La Saga d'Auren, tome 1 : Gild

Si habituellement je rédige mes avis dans la foulée, ici, j'ai eue besoin de digérer. Non pas que cette lecture ne m'a pas globalement plu, mais certains thèmes étaient... « Tordus ».

Je ne compte pas faire de résumé de l'histoire mais seulement décrire mon ressenti. Cela pourra sembler confus.

• Je n'ai pas du tout aimé le début de ce roman, celui-ci est très explicite et nous plonge directement dans cette ambiance dérangeante. Ayant lu des avis avant d'entamer cet ouvrage, je savais à quoi m'attendre donc j'ai vite tourné les pages - je n'aime pas lire les contenus sexuels - et je crois même que, inconsciemment, j'avais érigé des murs autour de moi tout au long de ma lecture. de ce fait, je ne me suis pas senti entièrement ''impactée'' (entre guillemets) par le récit, je me suis volontairement tenu éloignée de cette violence, de cette condition des femmes révoltante, de ces comportements répugnants, et cette barrière que je me suis façonnée m'était nécessaire au vu de ma grande sensibilité, sinon je m'en serai difficilement remise... Néanmoins, je ne saurais l'expliquer mais j'ai été plus ou moins happée par l'histoire (fort heureusement, il n'y a pas de contenu explicite à toutes les pages!). Les chapitres s'enchaînent rapidement, malgré quelques répétitions et pas mal de longueurs, j'ai trouvé ce tome dans l'ensemble plutôt addictif. Je ne m'attendais pas à certains rebondissements, qui m'ont laissés perplexe, mais la fin me donne tout de même envie de poursuivre la série. Aussi, la narration à la première personne du singulier m'a beaucoup plu, nous suivons Auren comme le titre de la saga l'indique (''la saga d'Auren''), et je ne serais donc pas étonnée que nous assistions à son évolution et à son éclosion suite à ce qu'elle a sombrement vécu... On a envie de la voir s'en sortir et la voir s'enfuir, loin, très loin, de cette relation toxique qu'elle entretient avec le roi Midas. En plus de ce que j'ai cité précédemment, j'ai été gênée par les dialogues, les insultes faciles et crus, je n'avais pas l'impression que cela correspondait à un peuple vivant dans un royaume et se déplaçant avec des chevaux, mais c'est peut-être la vision que je m'en fais...

• Pour conclure, ce tome 1 est violemment cruel, difficile, malsain, et est loin d'être joyeux malgré cette envie qu'a Auren de toujours voir le bon côté des choses. Et même si je n'ai pas été entièrement convaincue par l'histoire, même si certains passages m'étaient pénibles, le récit dans sa globalité et mon envie de voir Auren briller me pousse à continuer la saga. En espérant ne pas être déçue par la suite...

PS : ce premier tome n'a rien d'une ''romantasy'', cela viendra sûrement avec les prochains tomes. Aussi, il s'agit évidemment d'un roman pour ADULTE AVERTI. Ci-après quelques Trigger Warning, en plus de ce qui a été dit dans cet avis : mort, sang, agression, maltraitance envers les femmes, viol.
Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité, sont explicitement dérangeantes, malaisantes et violentes.

Cette lecture ne m'a pas plu. Au début, l'écoute est ardue, et heureusement, je faisais autre chose pendant mon écoute. Les deux dernières heures d'écoute sont devenues accrocheuses. L'image de la femme dans ce roman est décidément déplaisante. J'ai du mal à comprendre comment la hype que ça a eue en Angleterre. Comment cette image vulgaire de la femme a pu les séduire ? Est-ce un problème de traduction ? Ou ils ne sont pas si coincés ses Anglais. Une vraie pornographie écrite, le tout mélanger avec quelques éléments de fantaisie. le rebondissement final prévisible, je ne peux décemment vous le conseiller, je retiendrais la voix de la narratrice pour son excellente diction.
Mon avis détaillé :

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2.5 Objectivement ce n'est pas si mal, c'est que la première partie est une purge car l'héroïne est insupportable.
On a vraiment le problème d'une relation toxique, d'une dépendance malsaine et que celle qui nous raconte l'histoire attire plus un certain agacement que de la pitité.
Pourtant, lorsqu'on passe disons les deux tiers, et qu'Auren commence à agir par elle-même là elle se révèle plus intéressante. Elle est toujours dans son besoin de Midas, néanmoins on en vient à se demander si elle est aussi nunuche... la fin laisse bien penser que non, mais on verra.
En effet, cela m'a donné envie de continuer.
Toutefois gros red flag sur le terme "pouliche" qui me sort par les yeux et qui est beaucoup trop utilisé, ainsi que sur le terme de "rubans". J'aurai bien voulu un peu de synonymes pour changer...
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Je n'ai pas été portée par l'engouement autour de ce livre.
Sympa à lire, mais plutôt déçue car j'aime beaucoup la mythologie et la réécriture du mythe de Midas était une bonne idée.
Cependant, je me suis ennuyée les 3/4 du livre avec une héroïne insipide, naïve, voire niaise, surtout dans les dialogues.
Il faut également prévenir que l'histoire contient des scènes de violence sexuelle qui ne sont pas à mettre entre toutes les mains, d'ailleurs était-il vraiment nécessaire d'en inclure ?
Le personnage féminin, Auren, est plutôt intéressant dans sa particularité physique mais je ne vous en dit pas plus pour ne pas spoiler.

Auren vit au palais du roi Midas, dans une cage dorée, au sens propre comme au figuré, elle est l'une des pouliches du roi, mais elle est sa favorite.
Elle aime Midas car il l'a sauvée quand elle était enfant et s'estime chanceuse de vivre enfermée, objet de toutes les convoitises quand d'autres ne s'en sont pas sortis…
Il y a quelques retours dans le passé pour expliquer les circonstances de son « sauvetage », mais c'est assez survolé.

Personnellement,j'ai été plus intéressée finalement par la dernière partie du livre dans laquelle Auren se révèle un peu plus audacieuse dans ses actions, et surtout par l'arrivée d'un nouveau personnage. C'est une fin plutôt accrocheuse et qui me fera peut-être lire la suite.

L'univers est original mais peu développé, les personnages ne sont pas assez creusés. L'écriture est simple mais agréable, toutefois les dialogues manquent cruellement de profondeur.
En bref, une lecture en demi-teinte pour moi.

Le Roi Midas est connu pour transformer ce qu'il désire en or. C'est ce qui lui a permis de sauver le Sixième royaume de la ruine et d'en devenir le dirigeant. Sa plus belle réussite : avoir également transformé Auren, sa précieuse favorite. Si la peau d'Auren est toujours aussi douce et satinée, tout chez elle, de ses cheveux à la plante de ses pieds, possède l'éclat de l'or. Inestimable aux yeux du roi, ce dernier a accepté de la protéger des dangers qu'elle a fuit et la garde recluse dans une grande cage dorée au sein même du palais. Depuis dix ans, Auren n'a jamais mis les pieds à l'extérieur et est heureuse de cette vie cachée et protégée, se languissant de la moindre attention que Midas peut avoir envers elle. Jusqu'au jour où il va irrémédiablement briser sa confiance…

Pour ne rien vous cacher, je ressors assez perplexe de ma lecture. J'ai même cru que j'allais l'abandonner durant une grande première moitié du roman. Pourtant, j'adore la romantasy, c'est indéniablement mon genre préféré. Mais j'ai eu beaucoup, beaucoup de difficultés devant certaines relations entre les personnages.

Nommons un chat un chat : la relation entre Auren et Midas est toxique comme pas possible. La jeune femme n'arrive pas à se rendre compte du côté problématique de sa dépendance envers Midas et ça m'a énormément dérangée. C'était déséquilibré et malsain, l'emprise que Midas a sur Auren m'a mise très mal à l'aise et j'avais envie de secouer Auren pour qu'elle comprenne ce qui, pour moi, me paraissait tellement évident.

Il faut dire que l'autrice ne nous donne que très (trop ?) peu d'informations sur leur passé commun à tous les deux pour comprendre la dynamique de leur relation. Donc, même si on saisit qu'Auren a demandé à Midas de la protéger coute que coute, on ne sait pas de quoi, pourquoi, contre qui ? Et ça m'a empêché de comprendre la soumission d'Auren, sa nécessité d'accepter la situation et de rester sous l'emprise de Midas, et donc de mieux comprendre le comportement de cette dernière. J'en ai gardé que le côté malaisant qui, sans indice supplémentaire, me donnait l'impression qu'Auren était aussi naïve qu'insupportable, passive car complètement enfermée dans une réalité fantasmée.

La fin de l'histoire était plus intéressante, car elle ouvre l'univers de la série vers de nouveaux horizons, en intégrant des nouveaux personnages et créatures. J'avoue être un peu plus curieuse par rapport à ça, de voir l'évolution d'Auren dans un environnement toujours plus hostile et qu'elle ne maitrise pas, mais aussi de voir son développement dans sa relation toxique avec Midas, de comprendre comment elle a pu arriver à accepter le comportement de ce dernier, mais aussi tout ce qui se cache derrière l'existence si particulière d'Auren.

En définitive, je suis plus que mitigée par cette lecture. On ressent très bien qu'il s'agit là d'un premier tome et l'histoire est très, très lente à se mettre en place. J'aurais vraiment aimé plus de développement autour des personnages de Midas et d'Auren pour mieux comprendre leur psychologie et la raison pour laquelle leur relation est aussi déséquilibrée, toxique, malsaine. Les derniers chapitres posent une intrigue plus intéressante pour la suite, et je me laisserai surement tenter grâce à cette nouvelle perspective…
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La saga d'Auren n'est plus à présenter tellement elle a fait grand bruit à sa sortie en début d'année 2023 sur les réseaux sociaux. J'en avais tellement entendu parler, que ce soit en positif ou en négatif, à tel point que cela a attisé ma curiosité. Je me suis donc lancée dans ce premier tome, avec quelques craintes mais au final, ça l'a plutôt fait avec moi.

L'univers en soi n'est pas vraiment original. C'est de la fantasy simple et accessible avec plusieurs royaumes (au nombre de 7), dirigés par différents rois qui possèdent chacun un pouvoir bien spécifique. Une inimitié existe entre le Sixième Royaume de Midas aka le roi doré et le Quatrième Royaume dirigé par le roi Ravinger aka le roi putride. C'est au côté du roi Midas qu'évolue Auren, qui vit dans une cage dorée au sens littéral du terme ; une Auren qui rêve de liberté mais qui en même temps a besoin de protection d'où une certaine contradiction. Sa différence est une faiblesse mais fait aussi sa force. Elle fera tout pour se sociabiliser et survivre, peu importe le prix !

Auren est notre héroïne principale. Elle est la favorite de Midas, ils sont liés depuis des années, depuis ses 15 ans et elle a des sentiments pour lui mais je n'ai pas vu ça comme de l'amour. Elle est son oeuvre spéciale, différente, son joyau, dorée de la tête aux pieds et a même la particularité d'avoir des espèces de tentacules dorées dans le dos qui peuvent se mouvoir et agir d'eux-même (C'est assez WTF mais pourquoi pas ?) et elle cache un bien grand secret, Midas étant le seul dans la confidence. Parlons justement de Midas. Il est surnommé le roi doré, il peut transformer les gens et les objets en or, son amitié est donc très prisée. Je l'ai trouvé hypocrite, profiteur, manipulateur et ambitieux. Il est marié, a une favorite dorée et plusieurs maîtresses appelées pouliches royales, et même des amants. Un roi qui prétend aimer et protéger Auren, rien que ça ! Gravitent autour d'eux les gardes royaux, les les maîtresses royales qui sont venimeuses avec Auren par jalousie, une reine à qui Midas a pris le royaume par alliance et de nombreux ennemis de la couronne : des rois, des bandits et autres sont là pour tout compliquer !

S'inspirer du mythe de Midas est une bonne idée, surtout lorsqu'on pense qu'il n'est pas sur le devant de la scène. Et oui, contrairement à ce que je pensais, Midas est bien secondaire. Il est quasiment absent du premier tome et s'est effacé pour que le personnage d'Auren prend plus de place, garde la lumière et c'est un très très bon point. J'ai bien aimé la voir évoluer déjà grandement en l'espace d'un tome, elle va se libérer peu à peu de ses chaînes. J'ai trouvé que c'était bien écrit, très fluide, même addictif. Je me suis laissée vivement embarquer aux côtés d'Auren dans cet univers très sombre. A mon grand soulagement, il n'y a pas tant de scènes de sexe que ça hormis vraiment au début, et surtout avec cette orgie horrible qui nous saute aux yeux dès les premières pages. Pourvu qu'il n'y en ait pas plus par la suite, qu'un équilibre soit gardé.

A ma grande surprise, il n'y a pas de romance à ce stade donc je me demande bien où elle est passée. Un point négatif qui est aussi positif dans le sens où elle sera sûrement bien intéressante et réaliste dans le temps lorsqu'elle surviendra. L'univers est à travailler, à étoffer d'où un tome qui pose bien les bases, sans compter qu'il ne se passe pas grand chose. Il faudra attendre un très long moment avant que ça ne bouge vraiment. J'ai eu un peu de mal avec le langage cru/familier mais somme toute, je m'y suis faite à la longue. Évidemment, la condition de la femme pose problème, la femme étant dégradée et sexualisée, autant par le statut d'Auren que par celles qui sont sous la coupe des hommes comme les domestiques, les esclaves et les esclaves sexuelles. D'ailleurs, je trouve ça anormal qu'il n'y ait pas d'annonce de TW (=Trigger Warnings) de la part de la maison d'édition, tant il y en a plein (=violence physique et morale, orgie, viols, sang...).

En bref, Gild s'est lu très rapidement et ce fut une lecture plutôt sympathique bien que très introductive. C'est moins pire que ce que je pensais au vu des nombreux avis mitigés mais franchement, il y a un potentiel certain et la fin donne bien envie de lire la suite. J'ai ouïe dire que la suite s'avérait bien meilleure donc je vais voir ce que cela donne de ce pas !

J'ai entamé ma lecture plutôt sceptique, désireuse de me faire un avis après avoir lu plusieurs critiques soit mitigées soit élogieuses et vu passer la polémique concernant certaines scènes.
Ce premier tome se révèle assez introductif, j'ai même failli l'abandonner car je trouvais le rythme assez lent et l'intrigue sans grand intérêt. Je suis contente de m'être accrochée car le dernier tiers du roman a su me happer et la révélation finale, m'intriguer.

Un roman que j'ai beaucoup vu passé et qui m'a rendu vraiment curieuse. Quand je l'ai vu à la médiathèque, j'ai emprunté ce premier tome...

L'histoire est celle d'Auren, qui est enfermé depuis ses quinze ans dans une cage dorée, à la merci de Midas, un roi qui transforme tout ce qu'il touche en or. Protégée et choyée, elle ne connais rien au monde extérieur jusqu'à ce qu'une guerre éclate et menace le royaume de Highbell...

Au départ, je dois l'avouer, j'ai eu beaucoup de mal. Auren est une femme qui semble complétement à la merci du Roi Midas. Ce dernier se comporte avec elle comme si elle était son objet. Je me suis dit qu'heureusement, je n'avais pas acheté cette Saga. Finalement, lorsque la guerre éclate, on en découvre vraiment plus sur l'univers de la Saga. Et c'est cela qui m'a vraiment intéressé.

Puis, les derniers chapitres ont donné du sens à ma lecture et me rendent curieuse de la suite. Finalement, je vois ce tome comme une introduction à quelque chose de beaucoup plus intéressant.

Du côté des personnages, je vais, tout compte fait, seulement te parler d'Auren, qui est notre narratrice pendant trente-neuf chapitres sur quarante. Et j'espère pouvoir te développer les autres personnages, que je connaîtrais mieux, dans les chroniques des prochains tomes. Auren est une jeune femme qui a vécu l'horreur pendant son enfance et qui a été sauvée par le Roi Midas pour devenir sa favorite. Cependant, depuis dix ans, elle vit enfermée dans une cage dorée. Certes, elle a besoin de liberté, comme elle nous le fait comprendre, mais elle aime aussi bien sa position. Au départ, voyant l'horreur de sa condition, j'ai eu du mal avec ce personnage. Néanmoins, je suis curieuse de voir comment elle va évoluer à la suite de ce qu'elle a appris sur elle-même dans les derniers chapitres.

S'agissant du style de l'auteure, j'ai bien aimé sa plume avec de nombreuses descriptions concernant l'univers de la Saga comme des sentiments d'Auren. Par contre, c'est une lecture que je ne mettrais pas dans les mains de tout public - en témoigne la deuxième phrase du premier chapitre.

En général, un premier tome que je vois comme une introduction à l'univers de cette Saga. J'espère que la suite sera plus intéressante.
Lien : https://www.fifty-shades-dar..

Dès le début, j'ai été plongé dans cet univers de complots, de plaisir charnel consenti et non consenti et d'or. Ce n'est pas une bonne période pour les femmes. L'histoire est prenante mais s'essouffle au milieu. J'attendais à chaque pause sur leur chemin qu'il se passe quelque chose. le rythme s'accélère dans les derniers chapitres et a réussi à regagner un peu mon attention.

Auren est une héroïne qui m'a touchée, qui m'a donné envie de lui donner de la force. Elle a soif de liberté, de justice. Elle se libère de ses liens petit à petit. J'ai aimé suivre son évolution et je me demande ce que lui réserve l'avenir. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai continué à lire ce livre.

C'est une lecture mitigée pour moi. Je pense que je lirais quand même la suite. J'ai envie de savoir ce qu'il va se passer pour notre héroïne. de plus j'ai aussi envie de connaître le roi Ravinger et lever le voile sur l'énigmatique Midas.
Lien : https://lantredunereveuse.wo..

« Quand la New Romance s'empare du mythe du Roi Midas » ou comment mentir sur la marchandise.
La série Gild est proposée par Hugo Roman comme étant une Romantasy (contraction de Romance et de Fantasy). L'histoire présente pourtant de très nombreux épisodes comportant ou évoquant des violences sexistes et sexuelles, il serait alors plus juste de considérer cette série comme appartenant à l'univers de la Dark Fantasy. La classification proposée par la ME est clairement mauvaise.
Hugo Roman a également décidé de retirer la liste des TW de la notice en début de tome en ne laissant que la mention des « éléments explicites et sombres qui seraient susceptibles de heurter la sensibilité d'un public non averti » ce qui n'est clairement pas suffisant. L'édition originale précisant pourtant une liste exhaustive des TW beaucoup plus utile et préventive. Une mention « +18 » devrait être présente sur le tome ainsi qu'une classification plus logique en Dark Fantasy. Dans le cas présent, ce livre risquerait d'atterrir dans les mains d'un public non averti ou trop jeune qui pourrait clairement être impacté par la lecture.
Je recommande alors à tous les lecteurs et lectrices potentiels de bien regarder les TW sur Internet avant la lecture, Hugo Roman ayant clairement manqué le coche. Si vous achetez Gild, ne vous attendez clairement pas à lire de la New Romance.
Mis à part ce manque de logique de la part de la ME, l'histoire de ce premier tome reste intéressante. L'écriture est un peu faible, sans pour autant être désagréable. Les personnages sont bien présentés et donnent l'impression de bien évoluer dans la suite de l'histoire. L'univers est peu développé dans ce premier tome, mais sera sûrement traité avec plus de profondeur dans la suite de la série. Coup de coeur pour l'héroïne qui, malgré de nombreuses années de captivité et un lavage de cerveau plus solide que du diamant, ne se laisse jamais faire et essaye toujours de lutter avec les moyens du bord. Les design des personnages sont aussi très originaux et appréciables.
En bref, c'est une lecture agréable, quand on sait ce qu'on a dans les mains.