– Contrariée ? dit Sophie. Pourquoi serais-je contrariée ? Parce que quelqu’un a noyé le château de vase pourrie, rendu tout le monde sourd aux Havres, réduit Calcifer à un tas de cendres et brisé quelques centaines de cœurs ? Pourquoi tout ça devrait-il me contrarier, je vous le demande ?
La critique en quatrième de couverture que j'ai est légèrement différente de celle écrite sous la rubrique "Résumé Editeur", donc je l'écris ici, telle que je la lis sous mes yeux :
On raconte que le magicien Hurle vole les âmes des jeunes filles et qu'il dévore leur coeur. Alors, quand apparaît, dans les nuages, son immense château noir, la panique s'empare des habitants de la vallée. Seule Sophie, transformée en vieille femme par une sorcière, décide de surmonter sa peur. Son espoir : rencontrer le magicien pour être libérée de cette malédiction.
Ce roman a été adapté au cinéma par Hayao Miyazaki sous le titre "Le Château ambulant".
Au pays d'Ingarie, où il existaient réellement des choses telles que les bottes de sept lieues et les capes d'invisibilité, il était malvenu d'être l'aîné d'une famille de trois. Chacun savait qu'il serait le premier à échouer- voire pire-
Je suis lâche. Le seul moyen pour moi de me lancer dans une affaire aussi effrayante, c'est de me dire que je n'irai pas !
Je me suis demandé tout du long si vous redeviendrez un jour cette très jolie fille rencontrée le 1er Mai.
Sophie sank onto the stool, breathing the rich smell of cake and feeling a little tearful. "Oh, Lettie!" she said. "I am so glad to see you!"
"Yes, and I'm glad you're sitting down," said Lettie. "You see, I'm not Lettie. I'm Martha."
- Tss… On ne furète pas.
- Je ne furète pas ! protesta-t-elle. Cette chambre…
- Si, si. Vous furetez, insista Hurle. Vous êtes une vielle dame terriblement indiscrète, horriblement autoritaire et épouvantablement propre. Contrôlez-vous. Vous nous persécutez tous.
« J’espère que ton bacon brûlera », maugréa la voix de Calcifer, étouffée par le métal.
Vous n’imaginez pas les ennuis qu’on a chaque fois que Hurle tombe amoureux ! On a eu des procès, des soupirants évincés hérissés d’épées, des mères avec leurs rouleaux à pâtisserie, des pères et des oncles armés de gourdins. Et des tantes. Les tantes, c’est effroyable. Elles attaquent à coups d’épingles à chapeaux.
Chapitre 5
Dans lequel il est beaucoup trop question de ménage.