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Citations sur La première fois que j'ai été deux (69)

« Certains moments de notre existence garderont à jamais une intensité particulière, une vibration dont les ondes continueront à nous parcourir longtemps après. »
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Parfois, quand certaines de mes amies me parlaient de leurs grands-parents, je comprenais qu'elles possédaient une petite crique à l'abri des grands vents de la vie, un endroit douillet où elles pouvaient se réfugier en cas de fortes tempêtes.
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Pourtant, je vis ce que je vis. Ce n’est peut-être pas la réalité de demain, mais c’est au moins celle d’aujourd’hui.
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J’aimerais que la vieille romancière de quatre-vingts ans - celle que je rêve d’être – dans son tête-à-tête avec l’océan, se dise qu’elle a vécu l’amour comme un engagement sincère et total. Qu’elle n’a pas tergiversé avec ses sentiments et que les brûlures de son âme n’étaient que la conséquence du brasier qui la consumait. Oui, je voudrais que Tom soit à la hauteur de cette histoire. Mais le tragique dans l'amour, c'est qu'il faut être deux et aucune police d'assurance ne peut vous garantir quoi que ce soit.
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- Essayez d'être sympas avec ce pauvre gosse...
- Tu penses bien qu'on l'attend pour le bouffer tout cru. Pour une fois que l'on a un rosbif à dérouiller.
Maman sortit de la pièce en haussant les épaules. Elle appréciait modérément mon humour un peu trop premier degré. Elle était d'une génération où les filles se tenaient encore à carreau. L'humour, c'était vraiment un truc de mecs à l'époque. Mon côté pince-sans-rire la mettait toujours un peu mal à l'aise.
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Pour autant que je me souvienne, j'ai toujours écrit. Lire, écrire et jouer de la musique aura été ma devise pendant ces dix dernières années. J'ai déjà rédigé plusieurs milliers de pages d'un journal intime qui n'en finit pas. J'ai toujours pensé avec un stylo à la main. Je note tout ce qui me passe par la tête. Je fais des phrases. Mélanie dit souvent : "Tu parles comme un livre. Tu peux pas savoir comme tu peux être chiante, ma pauvre fille. Tu te prends pour George Sand ou quoi ?"
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Rien n'est jamais fini quand on aime. C'est à nous d'écrire la suite de l'histoire.
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Mais la vérité était encore plus simple: je m'ennuyais tellement que j'éprouvais une féroce attraction pour la moindre nouveauté, et l'arrivée de ce garçon en constituait une de taille.
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Il fallait juste rester vissée à l'instant, ne rien exiger de plus que le présent. Ne rien espérer du lendemain. Vivre le moment qui vient comme le seul possible. Vivre, vivre, vivre et aimer...
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La parka qu’il portait venait tout droit des surplus de l’armée américaine, et l’Union Jack qui était cousu sur sa manche nous rappelait à tous que nous étions ces maudits Français qui ne comprennent jamais rien à rien. Je n’imaginais pas une minute un type de chez nous arborer de la sorte les couleurs nationales ; trop risqué et surtout totalement en dehors de notre imaginaire collectif. En France, le drapeau est presque une honte nationale. Reste que cette marque distinctive – je veux dire l’Union Jack – était franchement frondeuse. J’ai trouvé ça à la fois déplacé et courageux, mais j’ai bien vu dans les sourires de connivence des uns et des autres que l’intégration de notre British risquait d’être assez compliquée. Lorsqu’il est passé devant moi, j’ai noté que sa parka était aussi agrémentée de badges qui avaient certainement un sens précis mais qui m’échappait totalement. Enfin, détail ultime, surprenant, unique, invraisemblable pour le commun des lycéens : il portait une cravate !
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