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Citations sur Le Psychanalyste (31)

- Les pensées, dut Simon, sont des pensées, et nous sommes ici pour les analyser. Ce ne sont pas des actes ou des paroles, comme les paroles injurieuses de votre collègue.
C'est la religion qui punit les intentions, dit Simon après un temps d'arrêt, Jérémie ne disait rien, c'est la religion qui demande la confession des pensées soi-disant coupables. Freud disait de la religion que c'est une reprise d'intimidation de la pensée.
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Et Marie, Miss Nobody Knows, il l'aimait aussi pour ça. Parce qu'elle vivait toutes les questions de façon concrète, comme des paradoxes personnels, des déchirements, et ces inquiétudes, ces dilemmes entraient en résonance avec l'époque, donnaient à sa vie une sorte de prolongement.
Comme si, pensait Simon, sa façon de ne pas être à l'aise la poussait à une autre forme d'identité, comme si elle était obligée de faire de sa marginalité une façon différente, mais très précise, d'appartenir au monde.
Simon la trouvait émouvante et invivable.
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- L'identité, dit Simon, ce n'est pas une affaire de sang ou de sol, comme ils disent. Mais dans et par quels récits on s'est constitué.- Bah, dit Marie.- Il ne s'agit pas d'une origine physique, biologique, géographique, dit encore Simon, une origine qui existerait en soi, sans parole. Mais de ce que l'on vous a raconté là-dessus, et des récits que vous vous inventez à partir de là. D'où vous venez, et comment.
Ce sont des repères, ajouta Simon.
Marie ne dit rien.
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- Je me suis acheté des chaussures, disait Marc, des chaussures en cuir marron, avec un dessin en pointillé, des chaussures italiennes très belles. Élégantes. Fines.
Je les ai vues dans une vitrine à côté de mon bureau, je suis entré, je les ai achetées.
Après j'ai pensé, Je déteste ce genre de chaussures, je ne m'achète jamais des chaussures comme ça, pourquoi je les ai achetées.
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Et toi tu veilles, tu es un des veilleurs, tu aperçois le plus proche à la lueur de la torche que tu brandis du feu brûlant à tes pieds... Pourquoi veilles-tu ? Il faut que l'in veille, dit-n ! Il en faut un !"Eva posa le livre, elle était exaltée. Ce n'était certes pas la première fois que Kafka lui parlait personnellement, mais là, c'était sûr, il lui donnait un ordre précis. C'est à moi de veiller, dit Eva à voix haute, je veillerai, je veillerai.
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... le gag est sûrement une interprétation et l'interprétation vient souvent comme un gag.
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... le personnage de Chaplin, comme le psychanalyste, interroge la réalité, qu'st-ce que c'est cette réalité, sur quoi elle est ondée, à quoi elle tient, et on peut aissi bien voir comment un psychanalyste qui écoute l'inconscient s'appuie tout comme le personnage de Chaplin sur une autre réalité, la réalité des pulsions, vouloir manger, dormr, avoir une maison, une femme, une réalité qui n'existe peut-être pas comme un réalité sociale mais qui existe pourtant comme réalité désirée, possible.
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Simon me faisait rire, pas toujours exprès. En fait je lui trouvais des ressemblances avec Chaplin. Sans doute Simon ressemblait réellement un peu à Chaplin, ses traits fins, son humour, son élégance dans les situations les plus saugrenues, mais surtout l'art de Chaplin me faisait penser au travail du psychanalyste, au mieux de sa forme bien sûr, les personnages des films me paraissaient des figurations possibles de son activité, et comme j'étais décidément très amoureuse, cette comparaison m'enchantait.
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Je n'ai pas eu de chance, se disait Josée. Je suis toujours tombée sur des gens qui crient.
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J'avais la chanson dans la tête. J'avais l'impression que j'étais partout en rune, pas construit, jamais je ne serai construit, je suis cassé, foutu... Et le pire, c'était le ciel, si large, si vaste, qui s'étalait, qui me narguait...
Je me sentais tellement petit. Comme un enfant perdu.
Je l'ai aimé comme un enfant, comme j'imagine qu'on aime un enfant.
Se remettre de la perte d'un enfant, c'est impossible.
Je ne m'en remettrai pas.
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