Deux secondes de trop

une bonne histoire qui néanmoins m'a souvent rappelé du déjà lu

Dans les années 70, Byron un petit garçon de onze ans apprend que deux secondes vont être rajoutées au temps. Cette nouvelle le terrifie, lui qui accorde une grande importance au temps et aux régularités de la vie. Byron sera perturbé par cette nouvelle qu'il ne comprend pas, jusqu'au jour où un accident va venir chambouler sa petite vie et celle de sa famille.
Désormais plus rien ne sera pareil pour Byron, ni pour sa mère Diana qui va voir son destin bouleverser.

Cela faisait un long moment que je voulais lire ce livre, mais comme pour beaucoup de livres qui me font envie, celui-ci n'a jamais intégré ma PAL, jusqu'à ce que je le trouve en bibliothèque et que je saute dessus. Avant de le lire, je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire, mais en le refermant je me suis rendue compte que c'est une bonne chose.
Nous découvrons donc un petit garçon de onze ans vivant en Angleterre, avec sa mère et sa petite soeur ils sont heureux, son père tyrannique ne rentre que le weekend. Byron a un meilleur ami, James, Byron l'admire pour son intelligence, c'est d'ailleurs lui qui apprendra au garçon l'ajout des deux secondes au temps. En parallèle, on suit dans les années actuelles, un pauvre homme qui s'appelle Jim, il sort de l'hôpital psychiatrique où il a passé la majorité de sa vie, il vit dans une caravane et travaille dans un café. Au début, on ne comprend pas trop le lien entre ces deux histoires, mais l'auteure nous glisse quelques indices qui peuvent nous donner des soupçons. Il faudra attendre la fin pour en savoir plus et comprendre le lien entre les personnages, les époques et les événements. J'ai aimé ces deux intrigues et époques mélangées, ce petit suspens qui se révèle à la fin. Fin qui est d'ailleurs très belle et qui nous fait nous questionner sur le destin, à quel point il peut être cruel quelquefois.
Ce qui suit l'accident a été prévisible pour moi, ce n'était pas d'une grande originalité mais j'ai apprécié la façon dont c'est venu petit à petit dans l'histoire. Néanmoins, je regrette que le livre soit si long à commencer, j'ai mis un temps fou à rentrer dans l'histoire et à être intéressée par celle-ci. de plus, il y a quelques longueurs qui auraient pu être éviter.
L'ambiance du livre est assez morose et triste, il se passe des choses assez dur tout au long du livre mais je l'ai trouvé très beau, la fin met du baume au coeur et on peut le terminer avec une petite larme et un petit sourire à la fois. J'ai beaucoup aimé la relation qu'avait Byron avec sa maman, il l'admire et veut coûte que coûte la protéger, le petit garçon est encore jeune pour comprendre tout ce qui arrive et les conséquences mais il veut juste éviter que sa mère souffre.
Les personnages sont attachants, que ce soit Byron et Diana, mais aussi Jim. Celui-ci à l'air d'avoir eu un passé très difficile, interné plusieurs fois en hôpital psychiatrique, il en est ressorti avec des séquelles, comme ses rituels qui peuvent le faire passer pour un fou mais qui le rendent plus attendrissant aux yeux du lecteur. On ne peut qu'espérer qu'il s'en sorte, trouve des amis qui pourront l'aider à reprendre sa vie en mains.
L'écriture de l'auteure est belle, comme une poésie. Si il y a quelques longueurs comme je le disais, l'écriture reste fluide. L'auteure nous fait ressentir cette ambiance présente dans la famille de Byron, la peur de la mère face au père, les craintes du petit garçon, le malaise dans certaines situations.

Au final, ce fut une belle lecture avec une histoire intéressante, peut-être trop prévisible à certains moments, mais la fin relève le niveau. Des longueurs et une intrigue longue à arriver, il y a bien une centaine de pages qui aurait pu passer à la trappe. Mais des personnages attachants et une relation mère-fils très touchante.
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« En 1972, deux secondes furent ajoutées au temps. » Rien de dramatique en soi me direz-vous, car c'est quelque chose que l'on remarque à peine. Sauf que, c'est bien assez pour bouleverser l'existence de chacun d'entre nous !

Je sais ce que vous vous dites… qui a osé faire une telle chose ? Après tout, dérégler le temps, c'est d'un commun… Réponse : « On ajouta les secondes parce que c'était une année bissextile et que le temps n'était plus en harmonie avec la rotation de la terre. »

Mais moi, la question que je me pose surtout, c'est… « Comment deux secondes pouvaient-elles exister alors qu'elles n'existaient pas auparavant ? Pouvait-on ajouter quelque chose qui n'était pas là ? ». Apparemment oui.

On remercie les scientifiques qui ont eu cette idée brillante… car vous vous en doutez, ce léger changement engendra de nombreuses conséquences qui prirent effet quelques mois plus tard. Les gens se retrouvèrent démunis, impuissants face à ce déséquilibre.

Ce fut le cas pour Byron Hemmings, un petit garçon de onze ans, qui se retrouva lui aussi confronté à ces deux secondes de trop… Pour lui, « Deux secondes, c'est énorme ! C'est la différence entre quelque chose qui se produit et quelque chose qui ne se produit pas. » Et c'est bien là tout le problème… car un jour, finit par se produire quelque chose de terrible et d'irrémédiable…
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En fait, trés deconcertantpar ce livre, je ne sais pas comment le classer.en fait c 'est deux recits croisés .
En 1972, James et Byron (12 ans) amis ,se trouvent au centre d'un drame qui perturbera leurs vies futures. Byron se sent responsable d'un accident de voiture dont sa mére ne s'est
pas rendu compte. Pendant cet été de maniere différente mére et fils vont perdre pied ; de l'autre coté on suit Jim qui reprend pied dans la vie aprés 40 ans d'internement psy, que lui est il arrivé
Un livre qui traite de culpabilite, du mal-être et peut être d'incompréhension

Je parlerais d'un ovni : en effet au vue de la quatrième de couverture je ne m'attendais absolument pas à tomber sur ce genre de récit. Malgré tout, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais je ne peux pas dire que j'ai accroché. le livre se lit vite, on est happé par une ambiance très pesante.
L'histoire est racontée du point de vue d'un enfant, Byron, mais du coup, je trouve dommage que beaucoup de pans de la vie des parents ne soient pas plus développés, car vus à travers le prisme d'un enfant.
Cette histoire est à chaque fois entrecoupée par des chapitres qui nous parlent de Jim, sa caravane et ses tocs, ces chapitres étaient pour moi une véritable rupture dans le récit, qui me dérangeaient.
J'ai toutefois poursuivi ma lecture, car je pensais, que tout allait s'entrecouper : Les fameuses 2 secondes, Jim, et la famille de Byron. Finalement, la fin n'est ni surprenante, ni décevante. Bref c'est plat du début à la fin.
J'avais tellement été conquise par la voyage d'Harold Fry... Tant pis.

Quel ennui.... J'ai abandonné à mi-parcours cette lecture soporifique et sans intérêt.

J'avais lu au départ "La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry" et je lis présentement la suite.
J'ai vraiment apprécié ces lectures. et je suis heureuse d'avoir découvert Rachel Joyce.
J'ai aussi aimé "Deux secondes de trop", mais j'aurais apprécié que l'auteur indique quelque part dans les remerciements, que "Les heures" de Michael Cunningham l'avait inspiré. Je vous suggère de lire "Les heures" et vous comprendrez ma critique.

Bien écrit, le sujet est original et les personnages sont attachants, mais finalement il ne se passe rien, vraiment rien ! Je ne peux pas en dire plus car j'ai refermé ce livre à la 100ème page (quand même), avec toujours l'espoir qu'à la page suivante il se passe enfin quelque chose en relation avec le titre et le résumé alléchants ! Dommage.

J'ai entendu de fabuleuses critiques sur "La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi"... Et il est dans ma liste de livre à prendre au sein de mon groupe d'amies "échangeuses de livres"...
Du coup, je me suis dit en voyant ce 2nd roman de Rachel Joyce : pourquoi pas commencer par "Deux secondes de trop"?
Et bien, ce fut - pour moi - plutôt 400 pages de trop !!

Quand Byron apprend par son meilleure ami que deux secondes vont être ajoutées au temps, le petit garçon est effrayé. Il s'imagine que cela va être une catastrophe et risque de chambouler les choses. Il écrit alors à plusieurs organismes et même au député, mais personne ne semble le prendre au sérieux. Guettant le temps, un matin il voit cette aiguille reculer et ajouter les deux secondes de ce temps si précieux, mais en voulant prendre sa mère comme témoin le petit garçon lui fait faire un geste brusque au volant et l'accident se produit. Dorénavant rien ne sera plus jamais comme avant...

L'histoire de Byron et l'imagination de l'enfant nous transportent dans son monde dès les premières pages et rapidement le jeune homme fait preuve d'une grande maturité. Avec un père absent qui ne rentre que le week end, il grandit aux côtés de sa soeur auprès d'une mère qui semble soumise à son mari et dans un quotidien où tout semble programmé à l'avance. Alors quand ces fameuses secondes semblent s'ajouter et que l'accident se produit : tout bascule. La mère face au déni est confrontée à Byron qui n'a de cesse de la mettre face à la vérité. L'enfant prend presque la place de l'adulte et les liens se resserrent entre eux deux. L'amour qu'ils se portent mutuellement les aidera dans cette épreuve.

Dans Deux secondes de trop, Rachel Joyce nous offre une large palette d'émotions et de sentiments. de l'amour entre une mère et son fils qui s'intensifie quand un secret est partagé ou quand l'un veut protéger l'autre, de l'amitié entre Byron et son meilleur ami qui se lancent dans un plan d'attaque ou encore de la fragilité de l'existence quand tout peut basculer d'une seconde à l'autre...

Du rire aux larmes, nous prenons conscience de l'impact du temps sur chacun et des évènements, petits ou grands, qui bouleversent toute une vie. La douce écriture de Rachel Joyce nous transporte tout autant que dans La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi et l'auteure sait nous surprendre également en proposant une "histoire secondaire" au fil des pages.
N'attendez plus, Rachel Joyce est une auteure à découvrir et qui vous fera vivre des instants de vie qui vous transportent au travers de ses romans.
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