Erectus, tome 1

Je suis plutôt bon public pour les films catastrophe, même si le scénario est souvent prévisible, même si les effets spéciaux en font des caisses, même si le héros traverse le chaos avec à peine la chemise froissée, même si la plupart du temps on sait déjà que les Etats Unis, avec l'aide de Dieu vont sauver le monde.
Heureusement, il reste LE suspense qui tient en haleine jusqu'à la fin : le héros et l'héroïne vont-ils s'embrasser ?
Bref, ce Erectus est un vrai film catastrophe, version livre. Donc c'est mieux. Mieux parce que le sujet est assez inédit.
Mieux parce que le scénario est assez original.
Mieux parce que la fin est un peu différente d'un simple bisou entre les 2 personnages principaux.
Mieux parce que l'héroïne n'est pas une femmelette qui attend que le mâle dominant lui sauve la vie.
Ce roman est à la littérature ce que les bons films catastrophes sont au cinéma : un divertissement agréable, qui tient en haleine jusqu'à la fin. Et ce n'est pas donné à tout le monde.
Un bémol toutefois que j'adresse à l'auteur : la scène d'amour/sexe n'est pas franchement inoubliable. On est entre le brut et le soft, entre le "je détaille tout" et "je suggère pour laisser l'imagination faire le reste". Et ce manque de parti pris tiédi la scène. L'émotion tombe à côté.
On sent que les sujets scientifiques sont mieux cernés et maîtrisés...
Les questions philosophiques posées par ces hommes régressés sont en revanche habilement traitées, entre les grands de ce monde et les individualités. Et l'on retrouve quelques thèmes qui font penser à la Planète des singes, mais sans aucun plagiat.

Bref, ça fonctionne. Plutôt très bien.

Alors, faut-il le lire ? Oui !!! Même si vous n'étiez pas fasciné par la préhistoire dans vos jeunes années.
Juste pour le plaisir et le frisson de s'imaginer dans Paris, croiser des dinosaures ailés se poser sur des arbres qui avaient disparu de la surface depuis des millions d'années.

Erectus est un thriller d'anticipation dans lequel les habitants de la planète Terre sont confrontés à un très vilain virus. Lorsqu'il est inoculé à un humain ou à un animal ou même à une plante, il provoque une régression de plusieurs millions d'années… Ainsi l'homme (ou la femme) se retrouve dans le corps d'Homo Erectus ! (Tout pareil pour les animaux ou les plantes …😱)

Comment ce virus est-il apparu ? Comment se propage t'il ?
Comment l'éradiquer, ou en tout cas le stopper ?
Y a t'il un vaccin ?
Qui est le patient zéro ?
Que faire de ces Erectus ? Comment les considérer ?

Un roman qui amène à réfléchir sur la différence, sur la tolérance.
Faut-il voir en ces Erectus des ennemis dangereux et ingérables, en oubliant qu'ils étaient encore il y a peu des frères, des soeurs, des parents ? Faut-il les protéger ou les éliminer ?

Tout dans ce roman est parfaitement ficelé et orchestré. Effroyablement crédible ! C'est toute la force de cette histoire. L'auteur a fait très fort en matière de propos scientifiques super documentés, de connaissances de gestion de pandémie, de « références » préhistoriques…
Depuis l'attitude des chercheurs, en passant par les discours des politiciens, et jusqu'aux échanges des internautes…Tout sonne juste.
Le stress monte peu à peu, tandis que la panique gagne la terre.
J'ai adoré ! 🤩 J'ai été maintenue en alerte durant les 500 pages, je ne lâchais le livre que pour y retourner au plus vite. J'ai redécouvert des animaux « vieux » de plusieurs millions d'années, ancêtres de nos animaux actuels. du coup, je suis même allée chercher sur internet des visuels pour bien me les représenter : les dinohippus, les archaeopterix, les gomphoterium.

Et puis on s'interroge : et si… ?

J'ai enchaîné direct avec le tome 2 #larmeededarwin Lecture en cours 💓
Je viens juste de découvrir qu'il y avait un T3 #ledernierhiver paru chez @xo_editions il faut que je me le procure très vite🤗.

Après la pandémie de Coronavirus à laquelle nous avons été confrontés depuis 2020, difficile de trouver originale une quelconque histoire de virus décimant l'humanité. On l'a vécue de l'intérieur et ce n'était pas drôle du tout. Je me suis pourtant laissée emporter par Erectus, le roman de Xavier Müller, écrit avant la pandémie, la vraie, et évoquant un virus qui fait régresser son porteur de plusieurs millions d'années, à l'état d'homme préhistorique, l'Homo Erectus.

C'est un véritable thriller que nous propose ici l'auteur et il est pour le moins addictif. Tout commence à la sortie d'un laboratoire de recherche de haute sécurité, où un incident semble avoir lieu et dont l' un des cobayes, porteur du virus Kruger, a eu l'opportunité de sortir. le problème du Kruger, c'est qu'il est hyper contagieux et qu'il réveille des gènes endormis depuis des millions d'années, faisant régresser la flore, la faune, et bientôt les humains.

On assiste, impuissant, à la lutte de l'OMS contre ce virus. Une lutte scientifique, pour commencer, car il est impératif de comprendre le Kruger pour le combattre. Une lutte politique, ensuite, car tout va très vite et les gouvernements, sous la direction de l'ONU, sont bientôt obligés de prendre des mesures pour tenter d'enrayer l'épidémie : destruction des cultures infectées, fermeture des métros et souterrains d'où remontent des rats qui ont régressé, puis parcage des erectus…

Ce roman soulève un tas de questions intéressantes, dont la principale est la suivante : les pauvres gens touchés par le Kruger et transformés en erectus doivent-ils encore être considérés comme des hommes à part entière ? Ou bien sont-ils redevenus des bêtes sauvages et dangereuses pour l'humanité, menées par leur instinct de survie et c'est à peu près tout ? Bien sûr, deux clans vont s'affronter, et la violence va s'installer dans les rues, tandis que des milices anti-erectus vont voir le jour.

Tellement de choses séparent l'homme de l'erectus que ce sont réellement deux espèces différentes et on prend toute la mesure du mot “évolution”. Ce n'est donc pas sans un certain malaise que l'on lit cette histoire car, à voir ce que sont devenus ces gens, sauvages et anthropophages, on comprend très bien la peur qui s'empare de la plus grande partie de la population. On a beau rationaliser et se dire qu'ils ont été des hommes comme nous, qu'ils ne méritent ni d'être abattus ni d'être parqués, leur transformation est irréversible et il ne reste plus grand-chose de l'homme en eux. le vernis de la civilisation, qu'il nous aura fallu des millions d'années à acquérir, s'est évaporé sans espoir de retour. Alors que faire ?

Xavier Müller maîtrise parfaitement bien son histoire et réussit à en faire un roman vraiment prenant. L'écriture est efficace et les questionnements des personnages nous interpellent. Certains parleront d'un sentiment de déjà-vu, d'autres de certains petits clichés. Je me suis contentée de me laisser porter et je n'ai pas boudé mon plaisir. J'ai passé un excellent moment avec ce thriller et j'ai hâte de découvrir la suite.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..

Erectus, c'est un énième bouquin sur les épidémies MAIS cette fois c'est un peu plus original dans le sens où ce virus engendre une régression de l'ADN, faisant qu'une espèce actuelle se "transforme" en son ancêtre d'il y a plusieurs millions d'années.
L'écriture est fluide, ça se lit vite, néanmoins ça ne m'a pas transcendé. Un bouquin pour les vacances (quoiqu'en période de COVID, pas forcément!), sans plus.

Un livre efficace, rythmé comme un film d'action, avec des personnages beaux et intelligents ;) . On se retrouve au début d'une pandémie provoquée par un mystérieux virus qui réveille les gènes dormant des organismes (dont les humains) et qui provoque une régression de ceux-ci... Voilà donc des "préhistoriques" qui apparaissent partout dans le monde... Comment est apparu ce virus, comment empêcher sa propagation et enfin que faire des malades?
Franchement j'ai passé un bon moment!

Janvier 2021, je mange virus, je bosse virus, je respire virus et maintenant je lis virus....plaisanterie mise à part, j'ai pris un certain plaisir à cette lecture, l'écriture est plaisante, les personnages convaincants et le récit plus que plausible. J'y ai appris beaucoup sur ces virus qui nous entourent, et que nous, simples humains perchés sur cette petite branche si fragile de cet immense arbre généalogique du vivant, sommes finalement si peu de choses et que si plein de vie aujourd'hui, peut être que demain nous ne serons plus ! Alors vivons !

Bon l'année dernière j'avais très envie d'un roman avec une intrigue type : grosse pandémie. ( N'allez pas chercher à savoir pourquoi, certains sujets apocalyptiques me passionnent )
Mais je fus sans cesse déçue.

Et bien il a fallu la sortie en poche d'erectus pour que je sois enfin satisfaite niveau pandemie littéraire.
Dans Erectus, un virus malfaisant a la capacité de faire régresser les gènes, si bien que les êtres humains infectés redeviennent nos ancêtres, les Homo Erectus.

L'histoire se met en place assez rapidement mais l'auteur a quand même pris son temps pour bien installer les personnages. L'écriture est fluide, ça se lit assez rapidement. C'est assez cinématographique et on ne s'ennuie pas une minute.

La thématique liée à la dégénérescence des cellules dans le corps humain est très intéressante ainsi que toute l'histoire du virus et de sa progression.
Sous couvert d'un roman d'anticipation c'est aussi une fresque social qui met l'homme au coeur du récit. Que faire de ses nouveaux individus? Sont ils dotés d'une capacité de penser?
Doit on en faire des prisonniers? Toutes ces questions extrêmement intéressantes sont au coeur du récit.

Je dois avouer avoir eu un peu peur en ce qui concerne la fin, je ne voyais pas trop ou l'auteur voulait m'emmener ni comment il allait conclure son récit. J'ai été agréablement surprise car je ne m'attendais pas au petit twist final. J'ai été prise au piège par le récit et j'en fus plus que ravie. Un livre qui ne manque pas d'action et qui se lit pratiquement d'une traitre malgré les quelques 500 pages.

Vous l'aurez compris, je suis ravie de cette lecture qui fut complètement captivante et qui a épanché ma soif de pandemie, surtout quand c'est fait de manière aussi intelligente. Petite mention à la note de l'auteur à la fin du livre mais je n'en dirai pas plus.
À découvrir.

Chronique écrite avant le covid 😅 après j'ai eu ma dose en terme de pandémie !

Et si un virus vieux de plusieurs milliers d'années faisait son grand retour à notre époque ? Et si ce virus faisait "régresser" la flore et la faune touchée ?

Anna est une paléontologue pas comme les autres. Elle croit que le phénomène de régression existe et est déjà apparu, touchant des dinosaures. Mise de côté par nombre de ses confrères, elle s'attelle à prouver ses dires. Alors quand au beau milieu d'une réserve africaine un éléphanteau est retrouvé avec 4 défenses et présentant tous les signes physiques d'un gomphoterium, un ancêtre vieux de millions d'années, on finit par la mettre sur l'affaire.

L'ONU et de nombreux organismes vont faire face à une épidémie d'un nouveau genre, qui touche aussi bien animaux que végétaux avec une propagation rapide. Au moins aussi virulent que le SIDA ou Ebola, le virus nommé Kruger, comme tout le monde le redoutait... Touche aussi les humains. Hommes, femmes, enfants, tous ceux qui ont été en contact avec des sécrétions infectées se voient sombrer dans le coma, et se réveiller quelques jours plus tard sous la forme d'un Homo Erectus.

Une course contre la montre est lancée pour trouver l'origine de la pandémie, pour sauver la population infectée, empêcher les personnes saines d'être contaminées... Et empêcher un massacre. Parce que l'humanité a peur, de nombreuses personnes veulent voir la menace des Erectus mourir. Directement touchée par la situation, Anna s'évertue à prouver que, bien que changés, ces êtres ne représentent pas forcément une menace.

Une réussite ! Outre le caractère plausible de l'histoire, on navigue entre plusieurs personnages intéressants et très attachants pour certains. le roman est découpé en plusieurs parties, passe d'un personnage à l'autre, ce qui donne un peu l'impression d'être dans un film ou une série. Les termes scientifiques sont expliqués simplement, ce qui fait que l'ouvrage est à la portée de tout le monde : on s'y retrouve même si on ne s'y connaît pas trop en matière de virus. Pour finir, le dernier point fort ce sont les descriptions. Les lieux, la nature, les animaux, les émotions sont retranscrites de manière à nous faire vivre l'histoire. le désespoir, l'incompréhension, l'adaptation, tout y passe. Magnifique roman !

Tout commence en Afrique du Sud, dans une réserve animalière où un éléphanteau est atteint d'un virus inconnu. Celui-ci se traduit par un épisode de fièvre et de coma pour ensuite se réveiller avec des caractéristiques très particulières. L'éléphanteau avait alors régressé en une espèce ancestrale. Anna Meunier, une paléontologue française, dont la théorie de régression dans l'évolution des espèces est très controversée, est appelée pour étudier ce phénomène étrange.

Mais on découvre assez vite que le virus s'est propagé. En effet, des animaux sur d'autres continents sont atteints du virus. Les gens sur les réseaux sociaux commencent à en parler. La flore est également touchée, le risque de famine est alors très proche et l'Homme devient Homo Erectus... cela devient un problème de santé publique majeur ! L'Organisation Mondiale de la Santé se voit alors prendre certaines mesures pour éviter une pandémie. Les Erectus sont mis en quarantaine, parfois dans des conditions inhumaines. La population prend peur et il est intéressant de voir leurs différentes réactions. Quand certains veulent les éradiquer, d'autres veulent apprendre à vivre avec eux.

Dans ce roman passionnant, on suit les scientifiques, les politiciens, mais aussi certaines personnes lambda faire face au virus. On est proche de l'apocalypse et cette fiction parait drôlement réaliste. L'auteur amène une intrigue très bien ficelée. Je recommande.
Lien : http://bookaddict.e-monsite...

Un roman d'anticipation qui réussit le tour de force d'être à la fois palpitant, réaliste, passionnant... tout en donnant matière à réflexion sur la politique, l'affairisme, la gestion de la santé et de l'industrie pharmaceutique, la place de la nature et de l'écologie dans le monde des hommes, l'acceptation de la différence...
C'est remarquablement bien documenté tout en laissant de la place pour l'émotion et le suspens : on s'attache aux personnages Anna la paléontologue et Stephen Gordon, le fonctionnaire de l'OMS. On suit leur course contre la montre et le virus Kruger, leurs doutes, leurs faiblesses et leurs tracas familiaux, tout en suivant l'avancée de l'épidémie et sa gestion par les "instances mondiales". Et si l'on peut regretter regretter le côté un peu maladroit de l'opposition "nous les gentils occidentaux" contre "les méchants russes et chinois ", je pense que l'auteur connaît bien les modes de fonctionnement des organismes comme l'O. N. U. ou l' O.M.S. et sait nous transmettre ses connaissances sans lourdeurs ni ennui.
Une très belle découverte d'un auteur que je ne connaissais pas.