Tête brûlée

Lorsqu'une femme, journaliste reporter témoigne de sa passion, des dangers encourus et de la force qui la porte par-dessus tout. Frôler la mort pour pouvoir raconter. Catherine Jentile fait partager son quotidien au delà du terrain et de ce qui paraît à l'écran lors de ses interventions. Il en faut de la passion pour accepter les contraintes inhérentes à ce métier. L'adrénaline fait tout passer, même la phobie de l'avion. Restent pourtant des souvenirs, des images indélébiles, des traces de l'horreur souvent côtoyée. le prix à payer pour témoigner.

Catherine Jentile raconte sa vie de journaliste, des balbutiements jusqu'au professionnalisme pointu.

J'ai été un peu gênée par l'impression d'accumulation de notes, sans réel fil de réflexion ou de narration, plutôt comme liste de souvenir et de réflexions au fil de sa pensée.

J'ai été impressionnée par certains de ces exploits (elle s'est introduite en douce et a fait un reportage dans le camp palestinien de Chatila !!!). Elle apparaît comme une humaniste et sa verve pousse le lecteur à l'indignation si ce n'est à la révolte.

J'ai été touchée par l'hommage qu'elle rend à sa maman, qui était une humanitaire, exemple de courage et d'abnégation, par la relation à "ses morts", malheureusement nombreux en tant que reporter de guerre.

Intéressant.