J'avais adoré le tome 1. J'ai dévoré le tome 2.
Belle écriture, richesse de vocabulaire, humour grinçant et aussi poésie.
Bref tous les ingrédients pour vous faire aimer ces livres.
A lire sans modération.
Bravo, on attend la suite
Si nous avons accueilli avec indifférence la marée noire provoquée par le naufrage de l'Amoco Cadiz, nous avons applaudi à tous rompre la spectaculaire évasion de l'ennemi public n°1 Jacques Mesrine. Enfin, la finale de la onzième coupe du monde de football de Buenos Aires, tout comme l'assassinat du leader démocrate italien Aldo Moro par les brigades rouges, nous a laissés de marbre.
Rien à faire du sport, rien à battre de la politique ! Le monde peut s'autodétruire, peu importe ce qu'il deviendra. Ne caressant aucun projet d'avenir, nous ne prétendons pas le reconstruire.
En faire le moins possible dans la plus jouissive des libertés, tel est notre unique credo. En 68, nos aînés se sont battus pour un monde meilleur, aujourd'hui, pour la plupart, ils sont cadres de direction. 68- 78, les dix ans ne se fêteront pas ! Pas avec nous, en tout cas.
Moi, ce que j'aimerais, c'est voir tout les gens vivre heureux parce qu'ils font tout ce qu'ils veulent.
Il y a autre chose qui me rendrait heureux, qu'il n'y ait plus un seul flic pour m'emmerder. Ouais ! Une société sans flic, sans chef, çà serait le paradis sur Terre !
Il faudrait une révolution, le genre on décide de faire un putain de pas en arrière, un pas d'au moins un siècle. Je me vois bien vivre à l'époque de la roulotte, du cheval et des lampes à huile. L'époque des machines, ça rend les hommes malheureux ! Ouais, Charlot l'a dit avant moi dans Les Temps Modernes ! Bon sang, que j'aime cet homme ! Il faudrait démolir les machines en acier, tout foutre en l'air mais sans taper sur la gueule des gens. On se pose le cul par terre, dans les usines, dans les rues, partout, et on dit : " Ben voilà, à partir d'aujourd'hui, on fera uniquement ce que l'on a envie de faire." Il peut quoi contre ça le pouvoir ? Matraquer des non-violents ? Même les flics, un jour, ils en auront marre de cogner. Et avec un peu de chance, en voyant tout ça, les patrons diront à leur tour : "Ok ! Puisque c'est comme ça, nous aussi on bosse plus !"
Les femmes pardonnent parfois à celui qui est brusque à l'occasion, mais jamais à celui qui la manque !