AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 267 notes
5
60 avis
4
33 avis
3
26 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Eh bien pour moi, ce roman est une déception. le style est froid, plat,sans affect .l'histoire est banale, une histoire de couple qui ne tourne plus rond. L'autrice nous fait un inventaire de tous les problèmes societaux que l'on peut rencontrer. Adultère, troubles alimentaires, anorexie, harcèlement à l'école, migrant sans papier, jeune handicapé, et je tairai le dernier pour ne pas spoiluer la fin. Mettre tous ces problèmes dans le même roman c'est un peu forcer la dose, on sort de l'un pour tomber dans l'autre et tout est effleuré, rien n'est approfondi. Ce qui laisse une sensation d'inachevé, de superficiel.
Je n'ai pas été embarquée, ni par le style, ni par le sujet, je suis restée sur le quai. Ce roman ne sera pas inoubliable pour moi , vite lu et vite oublié.
Commenter  J’apprécie          344
Je suis très déçu par ce livre, surtout après avoir lu les critiques dithyrambiques qu'il a générées. J'attendais des situations plus originales, moins prévisibles.
.
Quant à la fin, elle est tellement dans l'outrance qu'on ne peut adhérer à l'histoire. Décevant
Commenter  J’apprécie          20
Pour moi, ce sera non.

C'est sans état d'âme que j'emprunte cette sentence lapidaire d'une émission TV autrefois à la mode, en réaction – certes bien faiblarde - à la lecture de Nos corps étrangers de Carine Joaquim. Mon propos n'est pas ici de faire le buzz (pas le genre de la maison…), et encore moins de fustiger l'auteure, ayant bien trop de respect (et même une certaine admiration) pour celles et ceux qui se livrent aux autres par le biais de l'écriture.

Donc je n'ai pas aimé. Ça arrive et ça n'est finalement pas très grave au regard du nombre de lecteurs qui l'ont, au contraire, beaucoup apprécié. Mais à vrai dire, cette lecture m'a profondément agacé.

Côté histoire, il y avait, me semble t-il, une très bonne base pour faire un énième roman social et dramatique, qui aurait gagné en sensibilité ce qu'il n'aurait peut-être pas eu en originalité. Encore aurait-il fallu que cette histoire se recentre davantage sur son propos. Car ajouter à ce bovarysme de banlieue parisienne, l'infidélité, le handicap, le harcèlement, les migrants, les sans-papiers, et j'en passe pour ne pas spoiler… Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice !

Se recentrer sur quelques thèmes donc, et peut-être aussi se concentrer, pour faire de ce court roman, une longue nouvelle, une novella comme on aime dire aujourd'hui. Un genre idéal pour un premier roman édité, qui laisse entrevoir le potentiel d'un auteur et rentre parfaitement dans les codes marketing actuels d'un certain segment éditorial.

Mais surtout, c'est l'absence d'harmonisation du style qui m'a le plus dérangé, semant en permanence au milieu d'une écriture agréable et fluide, des clichés et expressions trop convenues, et abusant de tournures stylistiques trop répétitives : omniprésence d'adjectifs qualificatifs, comme si un mot ne pouvait jamais se suffire à lui-même ; usage régulier de métaphores sur tous les sujets, comme si le lecteur n'était pas mâture pour comprendre seul ce qu'on lui évoquait ; usage répété de la forme du questionnement introspectif, points d'étapes réguliers mais inutiles des états d'âme de chaque personnage.

Idem pour les scènes d'amour, dont certaines semblent extraites d'un roman-photo des années 70. Sérieusement, quiconque prend matin et soir un Transilien aura du mal à se projeter dans ce passage : « …le matin…dans le train, lorsque les secousses du wagon lui rappelaient la vigueur de leurs ébats, les coups de reins, les gémissements et les cris, qui se confondaient soudain avec le hurlement du métal sur les trains ». Waow ! Je veux ce train chaque matin !

Bref je n'ai pas aimé. Et si je respecte l'auteure, je m'interroge à la fin de cette lecture sur l'accompagnement éditorial de ce livre, ou plutôt sur son apparente absence. Ce regard extérieur de l'éditeur qui complète si utilement le travail de tout auteur n'aurait-il pas permis de déceler et de corriger certaines des faiblesses stylistiques évoquées précédemment ? On notera sur ce point que, contrairement à la plupart des premiers romans, aucun remerciement ne figure envers quiconque pour l'aide apportée.

Au regard de ce que j'ai lu ailleurs sur ce livre, il est très apprécié. Tant mieux. Mais dans ce filet d'eau tiède qu'est parfois Bookstagram, il convient aussi parfois d'oser aller à contre-courant quand le compte n'y est pas. Avec sincérité, modération et respect.

Mais donc pour moi, ce sera non.
Commenter  J’apprécie          4410
Nos corps étrangers ne m'a pas convaincue. Pas du tout. Je pense que c'est principalement dû au fait que j'ai, dès les premières pages, compris où l'auteure voulait en venir et que ce qui aura été une vraie surprise pour certains n'aura été pour moi que grosse ficelle et agacement devant la mollesse latente des personnages. Mollesse nécessaire pour l'intrigue (quand on en garde la substantielle surprise) comme l'a justement appuyé Carine Joaquim lors d'une rencontre @vleel_ très agréable néanmoins.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00


Autres livres de Carine Joaquim (1) Voir plus

Lecteurs (539) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
434 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}