Chacun d'entre nous reçoit des dons à la naissance.
Les gens ont des secrets, c'est comme ça. Et plus on s'enferme dans le silence, plus il devient difficile de les révéler. D'un autre côté, à mesure que l'on avance en âge (.../...), on s'aperçoit que les secrets sont sans importance. C'est l'amour qui compte.
On dit toujours ça quand quelqu'un meurt, n'est-ce pas ? "C'est ce qu'il aurait voulu..." Mais en fait, même si on connaissait la personne sur le bout des doigts, on ne sait pas vraiment ce qu'elle aurait voulu.
Les femmes ont le chic pour dire "Ne t'inquiète pas pour moi, mon chéri, je vais très bien, je suis seulement un peu distraite en ce moment" à un enfant anxieux ou à un mari dérouté, quand en réalité elles ne vont pas bien du tout et se rongent les sangs.
Il ne pouvait pas se représenter sa mère en jeune fille terrifiée par les conséquences d’une grossesse non désirée, car la femme qu’il avait connue s’était toujours montrée d’une force et d’un courage à toute épreuve.
Qu’est-ce qui pouvait bien pousser une femme comme elle à avoir la bougeotte, en quête d’une vie paisible ? Un homme. Il en aurait parié la recette de la soirée.
Et bam ! Elle y était. Quarante-neuf ans. Voilà qu'elle fuyait de partout : calcium, collagène, œstrogènes, rien de tout cela ne voulait plus rester dans son corps. Bientôt, elle ressemblerait à une cosse sèche et, si elle restait assez longtemps sans bouger, on finirait par l'empailler et l'exposer dans un musée comme une momie.
Elle qui avait trouvé difficile d’élever deux petits enfants… rien ne pouvait être plus dur que de les voir grandir et quitter le nid.
Quarante-neuf ans. Voilà qu’elle fuyait de partout : calcium, collagène, œstrogènes, rien de tout cela ne voulait plus rester dans son corps. Bientôt, elle ressemblerait à une cosse sèche et, si elle restait assez longtemps sans bouger, on finirait par l’empailler et l’exposer dans un musée comme une momie. Même sa relation de couple semblait vide et desséchée. En fait, c’était ça le pire et elle aurait préféré ne pas y penser.
Le deuil est un voyage » ; elle avait lu cette phrase quelque part. Il fallait littéralement traverser l’épreuve. Le pire, dans tout ça, c’était de ne pas savoir quelle distance elle avait effectuée jusqu’à présent, ni même si elle était déjà partie. Elle souffrait encore le martyre. Peut-être qu’elle était à peine au début du parcours, qu’elle venait d’acheter son billet, et que tous les passagers d’un avion interminable faisaient la queue devant elle, piétinant avec une lenteur d’escargot entre les guide-file.