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3.66/5 (sur 1626 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , 1962
Biographie :

Rachel Joyce est une écrivaine britannique.

Rachel Joyce a été pendant plus de vingt ans scénariste pour la radio (BBC Radio 4), et la télévision (BBC2), et comédienne de théâtre, récompensée par de nombreux prix.

Elle écrit "La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi…" (The Unlikely Pilgrimage of Harold Fry, 2012) dans la douleur et la rage alors que son père était en phase terminale.

Dès sa parution, il est en tête des ventes en Angleterre et connait un gros succès international (traduit en 29 langues, il s'est vendu à 120 000 exemplaires en France). Elle reçoit en 2012 le prestigieux National Book Award.

"Deux secondes de trop" (Perfect, 2013) est son second roman.

Rachel Joyce vit en Angleterre, dans une ferme du Gloucestershire, avec sa famille.

site officiel :
http://www.rachel-joyce.co.uk/
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Source : babelio, 20minutes.fr
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Vidéo de
SI ON DANSAIT... de Rachel Joyce ? http://bit.ly/siondansait EN LIBRAIRIE LE 16 MAI 2018 Pour écouter la playlist du roman : ? Deezer : http://bit.ly/deezer_siondansait ? Spotify : http://bit.ly/spotify_siondansait

Citations et extraits (360) Voir plus Ajouter une citation
La vie est différente pour moi au centre de soins palliatifs. Les couleurs, les odeurs, la manière dont la journée s'écoule. Mais je ferme les yeux, et la chaleur du radiateur devient le soleil sur mes mains, l'odeur du déjeuner, celle de l'iode dans l'air marin. J'entends les patients tousser, mais ce n'est plus que le vent dans mon jardin du bord de mer. Je peux m'imaginer toutes sortes de choses, Harold, si je décide de le faire.
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Parfois il faut faire quelque chose avec sa douleur parce que sinon elle vous submerge.
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Si tu veux savoir à quoi elle ressemble, imagine un épouvantail en pantalon stretch violet, en sweat-shirt de couleur vive, et coiffé d'un turban en éponge vert. Elle porte un rouge à lèvres écarlate et demande à sœur Lucy de lui faire les ongles assortis. Elle dessine deux arches orange à la place des sourcils, ce qui lui donne un air perpétuellement surpris. Elle dit aux bénévoles que l'un des points positifs de la chimiothérapie c'est qu'elle n'a plus un poil sur le visage ou le corps. C'est comme une épilation brésilienne gratuite, dit-elle. Mais l'envers de la médaille c'est que tous ses cheveux sont tombés aussi. (" Qu'est ce que c'est qu'une épilation brésilienne ?" a demandé sœur Lucy l'autre jour. Finty a avalé sa salive et semblé demander de l'aide, mais le roi Nacré examinait un colis et Barbara avait encore perdu un de ses yeux de verre sur ses genoux. " C'est un genre de coupe de cheveux, répondit Finty. Très courte" )
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La lettre qui devait tout changer arriva un mardi. C'était une matinée de la mi-avril comme les autres, qui sentait le linge fraîchement lavé et l'herbe coupée. Rasé de près, en chemise et cravate impeccables, Harold Fry était installé à la table du petit déjeuner devant une tartine de pain grillé à laquelle il ne touchait pas. Par la fenêtre de la cuisine, il contemplait la pelouse bien entretenue, transpercée en son milieu par le séchoir télescopique de Maureen et limitée sur les trois côtés par la palissade du voisin.
- Harold! lança Maureen par-dessus le bruit de l'aspirateur. Le courrier!
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- Il y a eu ce concours de danse il y a longtemps. On était en vacances, moi, et mes parents. Je voulais gagner. Mais j'étais un gamin. Je ne savais pas danser. Je faisais juste… vous savez, je jetais mon corps dans tous les sens. Je croyais que les gens riaient parce que je dansais bien, mais ensuite, j'ai vu que ce n'était pas le cas. Ils riaient parce que j'étais bizarre. J'ai cherché mon père des yeux et devinez quoi ? Il riait aussi. Et maman. Eh bien, elle tenait simplement sa tête dans ses mains. Comme si elle ne savait pas du tout quoi faire. Je les regarde, Queenie. Et c'est comme si ce n'était pas mes parents.
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- Je sais combien Elizabeth vous manque.
- Elle me manque en permanence. Ma tête sait bien qu’elle est décédée, mais je continue à la chercher. La seule différence, c’est que je me suis habitué à la souffrance. C’est comme de découvrir un énorme trou dans le sol. Au début, on oublie qu’il est là et on tombe tout le temps dedans. Et puis, au bout d’un moment, il n’a pas disparu, mais on apprend à le contourner.
(…)
- Quand le médecin nous a dit qu’elle était perdue, je lui ai tenu la main et j’ai lâché prise. On a lâché prise tous les deux. Je sais que cela n’aurait rien changé au bout du compte, mais je regrette de ne pas lui avoir montré à quel point j’avais envie de la garder. J’aurais dû me mettre en fureur.

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Harold songea à tout ce qu'il avait laissé passer au cours de son existence. Des sourires. Des coups à boire. Les gens qu'il avait croisés mille fois sur le parking de la brasserie ou dans la rue, sans même lever la tête. Les voisins qui avaient déménagé et dont il n'avait pas gardé la nouvelle adresse. Pire : son fils qui ne lui parlait pas et son épouse qu'il avait trahie. Il se souvint de son père dans la maison de retraite et de la valise de sa mère près de la porte. Et maintenant, il y avait cette femme qui, vingt ans plus tôt, lui avait prouvé qu'elle était son amie.
Fallait-il toujours qu'il en soit ainsi? Que, juste au moment où il voulait faire quelque chose, ce soit trop tard?
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Je me suis habitué à la souffrance. C’est comme de découvrir un énorme trou dans le sol. Au début, on oublie qu’il est là et on tombe tout le temps dedans. Et puis, au bout d’un moment, il n’a pas disparu, mais on apprend à le contourner.
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Avec la fin de la pluie, la végétation repartit de plus belle. Les fleurs et les arbres semblaient exploser de couleurs et de senteurs. Sur les branches frémissantes des marronniers se balançaient de nouvelles grappes de fleurs en forme de cierge. Les ombelles du cerfeuil des bois poussaient en rang serré sur le bord des routes. Les roses grimpantes montaient à l'assaut des murs dans les jardins et les premières pivoines rouge sombre s'ouvraient telle des fleurs de papier. Les pommiers commençaient à éparpiller leurs pétales et portaient des bourgeons à fruit ; dans les sous-bois, les jacinthes sauvages s'étalaient comme de l'eau. Les pissenlits étaient déjà des aigrettes de poils prêtes à se disperser.
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Si elle était restée avec Harold durant toutes ces années, ce n'était même pas parce qu'elle était désolée pour son mari. Elle était restée parce que, même si elle se sentait seule à ses côtés, le monde aurait été encore plus désolé sans lui.
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