Raven Kennedy nous sert une réécriture sombre du mythe de Midas (vu le prénom de l'autrice -Raven = corbeau- ça fait sens) en introduisant le personnage d'Auren, favorite du Roi Midas. Favorite emprisonnée dans une cage par sa particularité : elle est faite d'or ; littéralement.
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Question ouverte pour débuter : pourquoi devrais-je lire la suite ?
Vous avez 4h.
Je n'ai pas été transcendé par ce premier tome, loin de là.
Déjà par le caractère vulgaire et toxique qu'est donné au ton du récit. D'emblée, d'entrée de jeu. Que la relation qui unit Auren et le souverain soit dénoncée est une excellente chose : il n'y a rien de sain à être amoureux de quelqu'un qui vous séquestre, vous prive de toute liberté, MÊME sous prétexte que c'est pour vous protéger. Bien que je sois consciente qu'être au fait de cet amour malsain passe par avoir un aperçu de cette dite relation, j'ai été hyper mal à l'aise pendant les 3/4 de la lecture. Les TW sont nombreux et bien présents, le language cru, sans filtre.
On m'a vendu ce tome comme introductif, que le second est bien meilleur.
Alors d'une certaine façon oui, mais je ne suis pas entièrement d'accord car on pose certes les faits, on exacerbe le coté malsain mais le reste n'est pas approfondi. Auren ne m'est pas apparue très intéressante dans sa construction, au même titre que les autres protagonistes et de l'univers. Pour moi, introduction supposait des lenteurs certes mais avec des éléments qui titillent la curiosité mais au final, le tout est peu développé, pas assez creusé, les dialogues sont plats et insipides…. La plume n'a pas aidé, me faisant lever les yeux au ciel un nombre incalculable de fois.
Le dernier tiers se révèle plus accrocheur et éveille mon interet sur la révélation finale faite. Mais la suite vaut-elle le coup…?
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Une dark fantasy pour public averti qui dénonce le doit au libre-arbitre ainsi qu'une misogynie et un sexisme violent.