- Laisser tomber toute cette affaire, dit-il. C'est comme essayer de remettre du dentifrice dans son tube.
- Vous n'aimez pas les écoles catholiques ?
- Avec ces prêtres ? Tous les jours ils font la une des journaux.
Sur la gauche, une porte en noyer surmontée d'un pédicule en pierre à chaux ouvrait sur une pièce remplie de livres. La Bibliothèque de l'homme riche : il y avait là tant de reliures en cuir qu'elles avaient à elles seules dû justifier le sacrifice d'un troupeau entier.
- C'est du vrai bonheur comparé à ce que vit l'équipe antiterroriste. (A Petra :) Tu connais Eric Strahl, non ?
Petra sourit.
- Un peu.
- Je n'étais pas du voyage à Tel Aviv où il a arrêté ce connard de kamikaze, ce qui est une honte, j'ai des cousins à Jérusalem. Mais nous étions ensemble à Djakarta, et nous sommes allés à Bali et avons vu le carnage. Bref, fini les conneries, qu'attendez-vous de nous ?
- Dans un monde parfait, dit Petra, vous entrez et vous nous les sortez tous les deux vivants.
- Dans un monde parfait, j'essore le foie d'Oussama de son sang pendant qu'il trempe dans un bain d'acide et me regarde faire...
Elle avait regardé mes diplômes et s'était assise au bord d'un fauteuil.
- J'en vois quelques-uns de traviole.
- Bienvenue au pays des tremblements de terre. Le sol travaille tout le temps.
....Elle avait arrangé sa serviette pour que le devant de celle-ci arrive au même niveau que le pied du fauteuil, m'avait demandé "je peux ?", puis, sans attendre ma réponse, elle s'était levée. Quand les cadres avaient été d'aplomb, elle avait regagné son fauteuil et joint les mains sur ses genoux.
(je mets cet extrait car j'ai oublié d'écrire que le sous-sujet du livre sous les TOC et c'est intéressant)
Il n’y a pas de germes pour les habitudes, mais parfois, à vivre avec des gens, on finit par les imiter.
Parfois, c’est difficile d’étudier quand c’est ennuyeux, mais je le fais. Je n’aime pas rédiger des exposés et je déteste les sciences sociales. Les sciences et les maths, ça va, c’est logique. Je veux être médecin. Aider les gens est utile.
La thérapie cognitive comportementale prend plus de temps et nécessite une participation active du patient, mais elle n’a aucun effet secondaire et lui enseigne, grâce à ses efforts personnels, des techniques qui vont durer.
On ne frappe pas les filles, du moins pas avec une sangle.Les garçons, c’était différent… Mais assez de nostalgie et de sentimentalisme, l’apitoiement sur soi-même est un apéritif dégueulasse.
Quand on lit des romans policiers, tout le monde sait qui est le méchant, sauf qu’un gars du service s’est montré trop paresseux ou qu’il n’y avait pas assez de choses pour prouver la culpabilité.