Gwendoline et Chat Arcand ont perdu leurs parents dans un naufrage. Gwendoline a survécu grâce à ses pouvoirs de sorcière, et Chat parce qu'il s'est accroché à sa soeur. Recueillis dans un premier temps par une sorcière de seconde zone, Gwendoline et Chat apprennent que leur père a entretenu une correspondance avec un certain Chrestomanci, un mystérieux personnage très admiré. Gwendoline décide alors à son tour de lui écrire une lettre. En guise de réponse, elle reçoit la visite de Chrestomanci en personne. Il emmène les deux enfants dans son château où il vit avec sa femme Milly, leurs deux enfants Roger et Julia, et beaucoup d'employés, parmi lesquels Michael Saunders, le précepteur. Au grand désespoir de Gwendoline, il lui est alors interdit de faire de la magie. Mais Gwendoline n'est pas très obéissante. Très ambitieuse, persuadée de ses grands talents de sorcière, Gwendoline rêve d'un jour gouverner le monde. Elle n'a donc pas l'intention de se laisser dicter sa conduite…
« Ma soeur est une sorcière » est le premier tome du cycle « Les mondes de Chrestomanci » publié par
Diana Wynne Jones en 1977. L'histoire nous est racontée à la troisième personne, mais entièrement du point de vue de Chat, de son vrai nom Eric Arcand. Chat est un petit garçon assez timide, beaucoup plus gentil que sa soeur. Il s'accroche néanmoins à elle, parce qu'elle est devenue sa seule famille. Lui n'a pas de pouvoirs de sorcier, du moins le croit-il, mais il a l'habitude de vivre dans un monde où certains sont des sorciers, d'autres des nécromanciens, des mages, des extralucides, des magiciens… et où d'autres enfin sont des gens ordinaires. Il ne s'étonne donc pas des tours que réalisent les uns et les autres, le plus impressionnant d'entre eux étant le voyage à travers des mondes parallèles.
J'ai trouvé beaucoup de charme à ce roman. Je l'ai lu avec autant de plaisir que j'en ai eu à découvrir Harry Potter. le cycle des Mondes de Chrestomanci est d'ailleurs certainement une des sources d'inspiration de
J. K. Rowling, car on trouve dans les deux cycles la même imagination débordante, le même humour, la même fantaisie (écrite à la française). Mais la différence majeure entre les deux cycles est qu'on ne retrouve pas les mêmes personnages dans tous les tomes du cycle de
Diana Wynne Jones, tomes qui peuvent donc être lus indépendamment les uns des autres. L'auteur recommande tout de même de commencer par « Ma soeur est une sorcière » avant de poursuivre par la lecture de «
Les neuf vies du magicien » qui revient sur le passé de Chrestomanci. le cycle compte 6 romans dont cinq seulement ont été traduits en français (en 2010).
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