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Critique de gouelan


" Si William Shakespeare avait eu une soeur aussi douée que lui, quel aurait été son sort ?
- Elle mourut jeune... hélas, elle n'écrivit jamais une ligne." Virginia Woolf, Une chambre à soi.

Helen Watt est professeur d'université en 2017. Ester Velasquez est recueillie par un rabbin en 1660, d'Amsterdam elle rejoint Londres.
Ces deux femmes vont croiser leurs routes à travers le mystère de manuscrits anciens trouvés dans une vielle demeure de Richmond.
Une intrigue historique où se découvre une jeune femme juive exceptionnelle. Elle aurait pu être membre de la Royal Society et défier les plus grands penseurs de l'époque, mais elle est une femme du XVIIe siècle, de confession juive de surcroit.
Alors elle ruse. Elle écrit en déguisant sa signature.

Comme dans tous les romans où les époques se croisent, je préfère bien souvent l'époque du passé. Helen Watt et son assistant Aaron Levy m'ont ennuyée avec leurs histoires personnelles qui n'apportaient pas grand-chose au récit. L'histoire d'Esther bien que passionnante m'a paru parfois en décalage avec son époque. Plus une quête féministe qu'une quête de liberté d'expression, écrite ou orale, liberté de pensée, d'être qui on est au fond de soi.
Certains passages sont passionnants, d'autres répétitifs.

Dans l'ensemble j'ai aimé la réflexion qu'entraîne ce récit, bien que j'aie préféré, sur ce sujet, les romans de Chaïm Potok, plus immersifs, plus fluides.

Je remercie Babelio et les Éditions Le Cherche-midi pour ce roman.
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