Tant que le café est encore chaud

L'histoire débute avec le personnage de Fumiko dont le petit ami Gorô lui annonce, au café Funiculi Funicula faute de n'avoir pu se rendre au premier café, qu'il part aux Etats-Unis pour travailler. Par fierté, Fumiko n'a pas eu le courage de lui demander de rester.
Il existe une légende urbaine, concernant ce café tenu par le patron Nagare et son épouse Kai qui est enceinte, relative au voyage dans le temps. Ainsi, il est possible de retourner dans le passé selon certaines règles qui sont les suivantes : se trouver assis à une certaine place, occupée par un fantôme, et ne pas se déplacer, pour revenir dans le présent boire le café avant qu'il ne refroidisse ce qui limite le temps et il est nécessaire que la personne à revoir ait également fréquenté le café.
Se souvenant de cette légende urbaine lu dans un article de journal, Fumiko s'y rend de nouveau une semaine après l'annonce effectuée par son petit ami afin de se rendre dans le passé et pouvoir lui dire ce qu'elle n'a pas pu lui exprimer auparavant. Lors de cette rencontre, elle va prendre conscience que ce dernier ne lui a jamais avoué son amour car il était convaincu de ne pas la mériter.
Dans ce café, diverses personnes vont tenter leur chance pour retrouver une personne chère à leur coeur et les voir une dernière fois pour certains. Ainsi, Mme Tokate retourne dans le passé pour récupérer une lettre de son mari, avant qu'il ne soit atteint des symptômes d'Alzheimer, pensant que c'est une lettre d'amour alors que ce dernier est incapable d'écrire ; Mlle Hiraï qui veut revoir sa soeur, alors qu'elle vient de décéder, pour s'excuser de son comportement et lui promettre qu'elle rentrera à la maison parentale. Se rendre dans le passé ne change rien au présent mais le coeur des personnes en est modifié. de même que les personnages ont la possibilité de se rendre dans le passé, ils peuvent également se rendre dans le futur.
Ce titre de littérature générale est plein de sagesse et incite à une réflexion personnelle sur le temps et à tirer pleinement parti du temps présent.
En tant que lectrice, j'étais intriguée par le titre et j'ai trouvé l'idée du voyage dans le temps, via la chaise et les volutes de café, ingénieux et hors du commun.

Depuis un petit moment, je voyais fleurir en librairie et sur Youtube ces romans japonais aux titres mêlant café, thé et bibliothèque. Suite à une vidéo de Jeannot se livre sur ce qu'elle appelle la littérature d'ambiance (que je vous conseille d'ailleurs), je me suis lancée et j'ai testé avec ce roman.

Nous voici donc à Tokyo dans un café hors du temps, le Funiculi Funicula, où il est possible de voyager dans le temps suivant de nombreuses règles très restrictives. On y suit une galerie de personnages : les patrons du café, la serveuse à l'humeur changeante, une patronne de bar excentrique, un client atteint d'Alzheimer, sa femme infirmière et même un fantôme (on est au Japon après tout).

Si le concept de base du livre m'a plu, j'avoue avoir eu du mal à entrer dans l'histoire. C'est mon premier roman japonais, donc sans doute n'ai-je pas les clés de lecture mais j'ai eu du mal à accrocher aux personnages, aux réactions parfois trop excessives (dans l'émotion et dans le côté hyper respectueux) mais c'est sans doute car je ne connais pas bien la culture et les moeurs japonaises. Les règles établies pour voyager dans le temps sont également très restrictives et bloquent les possibilités narratives. J'ai finalement accroché au-milieu, avec l'histoire des 2 soeurs et de la mère et de la fille (même si celle-ci est prévisible)

Bref, une découverte en demi-teinte pour ma part mais qui ne m'empêchera pas de retenter avec un autre titre, peut-être avec plus de succès. Donc si vous en avez à conseiller, n'hésitez pas 😉

Ce livre m'a beaucoup été vanté par mon entourage. Je m'attendais à cette typique ambiance cosy japonaise, avec des odeurs de café fumant .. J'ai été déçue.
Bon, j'ai quand même apprécié cette lecture légère, sans prise de tête mais je regrette certains points. Premièrement, l'ambiance : j'aurais aimé que ce soit un peu plus poussé dans le cliché. Deuxièmement : ( attention spoiler ) Je regrette que les clients voyageant dans le temps n'aient pas tenu de propos plus direct, à quoi bon voyager dans le temps si ce n'est pas pour être + franc ? J'ai été frustré que ces personnes soient VRAIMENT sur la réserve.
Malgré tout c'était une chouette lecture, qui nous permet de ne pas oublier que chaque moments en présence des personnes que l'on aime sont importants 💛

J'ai été très déçu de ce titre qui se valait doux et détendu. Je n'ai pas pu continuer ce livre, je me suis arrêté aux 100 premières pages.
Tout d'abord, il est vrai que j'ai du mal avec les noms et prénoms japonais. Même dans les mangas que j'adore cela me déplaît beaucoup. Dans ce livre c'est pareil, tous ces noms me perdent car je n'arrive pas à retenir tous les noms.
Ensuite, l'écriture est spéciale. J'ai trouvé que beaucoup de dialogues ou descriptions étaient inutiles ou amenés comme un cheveux sur la soupe et que c'était logique que le lecteur comprenne tout.

Peut-être est-ce à cause de l'engouement autour de ce livre qui m'avait donné de grandes attentes, mais j'ai été terriblement déçue. On me l'avait comparé à "La Bibliothèque de Minuit" que j'avais adoré, mais il n'en est rien. Après la première histoire, j'ai failli arrêté. Je l'ai trouvé vide d'intérêt et n'ai pas apprécié le style d'écriture que j'ai trouvé enfantin. Cependant, comme le livre n'est pas épais, je me suis forcée à continuer. A toutes les personnes qui peinent sur le début : l'intérêt des histoires va crescendo, tout comme l'émotion qui en découle.
J'avais acheté en même temps le tome 2, "Le Café du temps retrouvé", que j'ai lu dans la foulée (quitte à l'avoir acheté, autant le lire). J'ai le même avis que sur le 1er livre, sauf qu'en plus je me suis rapidement emmêlée les pinceaux avec les prénoms des personnages.
En résumé, je n'ai pas su apprécier ces romans comme d'autres l'ont fait.

Lu l'an dernier. Acheté surtout par curiosité et les critiques enthousiastes.
Pas tellement ma tasse de "café", cette histoire à moitié-fantastique moitié-sentimentale... J'ai eu du mal à suivre le fil et plus encore à me passionner pour les personnages.

Ce roman japonais nous conte une histoire fantastique et onirique qui nous projette hors du temps. Cette pause-café est originale. Elle nous rappelle qu'il faut prendre du recul et profiter du temps présent, loin des regrets, tant que le café est encore chaud.
Toutefois, au fil des pages, j'ai fini par m'ennuyer. le rythme est lent, ce qui pourrait plaire à certains lecteurs amateurs de la littérature nippone et cela aurait pu me plaire également tout au long de ma lecture, mais ce n'était peut-être pas mon envie du moment.

Je m attender a plus venant de ce livre, y a de mignonne histoire.
Mais beaucoup de personnages compliqués de retenir qui est qui , je n' ai pas été touché par la plume, la seule histoire qui m'a fait ressentir est la dernière et vraiment que au dernier pages.
Et je suis déçu qu il manque des infos qui est la femme en blanc ???!

i je te dis que tu peux remonter dans le temps ? Revivre un instant avec un proche disparu, ou un moment émouvant de ta vie, ça te dit ?
Mais attention les règles sont strictes, tu ne peux voyager que le temps où ton café sera encore chaud et surtout peu importe ce que tu pourras faire ou dire pendant ton voyage, cela n'aura aucune incidence sur le présent.

Si tu es encore motivé alors rends toi au café Funiculi Funicula, où cette expérience est possible.
Si tu n'es pas motivé en te disant que s'il n'y a aucune incidence sur le présent, cette expérience, ne vaut pas la peine. Demande toi si ce concept ne va pas plus loin que ça. Es-tu sûr que ce voyage ne pourrait pas avoir une incidence ?

C'est ce que cette lecture « «Tant que le café est encore chaud » t'invite à découvrir. Tu vas suivre quatre voyageurs qui vont tenter cette folle aventure, leur doutes, leur appréhension, leur motivation. Tu vas les accompagner pour revivre un moment marquant de leur vie.

J'ai apprécié ma lecture car elle m'a plongée dans un univers hors du temps, ou l'impossible devient possible. Les quatre voyages sont chacun sur un thème différent et un en particulier à presque apporté une larme à mes yeux. J'aime toujours retrouver la douceur et la mélancolie de la littérature japonaise. Mais ce n'est cependant pas un coup de coeur, car je trouve que la préparation au voyage prend trop de temps dans le récit comparé au voyage en lui-même. Je voulais qu'il dure plus longtemps et finalement ces grands moments d'émotions étaient trop courts.

Dans une ruelle de Tokyo, une petite pancarte indique un café tout à fait singulier. le Funiculi Funicula a ouvert ses portes en 1874. 
Pour y accéder, il faut descendre un escalier puis pousser une lourde porte en bois de deux mètres de haut. C'est à ce moment là que la cloche fait résonner son ding dong accueillant.
Un charmant petit café qui ne compte que trois tables pour deux personnes et trois places au comptoir. Trois pendules complètent le décor mais une seule indique l'heure exacte... 
Parmi ses habitués : Mlle Hiraï, la patronne du snack-bar voisin; M. Fusagi parcourt les pages d'un magazine de voyages en prenant des notes, une femme en robe blanche estivale quelque soit la saison est absorbée dans un roman. Et la nouvelle, Fumiko vient de rompre avec son petit ami. 
Le café est servi par la discrète et efficace Kazu, ou les propriétaires Nagare et sa femme, la pétillante Kei. 
Une légende urbaine prétend que l'on peut retourner dans le passé mais les règles contraignantes qui régissent ce voyage en ont découragé plus d'un. 

Tant que le café est encore chaud réunit deux choses que j'apprécie beaucoup: la littérature japonaise et "le breuvage noir et amer" . 
Or je suis plutôt mitigée sur cette lecture. Je trouve l'idée de base originale : le voyage dans le temps ne peut pas changer le présent et il faut revenir avant que le café ne refroidisse.
Cependant j'ai trouvé le style de l'auteur sans chaleur et le décor réduit aux didascalies d'une pièce de théâtre. Peut-être parce que justement le roman est une adaptation de la pièce de théâtre de l'auteur. le décor aurait mérité d'être davantage étoffé pour créer une véritable ambiance, et pas seulement un cadre. 
Au début du chapitre 2 on apprend que les Japonais ont commencé à consommer du café à l'ère Edo, durant le règne du shôgun Tsunayoshi Tokugawa... mais je suis restée sur ma faim ou plutôt ma soif : j'aurai voulu en apprendre davantage sur la consommation du café au Japon, pays du thé!