Justice Society of America: Thy Kingdom Come Part I

Ce tome regroupe les épisodes 7 à 12 de la série mensuelle ; il fait suite à The next age (épisodes 1 à 4) et à Justice League of America: Lightning Saga (épisodes 5 & 6). Il constitue le début d'une histoire conséquente qui se poursuit dans Thy Kingdom Come.

Le premier épisode est partagé entre Nathan Heywood (devenu Citizen Steele) qui doit trouver comment continuer à vivre avec un corps qui a perdu la sensation du toucher et qui a gagné une force surhumaine, et entre une conversation dans laquelle Superman tente désespérément de comprendre pourquoi le Starman (Thom Kallor) de Legion of Super Heroes est resté au vingt et unième siècle. Geoff Johns mentionne une fois encore la "Legion of 3 Worlds" et ses dialogues créent une personnalité à Nathan Heywood en quelques réparties.

Le deuxième épisode est consacré à Jesse Chambers (Liberty Belle) et à son mari, ainsi qu'à Damage leur protégé. Ils se retrouvent face à Zoom, un ennemi de Flash. Cet épisode permet de (re)découvrir le personnage de Jesse Chambers et la raison pour laquelle elle a abandonné le costume de Jesse Quick. Johns continue de développer le thème de la parenté et des aspirations des parents pour leurs enfants sur un mode nuancé.

Le troisième épisode est centré sur Tommy Bronson (Wildcat II), le fils de Ted Grant (le Wildcat original). La JSA est l'attraction centrale d'une fête des pompiers, la même caserne dont ils avaient défoncé un camion dans "Next age". Ils doivent interrompre les festivités pour se rendre sur les lieux d'un incendie hors du commun. Starman fait usage de ses pouvoirs de façon innovante et le Superman de Kingdom Come fait irruption.

Les 3 derniers épisodes constituent le vrai début de "Thy kingdom come". Ce vieux Superman (celui de la couverture) découvre un monde où les héros n'ont pas abdiqué et où ils sont aidés pour devenir meilleur par l'équipe intergénérationnelle de la JSA. Mais dans l'ombre, un individu commet une série d'exécutions sommaires ayant pour cible des supercriminels se réclamant de droit divin. Power Girl a du mal à accepter l'existence de ce Kal-El qui lui rappelle trop celui de Infinite Crisis. Et la JSA termine sa nouvelle vague de recrutement (Judomaster, Mr. America, Thunderbolt, Amazing-Man, Lightning et Lance).

On retrouve dans ce tome tout ce qui fait l'unicité de la JSA : une équipe rassemblant jeunes et moins jeunes, des histoires enracinées dans la continuité de l'univers DC, une équipe pléthorique, un scénariste surdoué pour gérer autant de personnages en leur accordant à chacun un peu de temps. Les dessins de Dave Eaglesham sont dans le plus pur style comics, tout en étant très expressifs, assez ronds, détaillés et comprenant des expressions faciales irrésistibles.

Enfin, cette histoire est sous la tutelle d'Alex Ross qui apporte sa caution à l'usage des personnages dont il a participé à la création. Cerise sur le gâteau : il illustre une double page et une autre page.