Plon est une maison d`édition française fondée en 1852 par Henri Plon et ses deux frères. Les publications sont principalement orientées vers l’histoire politique, la littérature et les sciences humaines, à travers les collections Documents et Mémoires, Romans, Feux Croisés (littérature étrangère), Terre Humaine et Romans jeunesse.
Ce second tome aura eu raison de ma motivation. Cette série, bien qu'interessante, est par trop politique.
Il faut reconnaître le style et le travail de recherche de l'auteur mais je trouve qu'à part les différents complots, il ne se passe pas grand chose de trépidant dans cette trilogie.
C'était déjà mon constat avec "Imperium", le tome 1 et j'avais espéré une amélioration avec "Conspirata" puisqu'on annonçait le meurtre d'un enfant
Ce meurtre n'est, en vérité, pas l'objet du roman. Il ne sert, en fait, qu'à formaliser un Xieme complot.
Ce qui rend la lecture encore plus difficile, c'est le fait que les ennemis d'hier sont les amis de demain même dans le chef de Cicéron.
Cette trilogie n'était pas pour moi.
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C'est un roman qui a le mérite de m'avoir appris une partie de notre Histoire que j'ignorais totalement : le camp des Milles, basé à Aix-en-Provence et où étaient enfermés des allemands qui avaient fui leur pays et donc le régime d'Hitler. Des opposants au 3ème Reich.
L'histoire entre Margot et Leo est vraiment belle. Ces deux personnages sont très beaux, très forts et l'abnégation de Margot m'a beaucoup touché.
La plume est vraiment belle et j'ai aimé le rythme imposé par Ariane Bois. Les chapitres sont courts et ce roman se lit vraiment bien. Je le recommande à tous les lecteurs avides de savoir et passionnés d'Histoire.
Résumé :
Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein voit sa vie basculer quand Hitler arrive au pouvoir. Réfugié sur la Côte d'Azur après avoir combattu pour la liberté en Espagne, la guerre le rattrape. À l'été 40, il est envoyé aux Milles, camp d'internement situé à sept kilomètres d'Aix-en-Provence.
Leo n'a qu'une idée en tête : s'échapper par tous les moyens. D'échecs en vaines tentatives, il finit par rencontrer une volontaire marseillaise d'un réseau de sauvetage, juive elle aussi, Margot Keller. Alors que leurs efforts conjugués paraissent porter leurs fruits et annoncer la liberté, l'été 42 arrive, meurtrier et cruel, faisant vaciller leurs espoirs. Mais les deux amants semblent croire à l'impossible...
L'usine de tuiles des Milles verra passer 10 000 étrangers, en majorité juifs. Un lieu de détention effroyable mais aussi un centre de culture, de création, peuplé par des intellectuels et des artistes opposés au nazisme, dont Max Ernst et Franz Hessel. Une histoire encore très peu connue, l'ouverture au public du site-mémorial datant de 2012 seulement.
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Quand je vois tous ces commentaires élogieux, je me dis que j’ai forcément du passer à côté de quelque chose.
Alors déjà, on est sur une erreur de contexte. Pour moi, on était sur un ouvrage récent, et non pas quelque chose des années 90. Rien que ça, ça impacte ma lecture (dans tous les sens du terme). Note à moi même : me renseigner sur ce que je lis.
Du coup, j’ai trouvé cela trop sombre, et je suis restée sur ma fin pour pas mal d’intrigues. Alors certes, le parallèle entre l’amour du grec ancien et les tragédies est indéniable. Mais certains passages étaient mal équilibrés à mon goût (trop longs, voir carrément inutiles), certains passages juste choquants sans spécialement ajouter de la valeur, et la fin trop abrupte. Dommage! P
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