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Citations sur Les égarements du coeur et de l'esprit (34)

Ce qu'alors [XVIIIe siècle] les deux sexes nommaient Amour, était une sorte de commerce, où l'on s'engageait, souvent même sans goût, où la commodité était toujours préférée à la sympathie, l'intérêt au plaisir, et le vice au sentiment.
On disait trois fois à une femme, qu'elle était jolie ; car il n'en fallait pas plus : dès la première, assurément elle vous croyait, vous remerciait à la seconde, et assez communément vous en récompensait à la troisième.
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Tout homme qui vous blâme de trop parler de vous, ne le fait que parce que vous ne lui laissez pas toujours le temps de parler de lui : [...]
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Il parle un jargon qui éblouit: il a su joindre, au frivole du petit maître, le ton décisif du pédant, il ne se reconnait à rien, et juge de tout. Mais il porte un grand nom. A force de dire qu'il a de l'esprit, il a persuadé qu'il en avait; sa méchancenté le fait craindre et, parce que tout le monde l'abhorre, tout le monde le voit.
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car l'habitude au malheur le rend moins vif.
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Une jolie femme dépend bien moins d’elle-même que des circonstances.
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L'esprit qu'on emploie ordinairement dans le monde est borné, quoiqu'on en dise, et ce ton charmant qu'on appelle le ton de la bonne compagnie, n'est le plus souvent que le ton de l'ignorance, du précieux et de l'affectation.
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Tout homme qui vous blâme de trop parler de vous, ne le fait que parce que vous ne lui laissez pas toujours le temps de parler de lui: plus modeste, vous seriez martyr de sa vanité.
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En lui donnant la main pour la ramener à son carrosse, je crus sentir qu'elle me la serrait : sans savoir les conséquences que cette action entraînait avec Madame de Lursay, je le lui rendis : elle me remercia en redoublant d'une façon plus expressive : pour ne pas manquer à la politesse, je continuai sur le ton qu'elle avait pris : elle me quitta en soupirant, et très persuadée que nous commencions enfin à nous entendre, quoique au fond il n'y eût qu'elle qui se compris.
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Je revins brusquement sur mes pas ; et, en coupant par différentes allées, je m'y trouvai presque dans l'instant qu'elle y arrivait : je lui fis place respectueusement, et cette politesse m'attira de sa part une révérence, qu'elle me fit sèchement, et les yeux baissés. Je me rappelai alors toutes les occasions que j'avais lues dans les romans de parler à sa maîtresse, et je fus surpris qu'il n'y en eût pas une dont je pusse faire usage. Je souhaitai mille fois qu'elle fît un faux pas, qu'elle se donnât même une entorse : je ne voyais plus que ce moyen pour engager la conversation ; mais il me manqua encore, et je la vis monter en carrosse, sans qu'il lui arrivât d'accident dont je pusse tirer avantage.
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L'homme qui écrit ne peut avoir que deux objets : l'utile et l'amusant. Peu d'auteurs sont parvenus à les réunir.
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