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C'est un album pour la jeunesse (!)

Qui parle d'un homme avide se prénommant Fausto.
Et d'une fleur simple.
Et d'un mouton gentil.
Et d'un arbre souple d'esprit.
Et d'un lac qui d'abord avait fait la sourde oreille devant cet homme avide avant de lui céder à son tour.
Et d'une montagne, fière et solide, mais qui elle aussi s'inclina.
Et d'un océan. Grand. Profond. Fort. Mais humble et surtout doté d'une grande sagesse.

C'est un album pour la sagesse (!) Un album qui donne à réfléchir.
C'est aussi une fable en images. Une belle fable. Avec de belles images. Qui mérite un joli point d'exclamation.
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Ah ! mais qu'il est bon cet album ! qu'il est bon !
Fausto est un drôle de bonhomme qui pense que le monde entier lui appartient, et qui a un fichu caractère. Il décide faire l'inventaire de ses biens, et au début tout se passe bien, personne ne proteste, ni la fleur, ni le mouton, ni l'arbre... Un début de résistance ? Fausto montre qui c'est le patron et le "bien" se résigne. Jusqu'à l'Océan...
Graphiquement déjà, c'est moderne, vif, expressif, simple et efficace. Pas de fioritures, juste les éléments sur fond blanc. La mise en page et son rythme sont bien joués eux aussi, avec parfois des pages sans texte voire même sans illustration. Il faut oser ! surtout quand on connaît le style souvent foisonnant de l'auteur. Il peut même y avoir juste 1 seul mot sur une double page. La lecture en est rythmée naturellement.
Et que dire de la fin ! C'est drôle et cruel, sans excès, simplement, évidemment.
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"Le destin de Fausto", c'est celui de l'être humain.
Il arrive, sur de lui, et s'approprie tout ce qui l'entoure par la seule force de son (mauvais) caractère. Il ne connait ni ne respecte pas les éléments qu'il rencontre ? Qu'importe, ils sont à lui.

Jusqu'à ce que l'océan lui résiste et que Fausto retrouve sa place légitime. Pour savoir où elle se situe, il faudra lire cette fable maligne qui invite à la réflexion. J'ai aimé les illustrations minimalistes qui prennent peu à peu en ampleur et le jeu de la mise en page.
Encore une incontestable réussite d'Olivier Jeffers !
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Il est sympa ce monsieur Fausto, il pointe les trucs du doigt et il se les approprie comme ça. Et si le truc résiste, il se fâche tout rouge et tape du poing et c'est plié, c'est à lui. Oui, mais voilà, est-ce qu'on peut tout posséder, même en se fâchant très fort ? Je n'en suis pas sûre.

Un album épuré très sympa, avec un message et un ton que j'aime beaucoup. Parce que n'avoir jamais "la certitude d'avoir assez", quand on a déjà ce qu'il faut, ça vous empêchera toujours d'être heureux, heureuse. C'est simple à comprendre et bien mis en valeur dans cet album.
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Fausto décide un beau jour de compter ce qui lui appartient. La fleur, le mouton puis l'arbre se soumettent à leur propriétaire. La montagne fait front devant la colère de Fausto mais finit par s'incliner aussi, de même avec la forêt et le lac. Fausto veut toujours plus et décide d'affirmer son autorité de propriétaire à l'océan.

Un construction originale, l'auteur appose son trait à des dessins nets me faisant penser aux personnages des années 50, alternant avec des pages blanches où apparaît quelques mots ou le personnage. J'avais déjà beaucoup aimé son ouvrage Nous sommes là, notes concernant la vie sur la planète Terre, je retrouve donc cette façon de donner une leçon de morale sans vraiment le faire.

Un bon rythme de lecture et un récit qui a drôlement intrigué mon petit lecteur qui a suivi l'épopée de Fausto en fronçant les sourcils, et la disparition du personnage l'a un peu déconcerté. On voit très bien où l'auteur veut en venir et ce livre est une très belle entrée en matière pour expliquer aux jeunes lecteurs que l'on ne peut pas tout s'approprier même en se mettant en colère.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Des albums jeunesse d'Oliver Jeffers, le Destin de Fausto est certainement le plus adulte de tous, celui qui semble s'adresser bien davantage aux parents qu'aux enfants. Avec des dessins minimalistes, des couleurs éthérées et un texte qui ne s'encombre pas de futilités, le Destin de Fausto revêt des allures de conte cruel au propos assez radical. Fausto est un homme lambda qui croit que tout lui appartient. Un jour, il décide d'aller faire l'inventaire de tout ce qu'il possède : devant son impétuosité et son orgueil démesuré, la fleur, le mouton, l'arbre, le lac et la montagne finissent par se soumettre, en devenant la propriété de cet être insatiable. Mais lorsqu'il fait face à l'océan, immense et insaisissable, l'homme est confronté à sa vanité et à sa petitesse. À travers ce protagoniste antipathique et mégalomane, Oliver Jeffers combat vivement l'idée de l'être humain comme espèce dominante, dans une fable politique et écologique à la puissance remarquable. Une leçon de vie bouleversante pour ne jamais oublier que Mère Nature n'a pas besoin de nous pour exister et prospérer en paix.
Lien : https://airsatz.wordpress.co..
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C'est l'histoire d'un homme, Fausto, qui pense que tout lui appartient : de la simple fleur à l'immense montagne, rien ne l'arrête dans sa quête de possession. Rien ne l'arrête, sauf l'océan. L'océan a pourtant bien essayé de dire à Fausto qu'on peut posséder sans aimer, mais que pour aimer, il faut comprendre l'autre… L'océan a essayé, mais Fausto n'a pas compris… et il paiera de sa vie son obsession de la possession.
Un album très fort, magnifique, qui résonne avec les problématiques de consommation et d'environnement soulevées aujourd'hui, et qui suscitera nécessairement des échanges profonds avec les jeunes lecteurs.
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En voilà un adulte qui pique des colères pour que tout lui appartienne ! Cette situation pourrait presque porter à rigoler vu la ressemblance avec les jeunes enfants si Oliver Jeffers n'en profitait pas pour dénoncer la société actuelle qui s'approprie la nature...
Une fable écologique donc, dans laquelle on retrouve les préoccupations chères à l'auteur ainsi que son style de plus en plus épuré que ce soit dans le texte ou dans les images.
A découvrir sans attendre.
Lien : http://boumabib.fr/
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Un jour, un homme décide de faire l'inventaire de ce qui lui appartient : les fleurs, les montagnes, les arbres : rien ne lui résiste. Jusqu'à ce qu'il se confronte à l'océan, qui est bien décidé à ne pas céder à cet homme impétueux et égoïste.

Un très joli album, qui parle d'une nature qu'on ne peut ni posséder, ni dompter à sa guise.

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C'est l'histoire d'une fleur, d'une montagne d'un lac et d'un océan.
Mais c'est l'histoire également de Fausto un homme qui se croyait important. Tellement important qu'il pensait que tout lui appartenait.
Cela ne lui suffit pas, il fallait que la fleur, le lac et la montagne se soumettent.
Mais l'océan ne l'entendait pas ainsi, il faut des valeurs comme l'amour,comme essayer de comprendre. La colère ne sert à rien et même peut être néfaste pour la personne.
la fin est tragique et cruelle mais simple parce que c'est le destin de Fausto.

J'aime beaucoup la puissance des mots. L'auteur rythme l'histoire de manière subtile : des pages blanches qui permettent de faire une pause pour réfléchir, des touches de couleurs tel un cachet.

Les illustrations sont minimalistes.
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