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Gabimaru est prisonnier et condamné à mort. C'est un criminel célèbre qui a la réputation de ne ressentir aucune émotion, d'où son surnom « Gabimaru le Vide ». Il est le membre le plus puissant des Shinobi du clan Iwagakure. Lors de son arrestation, il a tué vingt hommes à mains nues. Il résiste à tous les châtiments, toutes les tortures. C'est alors qu'une jeune femme, Sagiri Yamada Asaemon, de la célèbre famille de bourreaux, vient pour l'exécuter en le décapitant d'un coup de sabre. Elle lit en lui et comprend que si Gabimaru résiste à toutes les exécutions, c'est parce qu'il est amoureux de sa femme, donc, qu'il ne serait pas insensible ni vide mais profondément humain. Elle, en tant que bourrelle, douzième exécutrice de la famille Yamada et de l'école du coup unique, est surnommée la Grande Coupeuse de Tête. Mais elle aussi a des remords quand elle prend une vie. Elle vient pour exécuter la sentence d la condamnation à mort de Gabimaru sauf s'il accepte une mission suicide : trouver l'élixir d'immortalité sur l'Ile des Dieux. Pour se faire, il sera accompagné d'un binôme qui n'est autre que son exécutrice Sagiri. Mais il n'est pas e seul criminel à être embauché pour cette mission. Tous les pires assassins de l'empire sont au rendez-vous pour gagner leur grâce, chacun accompagné d'un surveillant de l'école du Premier Coup. le grand Shogoun avait déjà envoyé des missionnaires sur l'île, aucun n'est revenu vivant Certains sont revenus démembrés, changés en plante. Dès l'arrivée sur l'île, les criminels se mettent en compétition, n'hésitant pas à s'entretuer…

Ca faisait un moment que j'avais chargé ce premier épisode, curieux de découvrir cette nouvelle série. Elle nous emmène dans un monde fantastique, ésotérique et d'une extrême violence. Nous sommes un peu dans un Koh-Lanta mais l'île dite le Paradis des Dieux n'a rien d'amicale. Nous sommes aussi dans ce genre de compétition où il ne peu en rester qu'un mais tous ceux qui perdront perdront aussi la vie. Au départ, nous assistons à tous les sévices que subit sans dommage Gabimaru, qui est directement annoncé comme le personnage principal avec sa surveillante bourrelle, Sagiri. Derrière sa réputation de ne pas avoir d'âme, donc aucune sensibilité se cache au final un coeur tendre. le tout est de savoir si dans ce monde cruel, la tendresse et les sentiments ne sont pas une faiblesse. En parallèle, Sagiri aussi doit se montrer forte et intraitable. Comme Gabimaru, elle souffre de devoir tuer, même si pour elle, ce n'est qu'exécuter les ordres et penser rendre justice. Elle doit aussi se montrer sans trop de sentiment car c'est une jeune femme et tout le monde, même son père, chef de la famille d'exécuteur Yamada doute d'elle et n'arrête pas de lui conseiller de devenir une femme qui fait des enfants et reste au foyer. Avec tout ça, je ne vous ai pas encore parlé du graphisme. Perso, je trouve qu'il accroche. Les regards sont parlants, les visages traduisent les émotions, les paysages de l'île sont assez réussis pour un monde imaginaire. Les combats sont d'une extrême violence et sont assez dynamiques. le scénario nous guide surtout pour nous présenter les deux personnages principaux mais il nous mat de suite dans l'ambiance. Parfois, la toute puissance de certains criminels tient de la caricature mais ce côté invraisemblable adouci finalement la violence omniprésente car nous sommes tellement loin du réel que nous ne pouvons prendre au sérieux cette histoire. Et, le scénario est ponctué par des réflexions profondes, proche d'une certaine philosophie, avec de bons sentiments, des doutes et cette quête de la vie qui doit toujours être plus forte, surtout qu'en on s'est promis à son amour. Donc, nous avons là un bon panache, des personnages abjects et vraiment repoussants par leur comportement et d'autres qui deviennent de suite attachants. Mais, vu le danger permanent, je pense qu'il ne faut pas trop s'attacher à un personnage ou à un autre car il faut avouer que ça dézingue grave. Pour faire plus court, le premier épisode m'a plu dans son ensemble et je vais de suite plonger dans la suite. Lu en KINDLE avec une très belle numérisation dans ce format.

Personnages :

Gabimaru : On le surnomme Gabimaru le Vide car on pense qu'il est vide d'émotion. Mais s'il survit, résiste aux condamnations à morts et aux exécutions, c'est par amour pour sa femme, ce qui en fait un être profondément humain. Pour pouvoir être gracié, il accepte de se rendre sur l'île qui a plusieurs noms. L'Au-Delà, la Terre des Dieux, Sukhavati mais son nom serait Shinsenkyô, le paradis des dieux. Il est le plus puissant des Shinobi du clan Iwagakure. Sur l'île, il sera surveillé par une jeune femme samouraï , Sagiri qui a pour mission de l'exécuter en le décapitant s'il ne respecte pas son contrat.

Sagiri Yamada Asaemon : c'est une jeune femme qui est l'héritière de la famille Yamada Asaemon. Elle veut prouver que les femmes peuvent aussi manipuler le sabre et qu'elles ne sont pas que des ventres féconds qui doivent se contenter d'assurer que la famille ait une descendance. On la surnomme la Grande Coupeuse de Tête. C'est la douzième exécutrice de l'école du Coup Unique où on apprend à tuer du premier coup de sabre Elle est la surveillante de Gabimaru. Elle a des remords quand elle exécute les condamnés, ce que ses frères d'armes prennent pour une faiblesse, -surtout que le monde des samouraïs est plutôt machiste.

La femme de Gabimaru : c'est la fille du chef du clan Iwagakure. Son père l'a défigurée pour qu'elle n'ait pas d'autres ambitions que celle d'être une femme au foyer. Gabimaru est profondément amoureux d'elle et elle est devenue sa raison de vivre, ce qui lui donne une volonté de survivre hors du commun. C'est aussi grâce à elle que le héros ne perd pas son humanité.

Eizen : premier exécuteur de l'école du Coup Unique. Il est le surveillant du criminel Rokurôta.

Rokurôta : c'est un des criminels lancés à la recherche de l'élixir d'immortalité. Son surveillant est Eizen. C'est un géant sans coeur ni pitié. On le dit capable de manger un ours par la tête.On le surnomme « le Daida-rabocchi de Bizen ». C'est un tueur sans compassion pour ses victimes.

Kishô : c'est le onzième exécuteur de la famille Yamada et de l'école du Premier Coup. C'est le surveillant du criminel Keiun.

Keiun : c'est un moine qui a choisi le crime. Sa grande force vient de son coprs qui est une armure vivante. Il est surveillé par Kishô.

Fushi : neuvième exécuteur de la famille Yamada. Il doit surveiller le criminel et condamné à mort Gantetsusai Tamya.

Gantetsusai Tamya : c'est un expert en sabre. On le surnomme l'invincible de Hasshû. Piqué par un insecte, il n'hésitera pas à s'amputer un bras d'un coup de sabre.

Shôbê Aza : c'est le roi des brigands. Fils et orphelin d'un père samouraï et d'une mère malade, par sa grande faculté d'adaptation, il s'est imposé chef des brigands. Son frère quand à lui, à rejoint l'école du Premier Coup et est son surveillant.

Nurugai : criminelle, elle est une fille, ce qui n'est pas évident à savoir au premier coup d'oeil tant sa tenue est négligée. Elle vient du peuple des montagnes qui fut massacré à cause de sa naïveté. Elle semble fragile et est la dernière survivante de son peuple. Elle est sans doute la plus jeune des criminels.

Keishu No Yuzuriha : criminelle qui aime séduire ses victimes pour les tuer sans pitié. C'est pour le moment l'atout charme de ce manga. On l'appelle aussi La Kunoichi.

Akaginu : surnommée la Courtisane Cannibale. Pour l'instant, elle est assez discrète, c'est une criminelle qui est aussi condamnée à mort comme tout les criminels de la série.

Hôrubô : le moine tueur, criminel psychopathe, religieux défroqué. Condamné à mort, lancé comme les autres dans la compétition de la recherche de l'élixir d'immortalité.

Makiya Moro : dit le Jésuite Portugais Reconverti. Encore un tueur condamné à mort.
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Gros coup de coeur pour ma part que ce premier tome de Hell's Paradise. Nous y suivons Gabimaru qui est sur le point d'être exécuté, mais le soucis, c'est que personne ne parvient à le tuer. Il est un shinobi si puissant, que rien n'y fait. Si au départ, on peu craindre le shonen classique, ce n'est pas du tout le cas. Dès le premier chapitre le personnage de Gabimaru est posé. On sait pourquoi il est condamnée à mort, quel est son but dans la vie et on a immédiatement de l'empathie pour lui et pour sa femme (qui joue un rôle majeur dans l'histoire).

L'autre personnage important est Sagiri, qui vient d'un puissant clan d'exécuteurs. Seule femme de son clan à ce poste, elle veut égaler son père, qui est un maitre en la matière. Lorsqu'elle va croiser la route de Gabimaru, elle va lui proposer d'annuler sa peine de mort, en échange d'une mission organisée par le shogunat.

En effet, tout l'intérêt du titre réside dans cette mystérieuse île baptisé « au-delà » sur laquelle se trouverait un élixir d'immortalité, forcément très convoité. Mais voilà, toutes les expéditions de sont soldées par des échecs, et la seule personne qui en est revenue, voit pousser des fleurs sur son corps d'une manière assez trash. le shogunat décide donc d'envoyer des rebuts de la société sur cet île, accompagnés de leur exécuteurs pour les surveiller.

C'est au total 10 binômes qui partent sur l'île, dans l'espoir de rapporter le fameux élixir d'immortalité et obtenir ainsi l'amnistie du shogunat pour tous leurs crimes commis. Mais cette île réserve bien des surprises, et croyez-moi, les dernières pages du tome soulèvent de nombreuses questions 😉

Graphiquement c'est superbe, avec des cases bien détaillées, des scènes de combats courtes mais explosives, et surtout un trait assez dur, qui fait ressortir toute la cruauté du monde dans lequel les protagonistes évoluent. Ce manga est plus que prometteur, et ce premier tome m'a véritablement conquis !
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~~ Gabimaru, le plus puissant Shinobi (ninja) du lore, est arrêté et condamné à mort. Rien ne fonctionne ! Décapitation, écartèlement, fusillade, rien ne semble venir à bout du jeune homme, qui malgré ce qu'il dit, a l'envie de vivre. ~~ Gabimaru me fait beaucoup penser à Kenshin le Vagabond ! J'adorais Kenshin ! Sa force surhumaine, ses airs nonchalants, pas concernés, blasés... ~~ Grosse différence entre les deux tueurs de masse, Gabimaru n'hésite pas à faire appel à la force létale ~~ précisant toutefois que les morts lui pèsent sur la conscience ~~ Chose qu'il a en commun avec une certaine Sagiri ~~ Finalement, il est offert au ninja la possibilité d'être gracié, s'il trouve un elixir sur une île mi-paradis, mi-enfer... ~~ Envoyé avec une bande de criminels à la force surhumaine comme lui, Gabimaru va découvrir un monde qui n'a rien de tendre...
~~ J'ai bien aimé la situation initiale, la manière dont les personnages étaient amenés, et puis le charisme de Gabimaru, la façon dont l'auteur l'a dessiné... Si le début est intriguant, la fin est un peu moins bien... On verra ce que le tome 2 nous réserve... ~~
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Ce tome d'introduction est plein de promesses. Des graphismes soignés, dynamiques et très, très stylés ; un récit qui prend son temps pour se dérouler et qui, du coup, offre des bases solides ; un mystère à résoudre qui nous fait miroiter une intrigue façon battle royale au pays des fleurs tueuses.
Alors pourquoi seulement 3,5/5 et non pas 4 ? Parce que je me suis quand même ennuyée... le concept a tout pour plaire mais j'ai trouvé qu'il était trop long à démarrer. Certes, ça nous permet de comprendre les enjeux, mais j'aurais aimé entrer plus vite dans la véritable intrigue. Vivement donc le tome 2 pour plus d'action et de mystère !
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Depuis quelques années, je me suis découvert une passion pour les titres peuplés de samouraïs, ninjas et autres combattants japonais, alors je me suis laissée tenter par ce shonen lancé par Kazé l'an passé et promettant en prime une touche de fantastique.

Voici seulement la deuxième série de cet auteur et la première à laquelle nous avons droit en France. On y découvre un héros qui a commis bien des crimes et a été condamné à mort à cause de ça, mais les exécuteurs n'arrivent pas à en venir à bout. La fille d'une célèbre famille de bourreaux va venir s'immiscer là-dedans et faire une proposition surprenante à ce shinobi qui n'a peut-être pas tant que ça accepté sa mort prochaine. On bascule alors dans une histoire bien différente où ce nouveau duo va se rendre dans un drôle de monde peuplé de créatures effrayantes : l'île mystérieuse de Sukhavati.

J'ai trouvé les débuts forts classiques. On nous fait rencontrer un héros surpuissant à l'aube de sa mort mais il est ressort à chaque fois vivant. C'est un héros typique des shonens fort mais fragile à la fois, à qui son passé pèse et qui aurait aimé changer, ce qui l'a amené ici. On va alors suivre la seconde chance qui va finalement lui être donnée avec sa quête pour retrouver sa femme qui lui a appris ce que c'est que d'être humain et éprouver des sentiments. L'auteur joue à fond sur notre corde sensible et ça fonctionne malgré un héros assez froid, étrange et décalé en temps normal. J'ai donc bien aimé la caractérisation de celui-ci malgré les grosses ficelles utilisées.

C'est moins le cas pour les autres personnages, notamment avec Sagiri, une femme qui forcément à besoin de s'affirmer pour obtenir la place qui est la sienne et qu'on critique parce qu'elle ressent des émotions, on est en plein dans les clichés insupportables sur les femmes ! Les autres personnages croisés, les seconds couteaux, sont totalement oubliables, ils font tapisserie dans cet univers qui va très vite virer à une espèce de Battle Royale fantastique et historique sur fond de combats entre guerriers mythiques. L'idée est bonne mais la réalisation manque d'impact pour le moment.

C'est tout le problème du titre. Avec ce titre, nous sommes dans une intrigue on ne peut plus classique. Après un assez long premier chapitre d'introduction où l'on rencontre le futur duo avec une présentation globale de chacun, de leur vie et de leurs objectifs, la suite part sur une quête avec une touche fantastique puisqu'on se rend dans l'au-delà chercher un élixir miraculeux. Des affrontements à la Battle Royale se mettent en place entre les meilleurs combattants / condamnés à mort du pays. C'est sympa à lire, parce que la mise en scène est pêchue, mais ça manque de puissance dramatique et scénaristique. Les personnages face au héros sont ultra clichés : la courtisane, la vipère, le géant, le vieux roublard, le jeune chien fou, etc. Quand on me parle de guerriers d'autrefois, je pense de suite à des titres comme L'habitant de l'infini ou Vagabond et c'est autre chose, on ne joue clairement pas dans la même catégorie ici. Là c'est trop gentillet et fade en comparaison, dommage. En plus, la narration use d'ellipses malvenues qui peuvent perturber la lecture sans rien apporter de plus.

C'est vraiment dommage parce que la mise en scène des combats est vraiment chiadée, notamment avec les visions que les bourreaux ont de ce qu'ils feraient. Les coups sont vifs et incisifs, les dessins des personnages sont fins comme des lames en mouvement. J'ai donc trouvé un certain potentiel chez cet auteur.

Si vous cherchez une lecture détente punchy avec des combats bien orchestrés et une note d'originalité grâce à ce mélange de Battle Royale et de fantastique horrifique, ce titre vous plaira. Si vous cherchez quelque chose de plus travaillé, creusé avec un message ou une portée philosophique, passez votre chemin, ce n'est pas le sujet ^^
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Merci à Babelio et aux éditions Kaze pour m'avoir permis de lire ce livre lors de la dernière masse critique. A la réception, le livre était accompagné de cartes de voeux de l'éditeur, j'étais très heureuse de cette attention (surtout qu'il y a des cartes Black Clover, que j'étais en train de lire ^^). J'ai de plus reçu l'édition Fnac, c'est-à-dire l'édition collector avec couverture réversible, et ça c'est cool parce que la couverture colorée est plutôt chouette :)

J'avais surtout choisi ce titre parce qu'il avait de très bons retours ; habituellement je me méfie des seinens comme celui-ci, j'ai peur de tomber sur une histoire semblable à tant d'autres. Mais je me suis laissée tenter et je ne l'ai pas regretté :)
On va suivre les aventures de Gabimaru, un Ninja condamné à mort mais que l'on ne parvient pas à tuer, malgré ses demandes. Il va vite se rendre compte que c'est tout simplement parce qu'il ne veut pas mourir et se protège en conséquence, de façon un peu inconsciente. Une fois qu'il réalise son envie de vivre, on lui propose de le gracier s'il arrive à percer le secret d'une île mystérieuse. Cependant, il n'est pas le seul à qui on a fait cette proposition : d'autres criminels - aux motivations diverses et variées - se sont vus proposés la même chose, et un seul d'entre eux pourra obtenir cette récompense. On se doute alors que ça va aussi être un combat pour la survie.

J'ai apprécié ce titre, l'histoire est bien rythmée et on veut très vite en savoir plus sur les mystères qui entourent l'île et sur ce qu'il va advenir de nos personnages. L'histoire rappelle un peu Hunger Game et Cie (dans le genre survival), cela s'annonce d'ores et déjà sombre et psychologique. Un titre à suivre !
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Ma dernière expérience avec un manga remonte maintenant à fort longtemps, je dirai à plus de trente ans...
C'est lors de l'opération masse Critique, dont je remercie Babelio et les éditions Kazé, qu'il m'est donné l'occasion de lire ce premier tome de Hell's Paradise et d'en rédiger une critique.
Force est de constater pour moi que les codes du manga sont bien éloignés de ce que je m'en souviens, et il m'est ainsi très difficile de comprendre l'objet que j'ai eu entre les mains... Oui oui je vous vois venir, je l'ai bien lu dans le bon sens...!
Ce Hell's Paradise suit les pas d'un Shinobi sur le point d'être exécuté mais dont les bourreaux ne parviennent pas à le tuer. On assiste aux différents essais de ceux ci pour le tuer, décapitation, incinération, écartèlement et autre ébouillantage sont inefficace à lui donner la mort. Il semble immortel et renforce ainsi la légende autour de son nom Gabimaru le vide, immortel et dénué de la moindre émotion, qui souhaite lui même en finir avec la vie.
Présenté comme un personnage incarnant la mort, le récit révèle peu à peu des éléments de son histoire, et s'accentue vite autour de sa femme, la fille du chef de son clan, et du complot dont il est l'objet. Bien vite, on se rend compte que ce Shinobi n'est pas si vide que cela, et que sa femme, moche selon lui, et qui lui promet une belle vie monotone, ne lui est pas si indifférent que cela. Il s'agit d'ailleurs même du ressort principal qui va faire évoluer le récit. du coup, Gabimaru se rend compte qu'il tient finalement à la vie et qu'il ne veut plus mourir.
S'en suit des scènes où le Shinobi, ainsi que d'autres criminels, se voient offrir l'occasion d'être blanchi de ses crimes par le Shogun lui même, à la condition de retrouver un trésor sur une île. Des affrontements sanglants ont lieu pour sélectionner les meilleurs d'entre eux qui partiront, puis entre eux pour chercher et découvrir le trésor et ainsi gagner leur liberté. le récit est rehaussé par la présence d'une exécutrice ( chaque criminel est affligé d'un exécuteur personnel), qui joue le rôle de détonateur puisqu'elle réussit à lire dans le coeur du Shinobi.
Donc voilà ce que j'en ai compris, ce Shinobi qui veut mourir, mais qui ne veut plus, qui n'aime pas tuer, mais qui finalement n'hésite pas à le faire en exposant sa puissance qui paraît monstrueuse, même en comparaison de celle de ces compagnons criminels.
Dans le genre je suppose que ça doit faire triper un certain nombre de lecteur, mais j'avoue que ce n'est pas trop mon truc. Il m'est donc difficile de noter ce tome puisque n'ayant rien capter au sens et au propos de l'oeuvre, je ne me sens pas légitime pour lui assigner une appréciation quantitative.
Je laisse donc ce soin là aux connaisseurs en la matière, certain qu'il seront plus apte à juger des qualités et défauts de ce Hell's Paradise....
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Hell's Paradise est le nouveau shonen proposé par l'éditeur Kazé qui a fait une grande opération de communication autour. Sans tergiverser plus longtemps, ce premier tome est très prometteur, mais le titre restera réserver à un public mûr et averti, car certaines scènes peuvent être difficiles et cruelles. Il y a une certaine dualité surtout avec Gabimaru et Sagiri, qui sont très attachants. A la base, elle sera chargée de le surveiller, mais ne pourraient-ils par être partenaires ? Tous les deux sont des tueurs nés, c'est leur famille qui en a décidé ainsi. Gabimaru est né dans un clan de ninja, Sagiri est née dans un clan d'exécuteur. Si jamais vous avez déjà suivi l'excellent manga Innocent, vous avez une certaine connaissance des bourreaux, exécuteur, sinon ce sera l'occasion d'y réfléchir. Toute la famille de Sagiri est dans l'exécution, il n'y a pas d'autres choix, mais elle n'a pas choisi de rester dans les médicaments, mais dans l'exécution. Son but ultime est de trancher les têtes nettement en une fois, comme cela au moins la personne exécutée ne souffrira pas. Autant dire que par moment, les autres hommes du clan lui mènent la vie dure, et que ses souvenirs d'enfance ne sont pas très joyeux vu son traitement par ses camarades. Gabimaru lui n'a aucun droit de quitter son clan. Cela ne se fait pas, vivant en tout cas. Quand le lecteur rencontre Gabimaru, il va être soumis à toutes sortes d'exécutions différentes : écartèlement, par le feu, etc. Son initiation au ninjutsu lui permet de résister aux plus atroces des tortures, pourtant il se dit prêt à mourir. Mais une personne le questionne, et saura voir au-delà de ses dires. Gabimaru n'est pas totalement vide, sa femme a d'ailleurs une importance particulière. Au final, il se voir offrir un sauf conduit, une proposition : de trouver l'elixir d'immortalité sur une île mystérieuse. Mais il n'est pas vraiment le seul à qui on a fait cette proposition. Tout le monde a échoué jusqu'à présent, le seul qui est revenu a des fleurs écloses sur le corps et est comme un légume, incapable de s'exprimer. Une île qui la première fois qu'on s'y rend nous fait rester un moment sur la planche, vu la beauté qu'elle dégage. Mais celle-ci est teintée d'effrois. Entre une île étrange dont on ne sait rien vraiment, personne n'en est revenu en bon état, et plein de criminels dessus, il n'y a pas intérêt à se relâcher. Un premier tome très prometteur, intéressant, intrigant, avec pas mal de questionnements, et une bonne avancée déjà. Les scènes d'action sont belles, nettes, comme une exécution bien faite en une fois, cette fois-ci, dans cette histoire, on ne tergiverse pas. Néanmoins, gare à vos nerfs. Alors êtes-vous prêt à aller sur cette île ? Qu'est-ce qui différencie vraiment Gabimaru et Sagiri ? le sang est sur les mains des deux personnages. Qu'est-ce que cette île ? Est-ce que l'élixir existe vraiment ? Quelqu'un l'a déjà utilisé ? Y a-t-il un but caché ?
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Hell's paradise...
Alors, je vois que ce manga Kazé de ce ce début d'année 2019 reçoit déjà quelques critiques plutôt élogieuses dans l'ensemble...
Pour ma part, je n'ai pas été convaincu par ce premier tome. Cet enfer paradisiaque ne pas m'a vraiment enchanté malgré une bonne ambiance graphique et une certaine étrangeté hors-catégorie.

Tout d'abord, au niveau des points négatifs, je trouve que ce premier volet est parfois assez balourd dans sa manière de nous présenter ces personnages principaux ainsi que l'histoire. Plutôt que de se poser et de dévoiler leurs personnalités, leurs histoires au fur et à mesure, le mangaka Yuji Kaku préfère se concentrer sur un portrait très bavard de ces antihéros. à coups de de flash-backs hallucinés et de pas mal de répliques pathos qui alourdissent un peu le rythme.
Le personnage principal est pas charismatique... Oui, j'avoue , j'ai beaucoup de mal avec le personnage de Gabimaru qui est une sorte de Kenshin le vagabond en plus "sanguin". Entre une attitude blasée , faussement comique, et des moments de colères, ce personnage inconstant est tout sauf attrayant. C'est une tête à claque, certes son passé est peut être sympa avec cette petite romance qui se mure en objectif, mais le côté tueur insensible qui, au final, n'est pas si insensible que ça ne m'a pas touché ..bref, je trouve cette idée d' assassin " repenti" est beaucoup mieux traité dans Kenshin le vagabond par exemple. Dans ce dernier manga, le héros avait un passé de tueur qui était dissimulé par son côté timide et benêt. Là, dans Hell's paradise, nous avons droit à une espèce de "néant " soporifique en proie à un mal être pénible. Bref, il faut bien reconnaître que nous sommes quand même loin d'un démentiel Gutz ou d'un revanchard Koinzell.
A l'inverse, j'ai trouvé Sagiri l'exécutrice plus intéressante. Froide, calme, nous découvrons rapidement son tourment lié à son métier morbide. C'est de loin le personnage le plus intéressant de ce premier volume et certaines cases lui rendent honneur, soulignant une certaine beauté et une belle personnalité tourmentée émanant de ce protagoniste.
Yuji Kaku fait preuve d'audace dans son scénario dans le sens où il nous plonge dans une véritable course contre la mort. L'ambiance est mortellement tendue et tout le monde peut y passer. Malheureusement, je n'ai pas non plus apprécié cette idée assez radicale car elle est tout simplement frustrante. On s'attend à des personnages riches en couleurs et puis plus rien !

Graphiquement, le manga est bon. Sans crier à l'excellence, le dessin est fin avec un design des protagonistes assez sympa, beaucoup de noirceur également qui ravira les amateurs. Une ambiance féodale sympathique un poil vide dans ses décors mais le gros plus d' Hell's Paradise provient justement de l'île de Sukhavati. Je trouve que l'auteur a fait fort. En toute logique, le tome 2 devrait étoffer cet endroit à la fois beau et menaçant qui nous est montré dès le début et dès la fin de ce premier tome comme un lieu résolument meurtrier.

En somme, je ne partage pas l'engouement de beaucoup envers ce titre. Il a de bonnes qualités : il est radical dans son écriture, bien qu'un peu balourd, graphiquement, c'est du bon travail, et cette fameuse île maudite a de quoi intriguer. Malheureusement, Hell's paradise pêche par son héros pas forcément mémorable et une écriture soit expéditive, soit lourdingue. Toutefois, gageons que la suite de ce premier tome nous plongera dans une trame tordue qui pourrait bien s'avérer fascinante et sortir ce titres hors des sentiers battues. Affaire à suivre (ou pas ) !

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Je dois bien avouer que ce shônen démarre assez fort. Un ninja doit accepter un marché avec son bourreau : soit mourir, soit trouver un élixir d'immortalité réputé inaccessible. le choix sera vite réalisé. le duo se retrouve alors sur une île où guettent pas mal de dangers.

On entre tout de suite dans le bain avec des personnages très interressants à découvrir progressivement. En effet, derrière l'assassin, se cache l'amour d'un homme pour une femme qu'il doit retrouver.

J'ai bien apprécié la beauté de certaines cases. C'est un travail graphique assez soigneux et un trait qui fait dans la finesse. Cela concourt également au dynamisme de ce récit d'aventure fantastique. Attention, c'est assez sanglant mais pas jusqu'à l'excès.

Au final, un shônen plutôt sombre mais atypique.
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