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Citations sur A la grâce des hommes (109)

Autrefois, avant la mort de sa mère, le jardin était rempli de petites fleurs sauvages, dont les pétales mauves parsemaient les pierres tombales en été. Sa mère disait que les morts faisaient danser les fleurs pour souhaiter la bienvenue aux fidèles au sortir de l'hiver.
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- Sais-tu ce que cela signifie, d'avoir un creux dans la paume ? C'est signe de mystère. Il y a en nous quelque chose de secret, d'impénétrable...mais ce petit espace vide peut se remplir de malchance si nous n'y prenons pas garde . Si nous exposons le creux de notre paume au monde, à sa noirceur, à son infortune.
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Je devine en le regardant qu'il s'interroge, qu'il laisse cette pensée tourner dans son esprit, qu'il la savoure avec délectation, comme un gamin suçant un os à moelle. Il risque d'être déçu. En fait d'os à moelle, il est tombé sur une pierre.
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Cette fille n'a rien de commun avec moi. De la vie, elle n'a vu que les arbres. Moi, j'ai vu leurs racines tordues enlacer les pierres et les cercueils. (p.240)
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Femme qui pense n'est jamais tout à fait innocente, vous comprenez? On ne peut pas lui faire confiance. (p.181)
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Ils disent que je dois mourir. Ils disent que j’ai volé à ces hommes leur dernier souffle et qu’ils doivent voler le mien. Comme si nous étions des bougies – je vois palpiter leurs flammes graisseuses dans l’obscurité et le mugissement du vent. Et je crois entendre des pas déchirer le silence. D’horribles pas qui viennent à moi, qui viennent pour éteindre et emporter ma pauvre vie dans un ruban de fumée grise. Je me disperserai dans l’air nocturne. Ils nous éteindront tous, un à un, jusqu’à ce qu’ils ne s’éclairent plus qu’à la lueur de leurs propres bougies. Où serai-je alors ?
Parfois, je crois revoir la ferme brûler dans la nuit. L’étau de l’hiver meurtrit mes poumons. Au loin, le feu se reflète dans la mer. L’eau ondule et semble vaciller sous les flammes. Je me suis retournée cette nuit-là. Un instant seulement, pour voir l’incendie. Quand je passe ma langue sur ma peau, je sens encore le goût du sel. Et l’odeur de roussi.
Il n’a pas toujours fait aussi froid.
J’entends des pas venir à moi.
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