Maisons d'enfance
"C'est votre résilience principale ou votre résilience secondaire ?"
Rire et jouissance :
"femme qui rit, femme dans ton livre"
Politique et littérature :
(François Bayrou) "Modem Bovary, c'est moi !"
La lecture est, très précisément, ce qui nous apprend à penser autrement, loin des glissières de sécurité que sont la moquerie et l'ironie - ces filles de l'imposture -, l'esprit de sérieux et l'esprit de système - ces jumeaux insupportables.
Un bon roman pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses, il interroge le monde plus qu'il ne délivre une vérité, il sollicite le lecteur, il suggère, il éveille.
"L'école des femmes" jouée à Kaboul :
(une femme en burqa) C'est quoi une "école" ?
(un homme barbu à côté) C'est quoi une "femme" ?
Moi, j'étouffe sous les masques et je crois au partage. Dans une époque qui a fait du croche-patte son plat principal, je préfère la courte échelle.
Envie : ce mot est la clé de tout.
Les mots d'esprit m'amusent à la folie. Grâce à eux, on peut se permettre de narguer les tourbillons du monde. Il faut savoir regarder la réalité en farce, non ?
Faire l'éloge de la lecture, c'est rompre avec le raisonnable et les précautions pour entrer dans le royaume de l'ambivalence et de l'équivoque, de la grandeur et de la beauté.
On n'y pénètre pas à petites foulées mais au grand galop.
C'est vrai, ça : à quoi ca sert, une émission littéraire ? A donner envie de lire. A favoriser l'accès aux oeuvres. A faire vibrer la langue. A inviter aux voyages.
Pour cela, il existe une voie royale : le plaisir.
Dessin en couverture, représentant Busnel, de l'émission "La Grande Librairie"
Un bon dessin ... vaut mieux qu'un long Goncourt.
(Une famille attablée)
Un livre pour tous : "passe-moi le Hessel !"