Ensuite, chacun assume plus ou moins bien son destin ! Tu peux y voir une possibilité de réalisation permanente, un océan de larmes ou l'envisager encore comme un train bloqué en gare... De toute façon, il y a toujours un risque à vivre sa vie.
Mon histoire d'amour avait duré le temps d'une comédie de Molière !
Mais le tragique dans l'amour, c'est qu'il faut être deux et aucune police d'assurance ne peut vous garantir quoi que ce soit.
Je souffrais de cette maladie commune partagée par les jeunes filles et les femmes d'âge mûr, celle de l'emballement du coeur. Cette impression qu'un être peut soudain éclairer définitivement votre vie et vous donner tout ce dont vous manquiez jusqu'alors.
Quand elle a envie d'un gâteau... elle le mange !
Les lycées sont somme toutes des entités ronronnantes, des fabriques spécialisées dans la production d'individus lambda, des mouroirs à jeunesse. C'est là que les futurs adultes abandonnent ce qui leur reste d'énergie pour suivre l'interminable file des crânes d'oeuf qui vont cotiser quarante ans pour toucher leur retraite...
Maman m’en apprenait un vers chaque soir et me faisait réciter l’ensemble une fois par semaine, comme l’avaient fait les femmes de la famille pendant des siècles. C’est un truc que les nazis n’ont pas pu leur prendre. La transmission est passées par dessus leurs fusils, leurs barbelés et leurs chambres à gaz.
Nous ne sommes responsables que de ce que nous faisons et aussi de ce que nous choisissons de ne pas faire.
C’était d’ailleurs la source de tous mes doutes. Je m’y connaissais si peu en hommes que je m’en méfiais bien au-delà du raisonnable. Plus je sentais le bonheur que me procurait cette histoire, plus ma méfiance grandissait. Non pas à l’égard de Tom d’ailleurs, mais envers l’histoire elle-même. La vie est ainsi faite qu’elle a peu à voir avec l’avenir et beaucoup avec le passé.