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Citations sur Car un jour de vengeance (17)

— Action vérité, nickel. Alors on commence… Toi ! dit Lazare en pointant Olivier du doigt.
Olivier le fixa, inquiet. Il n’avait pas envie de participer à un jeu ridicule, et surtout pas d’être le centre de l’attention dès son arrivée.
— OK… vérité, finit-il par lâcher, ne sachant quoi dire d’autre.
— Qui es-tu ?
— Je m’appelle Olivier Hinguerlot. J’ai seize ans. Je… viens de Paris. Je rentre en première scientifique. Je…
— Non. C’est pas ton CV qu’on veut. C’est pas le jeu. Qui es-tu vraiment ?
Les yeux de Lazare étaient comme deux brasiers, fixés sur lui. Des yeux dans lesquels Olivier aurait pu se noyer… Alors, sans savoir pourquoi ni comment, Olivier le discret, Olivier le dédaigneux, Olivier le menteur répondit sincèrement.
— Je suis… Je ne sais pas qui je suis. Il y a la personne que mes parents, enfin plutôt mon père, veut que je sois. Un type de la haute catho intégriste (que ça lui faisait du bien d’avouer cette honte familiale à haute voix !) avec tout pour lui : le physique, le mental, l’assurance. Le jeu parfait au tennis, le chamois d’or au ski alors que moi, j’ai le vertige !
Le sourire d’Olivier se tordit à gauche en un rictus. Il avait tenté de faire un trait d’humour, mais ça n’avait pas marché et il (...) ...
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La parole d'un junkie est aussi sûre qu'une promesse électorale.
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Ce qu'il y a de bien avec là où j'habite, c'est que, le temps que j'y arrive, j'ai l'impression d'avoir traversé plein de fuseaux horaires. Il y a le train, le Paris-Clermont-Ferrand, quatre heures au compteur. Puis le TER jusqu'à Issoire, et la voiture laissée sur le parking désert, une vieille Renault quasi hors d'usage avec encore un mange-cassettes, et sur le parking les mêmes jeunes qui, génération après génération, fument des joints en attendant un avenir incertain. Enfin, quarante-cinq minutes de routes sinueuses au milieu des sapins et des anciens volcans, des vaches et des prés vallonnés, parfois interrompues par un hameau aux volets fermés. Jusqu'au petit chemin de terre presque invisible, les cahots des nids-de-poule jamais réparés et la maison, tapie dans l'ombre au milieu de la végétation, seule, avec ses pierres noires et son toit d'ardoise, qui semble tourner le dos au visiteur pour l'obliger à repartir. LA maison. Ma maison. Chez moi.
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Ce qu’il y a de bien avec là où j’habite, c’est que, le temps que j’y arrive, j’ai l’impression d’avoir traversé plein de fuseaux horaires. Il y a le train, le Paris-Clermont-Ferrand, quatre heures au compteur. Puis le TER jusqu’à Issoire, et la voiture laissée sur le parking désert, une vieille Renault quasi hors d’usage avec encore un mange-cassettes, et sur le parking les mêmes jeunes qui, génération après génération, fument des joints en attendant un avenir incertain. Enfin, quarante-cinq minutes de routes sinueuses au milieu des sapins et des anciens volcans, des vaches et des prés vallonnés, parfois interrompues par un hameau aux volets fermés. Jusqu’au petit chemin de terre presque invisible, les cahots des nids-de-poule jamais réparés et la maison, tapie dans l’ombre au milieu de la végétation, seule, avec ses pierres noires et son toit d’ardoise, qui semble tourner le dos au visiteur pour l’obliger à repartir. LA maison. Ma maison. Chez moi.
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— … M’en servir, oui. Mais je ne l’emporterai pas. Quand on a une arme, on finit toujours par l’utiliser. Il vient d’où ?
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— On dit une prière ? demanda Olivier.
— Qu’il aille se faire foutre, répondit Lazare.
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Coincé entre deux romans à la jaquette jaune pâle, s’élevait une petite pile de livres en équilibre précaire. Le titre : Ils n’étaient qu’un. Un grand format à 22,90 euros, d’un éditeur inconnu. La couverture n’était pas terrible, une photo retouchée pour faire peur, type manoir hanté un soir de pleine lune – avec des flammes dévorant l’endroit. […] Un livre insignifiant, un livre comme les autres sauf… Sauf.
Sauf que, incrusté sur la couverture, il y avait un symbole. Simple, noir, se fondant avec les branches des arbres et les feux de l’enfer. Un C entravé d’une croix.
J’ai remonté la manche droite de mon pull, jusqu’au coude. La cicatrice avait pâli avec les années, mais elle était toujours bien présente. Le C et la croix, tracés au couteau dans ma chair. Notre symbole. Chevrière. Englouti par les flammes, une nuit d’hiver, il y a presque vingt ans. Comme dans le livre. Tout comme dans le livre.
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« Car un jour de vengeance était dans mon cœur. »
Ésaïe 63:4
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Coincé entre deux romans à la jaquette jaune pâle, s'élevait une petite pile de livres en équilibre précaire. Le titre : Ils n'étaient qu'un. Un grand format à 22,90 euros, d'un éditeur inconnu. La couverture n'était pas terrible, une photo retouchée pour faire peur, type manoir hanté un soir de pleine lune - avec des flammes dévorant l'endroit. [...] Un livre insignifiant, un livre comme les autres sauf... Sauf.
Sauf que, incrusté sur la couverture, il y avait un symbole. Simple, noir, se fondant avec les branches des arbres et les feux de l'enfer. Un C entravé d'une croix.
J'ai remonté la manche droite de mon pull, jusqu'au coude. La cicatrice avait pâli avec les années, mais elle était toujours bien présente. Le C et la croix, tracés au couteau dans ma chair. Notre symbole. Chevrière. Englouti par les flammes, une nuit d'hiver, il y a presque vingt ans. Comme dans le livre. Tout comme dans le livre.
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J'avais passé vingt ans de ma vie à me souvenir de lui ,de son visage, de sa peau, de son rire.De ma jalousie, de mon désir, terrible, incandescent .J'en avais fait un mythe, une figure légendaire. Vingt ans à rêver d'un type qui se prenait pour Dieu. L'amour est une putain d'arnaque mais c'est comme ça, ça ne se commande pas. A cet instant j'aurai donné ma vie pour pouvoir le toucher...
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