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3,68

sur 95 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'aurais aimé dire du bien de ce roman, persuédée qu'après « Préférer l'hiver » que j'ai adoré, je retrouverai une histoire passionnante servie par une plume ô combien élégante et poétique.
La déception fut grande car, cette fois-ci, rien n'a fonctionné. Je me suis ennuyée dès les premières pages.
Cette mère de famille inquiète pour sa progéniture m'a agacée, j'ai eu grande envie de descendre de la voiture qui emmène la tribu vers son lieu de vacances.
« Les Bordes » est la propriété familiale où tous se retrouvent le temps d'un week-end. On sent dès le départ que Brune n'y est pas la bienvenue. Ses beaux-parents ont du mal à cacher leur hostilité à son égard.
Peu à peu l'atmosphère devient étouffante pour l'héroïne, mais aussi pour moi, pauvre lectrice engluée dans cette histoire que je trouve insipide.
L'action peine à décoller. On tourne en rond.
Aurélie Jeannin se répète, d'une phrase à l'autre, j'ai souvent l'impression de lire la même chose.
L'écriture n'a pas davantage retenue mon attention. Je l'ai trouvée tout à fait banale, tellement loin de celle qui m'avait bouleversée dans le premier opus de l'auteure.
Les rendez-vous manqués ça arrive, dans la littérature comme dans la vraie vie, ce n'est pas pour autant que je ne m'intéresserai pas à son prochain roman.
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Que dire de ce roman ? Une femme Brune Borde, mariée, deux enfants, juge d'instruction est au bord de la crise de nerf alors qu'elle arrive sur les terres de sa belle famille dont elles portent le nom, les Bordes, propriété où elle n'est pas la bienvenue, où elle ne s'y sent pas à sa place ? Une mère submergée par son rôle et par le doute qui s'installe en elle à chaque heure sur la manière dont elle s'occupe de ses enfants, sur l'amour qu'elle leur porte, sur sa relation à son mari ? Oui c'est tout cela et c'est peut-être autre chose mais que j'ai eu du mal à arriver au bout et à en saisir tout le sens. J'attendais qu'une lueur d'intérêt s'éveille en moi et même si en fin d'ouvrage un événement du passé peut en partie expliquer tous ces malaises ou que la maladie dont elle souffre, la prosopagnosie (elle ne reconnaît pas les visages) l'isole dans une sorte de brouillard, que ma lecture fut laborieuse.

Je viens de prêter attention à l'illustration de la couverture et n'avait pas vu qu'au milieu des feuillages qu'un reptile s'y glissait. Peut-être que le ver est dans le fruit de cette narration. L'écriture par petites phrases m'a gênée même si elle voulait être représentative de l'état de stress de l'héroïne, ses atermoiements m'ont lassée, cela tourne en rond et j'avais envie de la secouer et au-delà de ces considérations je n'arrivais pas à m'intéresser à cette femme. L'évocation de son passé m'a surprise par le choix de vie qu'elle a fait et tout cela m'a semblé finalement un peu comme un patchwork d'idées et d'orientations jetées comme cela pour en faire un récit féminin sur fond de charge mentale sans oublier en fond une vague affaire de secte qu'elle instruit et qui se retrouve là, par bribes et dont on ne comprend pas vraiment ce qu'elle vient y faire. 

Autre question qui me vient : une juge d'instruction peut-elle avoir du discernement dans ses jugements quand elle se trouve dans un tel état psychologique ? 

Je ne dis pas que ce n'est pas un bon roman mais il n'est pas pour moi par sa forme, par l'écriture et j'ai résisté à l'envie de l'abandonner uniquement parce que la curiosité me poussait à découvrir la fin, pour avoir presque confirmation que, non, ce livre n'est pas pour moi.  Peut-être parce qu'il y a eu pléthore de romans sur ce thème (et ce n'est pas inutile de parler de ce sujet) mais je n'ai rien ressenti alors que j'aurai pu avoir de la compassion pour cette femme au bord du burn-out et je la quitte en la laissant à son désarroi, à ses choix.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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bah c'est encore raté pour moi... Je n'avais pas accroché au premier roman "Préférer l'hiver", trop contemplatif, trop répétitif.
Ici même défaut, on comprend assez vite que Brune est une mère anxieuse qui a tout le temps peur pour ses deux enfants. Et tout le roman, elle décrit cette peur, il ne se passe rien. Pourtant, le cadre, le métier de l'héroïne et les deux premiers chapitres donnent une impulsion pour de l'action à venir mais... non.
Je me suis beaucoup ennuyée. Je pense que ce genre d'écrit n'est pas fait pour moi.
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Brune est juge d'instruction et mère de deux enfants, hilde 8ans et garnier 4ans. Elle adore ses enfants, mais elle est angoissée en permanence pour leur sécurité et son comportement avec eux est souvent déroutant. Son métier la conduisant à juger des affaires où figurent des enfants et sa prosopagnosie expliquent la tension extrême qui l'habite. Elle est mal dans sa peau et s'enferme dans ce qui ressemble à une psychose qui l'éloigne de son environnement, de sa famille, de son mari. le week-end passé dans la ferme de ses beaux parents (les bordes) illustre ses difficultés et transforme des moments qui devraient être agréables en cauchemar. L'écriture, qui s'inspire peut-être de son univers mental dérangé est pénible à lire, et le lecteur est sauvé par un texte court qui ne prolonge pas trop le malaise.
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Les Bordes, d'Aurélie Jeannin

Brune est mère. Et femme. Et juge. Et seule, souvent. Seule face à ses angoisses, face à ses enfants, face à sa belle-famille. Débordée, épuisée, à fleur de peau. Brune est tout ça et se voudrait mieux, meilleure mère, meilleure femme, meilleure tout. Elle rêve de perfection, celle que l'on croit voir chez les autres, mais se rend compte que les journées ne sont pas étirables et que la tête non plus. Que l'on ne maîtrise pas tout. Mais elle s'en veut quand même, de ses craquements, de ses fêlures, de ces moments où le vernis cède et où le bois brut apparaît. Elle aimerait être la mère formidable que les dessins et les photos nous vendent autant que notre éducation. Elle aimerait se défaire de ses peurs, lâcher la bride, mais rien n'y fait. Elle est imparfaite et n'y peut rien. Elle aime et déteste. Se méfie. Se replie. Réfléchit. Appréhende. Trop. Sans cesse.
Et puis ce week-end-là, et l'angoisse de plus qu'il crée. Ça monte à fleur de peau. Ça de plus. Deux jours avec la belle-famille, deux jours de mépris et de reproches muets. Deux jours de regards qui disent et de bouches cousues. Deux jours d'hostilités là-bas, aux Bordes, là où les êtres sont aussi rêches et blessants que le décor. Elle le voit, le sait, le sent. le danger est partout où se pose son oeil de mère. Et le lecteur suit. Et s'inquiète. Peut-on vraiment, tout le temps, protéger ses enfants ?
Alors on inspire et garde, ne relâchant ni le souffle ni l'attention. En ouvrant la première page, sans le savoir, on a plongé. S'en suit alors l'apnée dans la bulle sombre, entre encre et fumée, dessinée par Aurélie Jeannin. La dernière page tournée, on respire enfin. Presque. Juste assez pour dire que c'était vraiment bien.
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