrueuses) soit respecté.
Le surnom de Bête dans le roman est justifié par le mauvais caractère de Piers. Soit dit en passant, on n'en voit pas vraiment de manifestation dans le récit.

Dernier point : selon la quatrième de couverture, l'auteure est professeur d'université, spécialiste de Shakespeare.
Malheureusement, je ne suis probablement pas assez spécialiste pour avoir détecté une quelconque influence de ce fait dans le roman. Il y a bien quelques références aux contes de fées mais à Shakespeare...
De plus, la traduction a dû bien gommer des choses (on va dire ça...).

Au final, un roman d'amour de grande consommation, lisse et se servant une fois encore du prétexte de s'appuyer sur un conte.
J'ai regretté que les contes de fées se finissent bien car j'aurai bien imaginé Linnet rendant son dernier soupir dans son poulailler, histoire de donner un cachet tragique bienvenu à une histoire trop convenue.
Décidément avec ce genre de série, je perds mon âme romantique.

En tout cas, cela m'a donné l'envie d'en lire un troisième pour voir si mon opinion va encore aller en s'améliorant. Je tente probablement le diable!
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
« - Je lui ai dit que je n’accepterais une femme que si elle est aussi belle que la lune et le soleil, continua-t-il. Ce qui est une citation littéraire, au cas où vous l’ignoreriez .Et j’ai ajouté un certain nombre de conditions, dont certaines censées le pousser au désespoir.
– Il est en train de chercher une épouse, déclara Prufrock.
– Pour lui-même j’espère, répliqua Piers, que cette nouvelle laissa indifférent. Encore qu’il a attendu un peu longtemps. Les hommes de son âge n’ont plus les couilles de leur jeunesse, si vous voulez bien excuser la vulgarité de cette vérité, Prufrock. Dieu sait que vous avez une sensibilité plus délicate que la mienne.
-C’était le cas avant que je commence à travailler pour vous, précisa Prufrock en ouvrant la porte de la bibliothèque d’un geste théâtral. »
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- Vous savez, dans le salon, après votre départ, elle m'a supplié de l'épouser. Elle m'a dit qu'elle se moquait de se ridiculiser à cause de moi, parce qu'elle m'aimait.
Comme son père se contentait d'opiner, il enchaîna.
- Mais, apparemment, tout cet amour dépendait de sa capacité à me dominer par sa beauté... ou quelque chose de ce genre-là.
- Ou de son désir d'être assez bien pour toi, suggéra son père. Je n'ai jamais décelé chez Linnet la moindre intention de te dominer.
Piers éclata d'un rire mordant.
- Assez bien pour moi? Pour un estropié au caractère de cochon et à la langue de vipère?
- C'est toi qu'elle veut. J'ai l'impression très nette que tu es le seul homme qu'elle ait jamais voulu, alors qu'elle a été courtisée par les célibataires les plus en vue. Je ne pense pas que, parmi eux, il y ait eu beaucoup de caractères féroces.
- Ce sont des imbéciles, tous autant qu'ils sont, grommela Piers.
- Tu rejoindras cette cohorte si tu la laisses partir.
- Je n'avais jamais osé imaginer quelqu'un comme elle. Ou une vie avec quelqu'un comme elle.
- Ce n'est pas une raison pour t'abstenir d'oser, à présent qu'elle est devant toi. Il y a quelque chose quand vous êtes ensemble...
- Elle est comme la moitié, avoua Piers, la tête baissée. La moitié de moi-même, bon sang!
Son père posa la main sur son épaule.
- Va le lui dire.
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- Si tu me l'avais demandé, je te l'aurais dit. Mais comme tu refusais de me parler, j'ignorais que tu avais une crainte aussi ridicule.
Il avait rarement vu une moue aussi butée que la sienne.
- Le pire, poursuivit-il sans la regarder, c'est que tu as perdu confiance en moi. Tu disais que tu m'aimais suffisamment pour accepter de te ridiculiser. Mais tu n'as même pas eu le courage de t'exposer à une infime humiliation. Tu ne voulais pas me voir en privé de peur que je me moque de toi; et tu ne voulais pas me voir en public pour ne pas subir l'humiliation d'être vue par Prufrock.
Cette fois, ce fut lui qui s'allongea, le bras sur les yeux. Devant la peine manifeste de Piers, Linnet fut incapable de réfléchir de manière rationnelle.
- Je t'aime, affirma-t-elle. Mais je ne peux pas devenir duchesse en ayant cette apparence. Je ne veux pas que qui ce soit m'épouse par pitié. Et je ne peux pas me marier avec toi si je suis une horrible...
- Bête? proposa-t-il. C'est le mot que tu cherches?
- Non.
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— Ensuite, quand elle a fini par s'enfuir en France -en m'emmenant avec elle, Dieu merci -, il a demandé le divorce, poursuivit Piers. Il a proclamé urbi et orbi qu'elle le trompait et s'était sauvée avec le jardinier. Ce qui, au passage, n’était pas la vérité. Notre jardinier avait au moins quatre-vingts ans, et il n'aurait pas survécu à une telle excitation.
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- Est-ce que c'est à cause de votre boiterie que vous marchez ainsi? s'enquit-elle en élevant la voix.
- A votre avis? répliqua-t-il en s'immobilisant. Vous supposez peut-être que je tangue comme un marin ivre pour le plaisir?
- Je ne faisais pas allusion au tangage, mais à cette manière de détaler dans le couloir comme une fille de cuisine effrayée par le maître queux.
L'espace d'un instant, il demeura figé sur place. Puis, à la grande surprise de Linnet, il éclata d'un rire qui ressemblait à un jappement enroué - ou rouillé faute de servir.
- Les couloirs m'ennuient, dit-il.
- Le dos des gens m'ennuie.
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