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3,59

sur 60 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Kayo est une jeune japonaise qui a tout pour être heureuse : elle épouse son premier amour, qui va vite construire une carrière solide dans la banque et ils ont deux beaux enfants. Mais Kayo va très vite devenir totalement dépendante de son désir des belles choses : sacs, chaussures, vêtements haute couture... Tout est, pour elle, à acheter et à avoir dans sa garde robe. Elle possède au départ une belle somme d'argent donnée par sa mère, mais elle va très vite dépenser beaucoup plus et se mettre dans une situation qui n'accorde aucun retour en arrière...
Ce roman n'est pas un livre comme les autres, il ne s'agit pas ici de décrire la vie d'une accro au shopping ou d'une femme superficielle qui ne veut que de belles choses... On sent tout le malaise de Kayo, on est submergé par sa descente aux enfers et on a beaucoup de mal à ne pas pouvoir la prévenir de ce qui l'attend. C'est une héroïne attachante et dont la solitude nous attriste vraiment... Une écriture fluide couronne le tout et j'ai passé un bon moment de lecture.
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"Cette histoire aurait pu tout aussi bien se dérouler à Paris, Londres ou Delhi ; dans n'importe laquelle de ces capitales où prévaut le culte de l'apparence et du luxe, où la pétillante ivresse du shopping peut se transformer en drogue, et le paradis en enfer. Car le club des passionnées de beauté compte des alliées dans le monde entier." Certes, oui, mais jusqu'à un certain point. La beauté du diable est avant tout le portrait d'une femme japonaise d'aujourd'hui, délaissée par son mari et qui va sombrer dans la dépendance. Une véritable "shopaholic", addiction qui va la conduire à mentir, s'endetter et, bien pire encore. Ce roman sur la condition féminine au Japon est écrite par une indienne, Radhika Jha, laquelle y a passé 6 ans de sa vie. Si le livre est nippon jusqu'au bout des ongles vernies de son héroïne, il n'en conserve pas moins un très léger recul, presque imperceptible, le regard d'une étrangère sur une société plus que jamais patriarcale. D'une certaine façon, les temps n'ont pas tellement changé depuis les années 50 quand apparaissaient sur les écrans certains (superbes) films féministes de Kenji Mizoguchi ou Mikio Naruse. le livre est un peu inégal, cependant. Répétitif, parfois, heureusement traversé de scènes magnifiques comme celles du temple. le personnage le plus fascinant est celui de Tomoko, l'amie suicidée de la narratrice, une "fashion victim" dont le vice cache une dépression et une solitude profondes. Son ombre plane constamment au-dessus de celle qu'elle a poussé vers un bonheur éphémère et les voies de la perdition. Femme de diplomate, Radhika Jha vit désormais à Pékin. Son prochain roman nous contera t-il l'émancipation de la femme chinoise ? Même en émettant des réserves sur La beauté du diable, on demande volontiers à lire.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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J'ai trouvé ce livre vain et creux, d'un sujet avec lequel on aurait pu dénoncer, j'ai rencontré une fable superficielle qui ne dénonce finalement pas grand chose. Déçue
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Au delà de la description de l'addiction aux achats qui pourrait, au demeurant ,être l'addiction à tout autre chose ,car les addictions ont peut-être un même ressort psychologique ? (mais je ne suis pas clinicienne !)
Pour avoir moi-même vécu à Tokyo quelques années je ne peux qu'être d'accord avec l'auteur dans sa description de la famille japonaise ,du carcan social, des exigences de réussite ,de cette folie dépensière aussi . Je me souviens avoir été stupéfaite de voir, dans les rues de Tokyo, tant de jeunes japonaises chargées de grands sacs d'enseignes luxueuses .C'était dans les années 2000 et à Paris où je vivais auparavant et encore maintenant d'ailleurs, on ne voyait pas cette surabondance d'achats. à part au moment des fêtes
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