Ce qui nous consume, tome 3 : Fashion Week de Milan

Ce troisième tome m'a moins transportée que les deux précédents. Je pensais découvrir l'évolution de la relation entre Ophélie et Evan mais leurs soucis ont pris trop de place. Je ne ressentais pas l'alchimie entre les deux héros contrairement aux deux autres tomes.

Ce dernier volume nous permet tout de même de comprendre le lien unique qui les unit. Ils s'entraident dans leurs difficultés. Leur couple ne tient qu'à un fil mais il arrive à tenir bon contre vents et marées. J'ai aimé ce point.

Les intrigues se sont multipliées. La douceur des premiers tomes a pris une tournure plus noire. C'est peut-être ce qui m'a dérangée. L'identité de Mygale ne m'était plus inconnue depuis le tome précédent donc l'intrigue autour d'elle a traîné en longueur. En revanche, le plot-twist final était original et inattendu.

La plume de l'auteur est toujours aussi agréable à lire, ponctuée d'un humour dont je raffole et de jeux de mots cocasses.

En résumé, ce tome ponctue une saga qui m'a beaucoup plu dans l'ensemble avec des personnages bien développés à qui on peut facilement s'identifier. Cette histoire séduit par son originalité.

Autant j'avais vraiment apprécié le premier tome, le deuxième un peu moins, et ce troisième volet est celui qui m'a le moins convaincu. Même si j'ai moins apprécié ce dernier volet, je suis contente d'avoir lu l'histoire de Ophélie et Evan jusqu'à la fin. Peut-être deux opus plutôt que trois auraient été préférables même si ça ne colle pas avec les trois fashion weeks.