AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 64 notes
5
5 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne sais pas si au Japon il existe un équivalent de "La Dernière Séance" d’Eddy Mitchell ou du "Cinéma de Quartier" de Jean-Pierre Dionnet, mais une chose est sûre le très bon et très sympathique Masasumi Kakizaki est un populares qui kiffe la culture populaire car après l’horreur et le western il s’attaque avec "Bestiarius" au peplum ! Yeah !!!
Le mangaka avait une envie de Rome antique, et au vu des succès de Fairy Tail, Monster Hunter et Seven Deadly Sins on lui a conseillé de faire dans le shonen fantasy… Mais il s’est dit, « moi je kiffe la saga Spartacus » et c’est donc tout naturellement qu’il nous livre une uchronie fantasy où les créatures mythologiques existent pour de bon et sont envoyées combattre dans les arènes de Rome, les fameux gladiateurs étant remplacés par de fameux tueurs de monstres appelés bestiarii… (d’où le titre de la série)
Le projet est carrément protéiforme mais au final on est plutôt dans la série d’histoires courtes (donc, honte sur eux aux prescripteurs d’opinion qui se ragent contre le manque de développement d’histoires courtes mais qu’ont aucun problème avec le manque de développement des séries à rallonge qui dépassent les 50 tomes… Très peu crédibles ils sont !). L’auteur n’est pas aussi bon scénariste que dessinateur, mais il a beaucoup appris de sa collaboration sur le gekida "Rainbow" avec l’excellent George Abe (que vous recommande chaudement malgré se dureté), donc malgré les étiquettes on est plus dans le seinen que dans le shonen tant on fait appel à part égales à ce qu’il y a de meilleur et de pire en l’Homme !


Episode 3 :
86 après J.-C., humains et non-humains vivent en paix dans la vallée d’Hebden en l’île d’Albion, jusqu’au jour ou le cupide gouverneur Lépide vient apporter le feu et le fer… N’écoutant que son courage, le petite Elaine s’offre en sacrifice aux esclavagistes romains pour sauver ses amis enfance : le timorée Arthur, le faune Pan et le gobelin Galahad. Derniers rescapés de leur communauté, ils demandent aux renégats Finn et Durandal de les entraîner pour défier le terrible Empire Romain… (ah les bons vieux power-up shonenesques ! ^^)
87 après J.-C., la team Arthur parvient à rejoindre Rome par la ruse et partent à la recherche de leur amie Elaine… Après une première confrontation avec Lépide et ses monstrueux gardes du corps, c’est au sein de l’amphithéâtre flavien qu’il découvre qu’elle est devenue bestiaria et favorite de l’Empereur Domitien sous le nom de tueuse de glace de Britannia !
Après avoir vaincu un gigantesque Béhémoth, elle se retourne contre Arthur que ses nouveaux mentors lui ont désigné comme étant le meurtrier de sa famille en Albion…


L’ensemble est certes classique pour les habitués de la Fantasy, mais diablement efficace ! Les valeurs humanistes héritées de George Abe se marient très bien aux valeurs positives des shonens de type nekketsu (l’amitié, la fraternité, le courage et l’espoir d’un monde meilleur pour lequel on se bat envers et contre tout). Les dessins de Masami Kakizaki sont toujours autant réussis à tous les niveaux malgré un charadesign un peu en deçà de tout le reste qui lui déchire sa race, notamment les décors de toute beauté, du coup c’est pitié qu’ils soient servis par un format aussi limité alors que des mangakas graphiquement moyens ont droit eux à des éditions deluxe en grand format…
Ici j’ai comme l’impression que le mangaka a eu connaissance du très cool comic fantasy "Brath" !
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Commenter  J’apprécie          322
J'ai eu la puce à l'oreille en lisant la critique d'Alfaric. Masse Critique m'a permis de confirmer un a priori positif. Ce manga de Masasumi Karizaki, que je découvre pour l'occasion, c'est de la très bonne fantasy, sur fond d'antiquité romaine.
Le monde proposé par l'auteur est celui de l'empire Romain, au faîte de sa gloire (Ier siècle après JC), mais dans lequel les créatures mythologiques et/ou fantastiques (wyvernes, minotaures, gobelins, orcs...) existent bel et bien. Progressivement, les légions romaines ont conquis leurs territoires, les réduisant à l'état de gladiateurs, obligées de se battre contre des hommes (esclaves ou prisonniers). Si certaines d'entre elles nous sont présentées comme étant des monstres sanguinaires (la manticore), d'autres sont des êtres sensibles et intelligents (wyvernes , minotaures...)

Ce tome 2 démarre en 86 ap J-C. Finn, le bestiarius, et son compagnon wyverne ce sont réfugiés sur l'île d'Albion, en la vallée d'Hebden. Ils vivent en marge d'un village ou humains et non-humains cohabitent en harmonie. Mais les troupes romaines sont déjà présentes sur l'île et bientôt les légions du cruel gouverneur Lépide investissent la bourgade et massacrent ou réduisent en esclavage tout le monde ou presque. Elaine et ses amis d'enfance, Arthur, le faune Pan et Galahad le gobelin, réussissent à se cacher...Mais Lépide a l'habitude de ce genre de raids et sait que les orphelins d'aujourd'hui feront les révoltés de demain. Aussi ils ordonnent de débusquer le moindre survivant. Alors que les quatre compagnons sont sur le point de se faire découvrir, Elaine se sacrifie pour les sauver et demande à Arthur de devenir un vrai guerrier, afin de venir la délivrer à Rome (lui qui est plutôt d'un naturel peureux). le lendemain, alors qu'il se croient à l'abri, nos trois héros doivent affronter un groupe de trois légionnaires laissés en arrière, dans le but d'occire les ultimes rescapés. Ils sont sauvés, in extremis, par l'intervention de Finn...

J'ai apprécié ce nouvel opus tout autant que le premier. L'auteur semble s'écarter de l'option "une succession d'historiettes au sein d'un univers commun", ce qui n'est pas pour me déplaire (j'ai encore un souvenir mitigé de "Thermae Romae" ^^). Les sept chapitres s'enchaînent rapidement. On assiste à la métamorphose d'Arthur, et de ses compagnons, qui, après un entraînement intensif, deviennent de parfaits guérilleros...Mais leur but ultime demeure le sauvetage d'Elaine, emmenée comme esclave à Rome. le cliffhanger final est vraiment sympa et met en avant toute la perversité de Lépide et de l'empereur. Certes, les personnage frisent parfois la caricature mais, dans une optique shonen nekketsu manichéenne (mais noire quand même hein !) ils restent crédibles. Les dessins sont vraiment agréables et d'une lisibilité exemplaire.

Un manga attachant finalement. Un univers sympa, des méchants bien dégueulasses (si vous croyez que les romains sont des méchants dans Astérix, attendez de voir ceux-là^^), des héros forts et courageux...J'attend maintenant le tome 3 (en espérant qu'on est pas partie pour une série en 75 tomes quand même...)
Commenter  J’apprécie          262
Lu à la suite du premier (au contraire de la rédaction de cette « critique »), j'ai globalement préféré le troisième arc aux deux premiers, même si niveau personnages, mon affection balance plutôt pour les premiers. Tout le deuxième tome se focalise sur un nouveau groupe de personnages ; et comme l'arc narratif n'est pas terminé à la fin du deuxième volume, j'en déduis que le troisième et dernier volume contiendra la fin de cet arc. Ce que j'espère, personnellement, c'est qu'il n'y ait pas de quatrième arc. Aussi étrange que cela puisse paraître, et même si ce quatrième arc rassemble tous les protagonistes mis en place jusqu'ici. Aimerais-je cela ? Oui, mais si cela s'étalait sur un certain nombre de chapitres.

Ma première surprise, avec ce manga en général, vient de mes expériences passées avec les mangas ; en effet, j'ai très peu l'habitude d'en lire qui conte « la vie » de plusieurs personnages dans un même univers donné sans qu'il y ait une quête commune, un « regroupement des parties » pour une aventure. A certains égards, cela me fait plus penser à un recueil d'histoires courtes ou de nouvelles visuelles qu'aux mangas « classiques ». Après, je dis cela en me basant de 2 volumes sur 3, aller savoir si le dernier ne va pas me contredire.

Je n'ai pas grand-chose à redire sur ce troisième arc. La présence du premier couple de protagonistes en tant que mentors est sympathique, mais quelques cases les mettant en scène sont assez inutiles – oui, oui, je chipote, je chipote – sinon, on peut aussi s'amuser de la tenue typiquement logique manga d'Elaine, c'est-à-dire, une « armure » certes classe…mais offrant une protection plus que discutable.

A voir, donc, ce que donnera le dernier volume.
Commenter  J’apprécie          80
Un très bon deuxième tome, qui m'a moins surprise et séduite que le premier, mais qui poursuit très bien sa lancée avec de nouveaux personnages, des combats, et une fin pleine de suspens pour donner envie d'ouvrir le troisième tome. Je n'y manquerais pas !
Commenter  J’apprécie          30
Pour cette nouvelle lecture en commun avec l'ami Dram00n, notre choix s'est arrêté sur Bestiarius.

Je savais très peu de chose de l'oeuvre avant de me lancer dedans, mais ayant mainte fois entendu parler de Masasumi Kakizaki en bien, c'était l'occasion de découvrir l'auteur.

Série courte (7 tomes) au coeur de l'antiquité, Bestiarius va nous conter l'histoire de l'empire romain qui souhaite agrandir son territoire en se débarrassant de ce qu'ils appellent les "monstres", créatures mythologiques allant de minotaure à dragon en passant par les chimères ou autres hommes-bêtes.

La particularité de l'oeuvre va être le fait que selon les tomes, voir même selon les chapitres parfois, nous suivrons des personnages différents mais avec toujours un lien entre eux, même s'il se dessine à la fin de l'histoire.

Aimant beaucoup l'histoire, la mythologie ou encore la fantasy, tous les voyants était au vert pour que j'apprécie la série, et c'est ce qui s'est passé.
Mais si le scénario bien que classique m'a plu, la force de l'oeuvre et aussi et surtout dans le dessin du mangaka qui nous offre de magnifiques planches.
Commenter  J’apprécie          00
Le deuxième tome est dans la droite ligne du précédent mais avec cette fois de nouveaux personnages inspirés de la légende arthurienne qui vont rencontrer Finn et sa wyverne qui ont fuit Rome pour vivre en Albion (Angleterre).

Il commence à se dégager le vrai thème de l'histoire, qui n'est pas les combats dans les arènes, mais la lutte contre Rome, son Empereur et ses injustices. C'est violent, sombre et dérangeant mais bizarrement ça ne m'a pas gêné parce que ce n'était jamais gratuit. Nous assistons à des atrocités mais qui malheureusement s'inspirent de notre Histoire, alors je trouve judicieux de les réutiliser dans ce contexte pour faire passer le message de quête de liberté et de lutte contre l'oppression de l'auteur.

Cependant, il ne faut pas mentir. C'est toujours très classique. Il n'y a aucune nuance, les gentils sont très gentils et les méchants très méchants. C'est jouissif à lire mais ça ne casse pas trois pattes à un canard question complexité ou originalité. La preuve, on se retrouve à nouveau avec un nouveau gladiateur ou plutôt une gladiatrice, qui a subi un lavage de cerveau, comme chacun des héros avant, pour mieux divertir l'Empereur et les autres amateurs de combats de gladiateurs en tout genre. C'est du déjà vu. On a l'impression qu'un même schéma se répète, un peu dommage alors qu'on n'est qu'au deuxième tome... Et tout ça pour quel but ? La chute de Rome ? La constitution d'un groupe autour de Finn plus tard ? Je l'espère parce que si on se contentait de suivre sans cesse de nouveaux gladiateurs cherchant à gagner leur liberté sans plus de fil conducteur, je ne verrais pas l'intérêt de ce titre.

Ainsi malgré une histoire agréable à suivre et un graphisme toujours aussi dynamique, avec des combats vifs et des créatures variées mise en scène, je suis un peu plus partagée concernant ce tome qui me fait craindre pour l'évolution globale de la série. Je croise les doigts pour que ce ne soit pas le schéma répétitif que je crains qui se mette en place.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (126) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1465 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}