Cette anecdote prend place après le récit du baptême de Rollon le Viking en l'an 911 :
Rollon prête alors serment de fidélité. Pour ce faire, les comtes se sont rassemblés en nombre autour du roi qui attend sous une immense tente, sur les bords de l' Epte, à Saint-Clair, prés de Vernon. Les Normands entrent avec à leur tête Rollon qui s'approche de Charles le Simple, assis sur son trône.
Que va faire Rollon ? Se Prosterner? Se mettre à genoux ? Non, Rollon saisit le pied de Charles le Simple et veut le porter à ses lèvres en signe d'allégeance. Mais le roi ne s'y attend pas et part en arrière avec son trône !
Le voilà cul par dessus tête, empêtré dans sa tunique ! Stupeur ! Les comtes tirent leurs épées. Mais Charles le Simple se relève, pris d'un fou rire qui gagne bientôt toute l'assistance.
[Agnès Sorel] utilise aussi du shampooing à la camomille, des masques au miel pour la nuit, et puis une crème contre les rides qui se prépare de la façon suivante : mélanger de la bave d'escargot, un soupçon de cervelle de sanglier, de la fiente de chèvre, des pétales d'oeillets rouges, et des vers de terre vivants. Le tout est placé dans un mortier et travaillé au pilon. On ajoute ensuite un verre de sang de loup, pour donner de la couleur. Agnès Sorel applique quotidiennement cette préparation sur son visage avant le maquillage. Pétales d'oeillets, bave d'escargot, soupçon de cervelle, chaque matin. Parce qu'elle le vaut bien !
[1992] Les affaires aux nombreux rebondissements ternissent considérablement l'image de l'homme politique en France.
Lorsqu'il écrit le conte Barbe Bleue, Charles Perrault fait dire à l'héroïne désobéissante et curieuse qui a découvert le secret de son mari assassin : "Anne ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?" parce qu'elle devine que ses frères caracolent quelque part pour venir la délivrer. Mais, on le sait, ils flânent en chemin et arrivent trop tard ! Perrault, dans ce conte ne fait que reprendre la question que posaient les Orléanais à leur évêque Aignan, attendant des secours alors qu'Attila était sous leurs remparts : "Aignan, Aignan, ne voyez-vous rien venir ?", interrogation qui, au fil des générations, s'est déformée et a perdu ses racines.
En 1958, [Antoine Pinay] devient ministre des Finances. Son action aboutit en 1960 à la création du nouveau franc : cent francs ne valent plus qu'un franc. Outre l'efficacité économique de cette mesure, il faut admettre que ses conséquences sur les capacités personnelles des Français en arithmétique ne furent pas négligeables...
Euh... oui !
Timide, le « oui » des français, le 20 septembre 1992 ! On leur demandait s’ils acceptaient le traité de Maastricht, ville des Pays-Bas où avait été signé le traité européen prévoyant des conditions drastiques pour faire partie de l’union : limitation à 3% du déficit public, dette publique limitée à 60% du PNB. « Oui », quand même, ont répondu 34,36% des français, le « non » réunissant 32,95% des suffrages.