- cette petite, je vous jure...Elle n'a même pas pu attendre la rentrée, alors que c'est demain...,marmonna-t-elle.
Elle ne semblait pas exaspérée. Au contraire, même : elle soupira d'aise.
Les saisons se succèdent, inlassablement.
La vie même connaît des hivers rudes.
Mais à chaque hiver succède le printemps.
Ici aussi, le printemps était arrivé.
(P. 205)
S'il est des choses dont on ne peut parler qu'avec des proches, il en est d'autres, à l'inverse, qu'on ne peut confier qu'à de parfaits inconnus.
(P. 193)
L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît pas de bornes. Et quel que soit son âge, un enfant reste un enfant aux yeux de ses parents.
(P. 102)
L’amour d’une mère pour son enfant ne connaît pas de bornes. Et quel que soit son âge, un enfant reste un enfant aux yeux de ses parents.
Faire le deuil d'un défunt, c'est perpétuer son souvenir.
Vrrr-vrrr, vrrr-vrrr-vrrr… Yukio tourna les yeux vers le comptoir, attiré par le bruit du moulin à café. Ventilateur tournant lentement au plafond, lampes à abat-jour, grandes pendules : rien n’avait changé. Seule la personne debout derrière le comptoir n’était plus la même : l’individu qui moulait les grains, un homme aux yeux étroits, lui était parfaitement inconnu. Yukio balaya la pièce du regard. Hormis ce géant et lui-même, il n’y avait personne.
Profitant du changement d’atmosphère, Kiyoshi se leva, addition à la main, et rejoignit la caisse, où il déposa quelques pièces sur le plateau pour régler sa boisson avant d’incliner poliment la tête.
– Et merci beaucoup pour vos précieux conseils, dit-il.