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Critique de mimipinson


Comme il est rappelé dans sa biographie, l'auteur de ces lignes est rwandaise, et rescapée du génocide de 1994.Réfugiée en France, elle y a étudié, et construit sa vie.
Lorsque l'on traverse une épreuve aussi terrible, que l'on a vu les siens massacrés, écrire semble être le moyen le plus naturel pour "se laver", se dépouiller d'une partie du sentiment de culpabilité d'être encore vivant, de rendre hommages aux disparus, et tout simplement pour témoigner encore et toujours.

C'est ce à quoi s'est essayé Annick Kayiseti-Jozan dans ce court récit non linéaire qui semble avoir été construit au fil de la remontée des souvenirs de son auteur.

Sur la forme, cela donne un ensemble assez déstructuré dans un style qui à la longue m'a semblé maladroit, et sans relief.

Sur le fond, il y a la violence, l'horreur même. Mais, parce qu'il y a un gros mais, cela m'a toujours maintenue éloignée du sujet.

La réalité, c'est qu'avant elle, il y eu Scholastique Mukasonga, plus récemment Gaël Faye, Yasmine Ghata qui à mon sens ont nettement mieux su s'exprimer à ce sujet. En outre, Jean Hatzfeld, a effectué un remarquable travail journalistique à propos du génocide rwandais, qui à mon sens est ce qu'il y a de mieux pour appréhender tous les aspects du sujet.

Alors évidemment, l'ouvrage dont il est question ici parait bien fade à côté du reste, et surtout sans grand intérêt ; en tout cas pour moi. C'est pourquoi cet ouvrage ne fera pas date ; il n'apprend rien de plus.


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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