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Les hommes vus par les femmes
Liste créée par palamede le 23/07/2014
21 livres.

Les relations des hommes et des femmes, des histoires d'hommes racontées par des femmes.



1. Moi qui n'ai pas connu les hommes
Jacqueline Harpman
4.06★ (1182)

Elles sont quarante, enfermées dans une cave, sous la surveillance d'impassibles gardiens qui les nourrissent. La plus jeune - la narratrice - n'a jamais vécu ailleurs. Les autres, si aucune ne se rappelle les circonstances qui les ont menées là, lui transmettent le souvenir d'une vie où il y avait des maris, des enfants, des villes. Mystérieusement libérées de leur geôle, elles entreprennent sur une terre déserte une longue errance à la recherche d'autres humains - ou d'une explication. Elles ne découvrent que d'autres caves analogues, peuplées de cadavres. On a pu parler de Kafka, de Paul Auster ou du Désert des Tartares au sujet de cette oeuvre à la fois cauchemardesque et sereine, impassible et bouleversante.
2. Un été sans les hommes
Siri Hustvedt
3.27★ (2023)

Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une femme plus jeune qu'elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se réfugier auprès de sa mère qui a, depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l'oeuvre chez les sept adolescentes qu'elle a accepté d'initier à la poésie le temps d'un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable... Parcours en forme de "lecture de soi" d'une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, ce roman aussi solaire que plaisamment subversif dresse le portrait attachant d'une humanité fragile mais se réinventant sans cesse.
3. A la grâce des hommes
Hannah Kent
4.15★ (883)

Dans le nord de l'Islande, en 1829, Agnes Magnúsdóttir est condamnée à mort pour l'assassinat de son amant, Natan Ketilsson. En attendant que la sentence soit exécutée, Agnes Magnúsdóttir est placée en résidence surveillée à Kornsá, dans la ferme de l'agent de sécurité du canton, Jon Jonsson, avec sa femme et leurs deux filles. Horrifiées à l'idée d'héberger une criminelle, les membres de la famille évitent tout contact avec Agnes, qui leur inspire autant de peur que de dégoût. Seul Totti, le jeune révérend que la meurtrière a choisi comme guide spirituel pour la préparer à sa fin prochaine, tente de la comprendre. Alors que les mois passent, contraints de partager le quotidien, de travailler côte à côte cette terre gelée et hostile, le fermier et les siens se laissent peu à peu apprivoiser par la condamnée. Encouragée par le pasteur, Agnes livre le récit de sa vie, de son amour pour Natan, et des semaines qui ont conduit au drame, laissant entrevoir une vérité qui n'est pas forcément celle que tous pensaient connaître. Inspiré de la véritable histoire d'Agnes Magnúsdóttir, la dernière femme condamnée à mort en Islande, A la grâce des hommes est un roman sur la vérité, celle que nous croyons savoir et celle à laquelle nous voulons croire.
4. Mes hommes
Malika Mokeddem
3.61★ (102)

" J'ai quitté mon père pour apprendre à aimer les hommes, ce continent encore hostile car inconnu. Et je lui dois aussi de savoir me séparer d'eux. Même quand je les ai dans la peau. J'ai grandi parmi des garçons. J'ai été la seule fille de ma classe de la cinquième à la terminale. J'ai été la seule pionne dans l'internat au milieu des hommes... Je me suis faite avec eux et contre eux. Ils incarnent tout ce qu'il m'a fallu conquérir, pour accéder à la liberté. "
5. L'un est l'autre : Des relations entre hommes et femmes
Élisabeth Badinter
3.90★ (396)

- Certains voient dans l'opposition entre hommes et femmes l'essence même de leurs relations : naturelle serait la confiscation de tous les pouvoirs au profit des hommes, naturelle aussi la division sexuelle des tâches. - C'est cette conception que dénonce Élisabeth Badinter dans ce livre, celle qui confond un moment de l'histoire ? la prédominance du patriarcat ? avec une constante de notre nature. - Mais, homme ou femme, sommes-nous réellement prêts à remettre en question le modèle millénaire de la complémentarité au profit de celui de l'identité ?
6. Jamais sans les hommes
Sarah Harvey
3.15★ (157)

« -Tu m'as manqué, répète-t-il en baissant les yeux. Sans toi, rien n'est pareil " Traduisez : Je ne sais pas cuisiner, je n'ai plus une seule chemise propre, et l'aspirateur refuse obstinément de sortir de son placard depuis que tu es partie. Non, Alex ne craquera pas et ne retournera pas dans les bras de celui qui l'a allégrement trompée avec sa prof de gym. Même si la chose est plutôt rude - n'a-t-elle pas passé six ans avec Max ? -, ses copines ont bien raison pas la peine de pleurer cet homme, il ne le mérite pas. Aussi, lorsque ses fidèles acolytes Emma et Serena lui proposent de soigner le mâle par le mâle en organisant une chasse à l'homme (il n'y a pas de mal à se faire du bien), Alex se laisse gentiment convaincre. Mais, peu sûre d'elle et loin d'être dévergondée, Alex revient bredouille soir après soir. Pas facile d'être ce qu'on n'est pas !
7. La voleuse d'hommes
Margaret Atwood
3.55★ (485)

Trois amies déjeunent ensemble dans un restaurant à la mode. Elles se sont rencontrées étudiantes, se sont croisées, consolées et retrouvées à travers les années. Bien que très différentes, elles ont en commun de haïr Zenia - créature éphémère et mystérieuse, au passé obscur, qui leur a volé à chacune leur homme, trahissant l'amitié et la confiance qu'elles lui avaient offerte. Depuis qu'elles ont appris sa mort par les journaux, les trois femmes respirent. Mais voilà que la porte du restaurant s'ouvre et que Zenia entre, en personne. " Basé sur une extrapolation d'un conte de Grimm, le roman de Margaret Atwood n'est pas un pamphlet sur la guerre des sexes, mais une analyse extrêmement drôle des rapports humains en cette fin de XXe siècle. Que vous ayez une femme, un mari, un amant, les pieds plats, les oreilles décollées ou tout cela à la fois, vous pouvez être sûr de trouver votre portrait dans La Voleuse d'hommes. " Gérard Meudal, Libération.
8. Nos amis les hommes
Maïa Mazaurette
3.50★ (12)

Pourquoi est-ce qu'une fille jolie et normale comme moi tombe toujours sur, au choix, des psychopathes, des travestis, des moches, des vieux, des trouillards, des radins, des gros, des poilus et, surtout, des petites bites, des mous du gland, des paresseux du coup de reins, des précoces du giclage, des flemmards du plaisir, des traumatisés de l'urètre, des sprinteurs du sperme, des impuissants du cerveau autant que de la verge, bref, des incompétents du coït ? La révolution sexuelle aura-t-elle lieu ? Qu'est-ce qu'un homme ? Comment s'en servir ? Et surtout : L'homo erectus a-t-il réellement existé ? Menant de main de maître cette étude délirante, Maïa Mazaurette explore de son regard amusé les relations hommes-femmes d'aujourd'hui, théories déjantées et anecdotes à l'appui.
9. Les hommes en général me plaisent beaucoup
Véronique Ovaldé
3.19★ (274)

Cette nuit Lili n'entend plus le bruit des animaux. Dans un demi-sommeil elle se lève. Accroupie dans l'herbe, protégée par les feuillages du jardin, elle voit soudain passer les girafes, les éléphants, les tatous. Immobile sous la lune, Lili observe puis retourne se coucher auprès de son mari. Dans un silence de songe plus rien ne bouge. Au matin, la vie reprend, Lili est heureuse. Tout est en place, en équilibre et, dans la lumière de cet été de chaux vive, elle entrevoit le monde. Il lui faut cependant vérifier, vérifier que les animaux du zoo sont rentrés. En s'approchant des cages quelque chose vient s'imprimer au coin de son oeil gauche, une silhouette, une ombre qui brille et disparaît, un miroitement et, très vite, l'odeur incandescente du désir lui revient en mémoire ...
10. Il faut beaucoup aimer les hommes
Marie Darrieussecq
2.91★ (793)

Une femme rencontre un homme. Coup de foudre. Il se trouve que l'homme est noir. "C'est quoi, un noir ? Et d'abord, c'est de quelle couleur ?" la question que pose Jean Genet dans "les nègres", cette femme va y être confrontée comme par surprise. Et c'est quoi, l'Afrique ? Elle essaie de se renseigner. Elle lit, elle pose des questions. C'est la Solange du dernier roman de Marie Darrieussecq, "Clèves", elle a fait du chemin depuis son village natal, dans sa "tribu" à elle, ou tout le monde était blanc. Le roman réserve d'ailleurs quelques surprises aux lecteurs de "Clèves", même s'il n'est pas nécessaire De l'avoir lu pour entrer dans cette nouvelle histoire. L'homme qu'elle aime est habite par une grande idée : il veut tourner un film adapte de "au c?ur des Ténèbres" de Conrad, sur place, au Congo. Solange va le suivre dans cette aventure, jusqu'au bout du Monde : à la frontière du Cameroun et de la Guinée équatoriale, au bord du fleuve Ntem, dans une sorte De "je ntem moi non plus". La forêt vierge est très présente dans toute cette deuxième partie du roman, Qui se passe en pirogue et en 4x4 au milieu des pygmées et des bûcherons clandestins, sous l??il d'une Solange qui se sent négligée. Depuis "truismes" en passant par "le bébé" ou "Tom est mort" jusqu?à "Clèves", les romans de marie Darrieussecq travaillent les stéréotypes : ce qu'on attend d'une femme, par exemple ; ou les phrases toutes faites autour du deuil, de la maternité, de la virginité. Dans "il faut beaucoup aimer les hommes" cet homme noir et cette femme blanche se débattent dans l'avalanche de cliches qui entoure les couples qu'on dit "mixtes". Le roman se passe aussi dans les milieux du cinéma, et sur les lieux d'un tournage Chaotique, peut-être parce qu'on demande a un homme noir de jouer un certain rôle : d'être noir. Et on demande a une femme de se comporter de telle ou telle façon : d'être une femme. Le titre est tiré d'une phrase de Marguerite Duras qui sert d'exergue : "il faut beaucoup aimer les Hommes. Beaucoup, beaucoup. Beaucoup les aimer pour les aimer. Sans cela, ce n'est pas possible, on ne peut pas les supporter."
11. La Douceur des hommes
Simonetta Greggio
3.53★ (304)

« Toute ma vie, j'ai aimé, bu, mangé, fumé, ri, dormi, lu. De l'avoir si bien fait, on m'a blâmée de l'avoir trop fait. Je me suis bagarrée avec les hommes pendant plus de soixante ans. Je les ai aimés, épousés, maudits, délaissés. Je les ai adorés et détestés, mais jamais je n'ai pu m'en passer. La chaleur des hommes, qui m'a si bien enveloppée, ne fait que me rendre plus odieux ce grand froid qui avance. Il n y a pas de bras assez puissants pour m'en préserver, dans la nuit qui vient. » Voici les derniers mots que Fosca laisse à sa petite-fille de coeur, Constance, dans une lettre testamentaire. À l'heure des derniers adieux, Constance se remémore les instants partagés avec cette femme délicieuse rencontrée par hasard à Venise trois ans auparavant. Quelques jours plus tôt, elles ont accompli un ultime voyage, une sorte de pèlerinage, de Paris à la cité des doges, au volant d'une Rolls. Entre la vieille femme indigne et la jeune femme sage et solitaire s'est tissée une amitié tendre et complice. D'hôtels fastueux en restaurants luxueux, de confidences en fous rires, chaque instant se savoure un verre de vin à la main. Tout au long du parcours, Fosca s ouvre à coeur ouvert et évoque sans pudeur ni nostalgie son enfance, sa vie de riche héritière, ses amours, les hommes qui ont traversé sa vie, maris et amants elle n'a rien oublié de la douceur de leur peau ou de la violence de leur regard. Se dessine alors le portrait d une femme libre que l'amour a initiée au monde et qui farde élégamment les drames de sa vie. Au fil des souvenirs, la santé de Fosca décline, et le voyage se teinte d amertume, jusqu à la fin annoncée. À son retour, Constance découvre dans les affaires de sa « grand-mère » des lettres, des photos, un livre de recettes de cuisine, mais surtout un mystérieux carnet noir qui lui révèle une Fosca méconnue. Elle comprend que celle-ci lui a légué quelque chose de précieux. Et que toutes les réponses se trouvent en elle.
12. Ainsi mentent les hommes
Kathrine Kressman Taylor
3.48★ (287)

Quand la douleur ou le désarroi sont trop forts, quand les émotions nous bousculent, le bruit, l'odeur, le simple mouvement d'un arbre ou d'une source peuvent nous apaiser. Omniprésente dans ces nouvelles inédites de Kressmann Taylor, la nature est la grande consolatrice.Confrontés à un père tyrannique, à un professeur frustré, à des adultes mensongers, les jeunes adolescents mis en scène avec subtilité par l'auteur ne retrouvent leur équilibre profond que dans cette immersion hors des hommes. Humiliation, remords, mélancolie, solitude scandent ces quatre histoires toutes banales, toutes simples, faussement simples bien sûr car elles cristallisent admirablement nos ambiguïtés et nos tensions. On reconnaît dans ces textes courts la sensibilité, la finesse d'analyse de l'auteur d'Inconnu à cette adresse, sa capacité de saisir à vif nos déchirures, nos blessures minuscules.
13. Les hommes sirènes
Fabienne Juhel
3.84★ (95)

Un homme quitte femme et enfant et se met en marche, pour un long périple à pied. C'est un roman de libération auquel nous convie Fabienne Juhel. Elle déploie ici toute la palette de ses talents : la noirceur, l'humour, la sensualité, et une réflexion singulière sur la condition de l'homme, sa part de lumière et de barbarie. « Défense de déposer des ordures » : il a suffi de cette mention, en apparence anodine, sur la palissade d'un chantier, pour qu'Antoine jette ses clefs dans la décharge, décide de quitter l'ennui d'une vie de routine auprès de sa femme Maryse et son fils Tony, et qu'il se mette en route pour « aller voir la mer ». Cependant, le roman de Fabienne Juhel n'est pas, loin de là, le récit d'une crise conjugale et existentielle. Car Antoine, que le roman désigne sous le mot « l'homme », comme si ce personnage devait incarner un échantillon de la condition humaine, est le produit d'une histoire complexe, qu'un récit, enchâssé dans l'intrigue générale, va nous dévoiler peu à peu. Car « l'homme », lorsqu'il était « enfant », a été élevé par un couple étrange, « Les Ténébreux », frère et soeur en réalité, victimes durant leur enfance d'expérimentations scientifiques nazies, et ayant perdu, dans les camps, leur part d'humanité. Enfant adopté d'origine indienne, Antoine a été élevé sans amour, et instrumentalisé pour accomplir une mission barbare, que l'on devinera peu à peu. Pour purger sa mémoire et son coeur - la lettre d'un cardiologue semble avoir été déterminante dans sa décision de partir -, Antoine va devenir un homme qui marche, et dans sa traversée de la France, de Saint-Malo aux Saintes-Maries-de-la-Mer, fera des rencontres essentielles, qui vont le réconcilier peu à peu avec son passé et lui-même.
14. L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes
Karine Lambert
3.20★ (2276)

Les hommes sont omniprésents dans cet immeuble de femmes... dans leurs nostalgies, leurs blessures, leurs colères et leurs désirs enfouis. Cinq femmes d'âges et d'univers différents unies par un point commun fort : elles ne veulent plus entendre parler d'amour et ont inventé une autre manière de vivre...Jusqu'au jour où une nouvelle locataire vient bouleverser leur quotidien. Juliette est séduite par leur complicité, leur courage et leurs grains de folie. Mais elle, elle n'a pas du tout renoncé ! Et elle le clame haut et fort. Va-t-elle faire vaciller les belles certitudes de ses voisines ? Ce roman vif et tendre oscille entre humour et gravité pour nous parler de la difficulté d'aimer, des choix existentiels, des fêlures des êtres humains et de leur soif de bonheur. On s'y sent bien.
15. Nos amis les hommes
India Knight
2.83★ (80)

Mon premier est un étudiant attardé qui porte des pulls qui grattent et sent le chien mouillé. Mon deuxième est un marchand d'art londonien installé à Tokyo. Mon troisième est un chirurgien plastique libidineux qui se prend pour un tigre et entretient de drôles de rapports avec les fruits de saison. Mon quatrième... Bref, mon tout représente la vie affective de Stella, 38 ans. Ex-femme de l'un, ex-compagne de l'autre et mère d'une adorable Honey de 18 mois, Stella se sent seule. D'accord, il y a Frank, son locataire, Frank qui aurait tout de l'homme idéal... si seulement il n'avait pas été aussi roux
16. Mes Hommes a Moi
Ken Bugul
3.64★ (32)

Combien dhistoires se croisent, se tissent ou se taisent dans un bar ? Combien se devinent ou sinventent sur le zinc, dans les rumeurs de la journée qui passe ? Chez Max, rue Voltaire, il y a les habitués: Monsieur Pierre et Madame Michèle, le couple Jo.
17. Les hommes, les femmes, etc
Ellen Willer
3.83★ (14)

Merci les féministes ! Même si le débat sur les devoirs et les droits à partager entre les deux sexes est loin d'être terminé... Aujourd'hui, pourtant, les termes de l'affrontement ont changé : il ne s'agit plus d'affirmer que lui et elle sont " pareils " et donc que, dans toutes les circonstances, ils ont les mêmes droits à " faire pareil " ! Car chacun est programmé, depuis les origines, pour un rôle bien précis : Lui, chasseur, Elle, mère au foyer. Avec les aptitudes correspondantes : à Lui, la boussole et les gros muscles ; à Elle, l'intuition et l'imagination. Voici un livre, aussi drôle que passionnant qui démolit les stéréotypes et les préjugés. Il explique comment l'homme et la femme peuvent découvrir, accepter et même s'enrichir de leurs différences !
18. Ayez pitié du coeur des hommes
Ève de Castro
3.53★ (73)

Un pari sur deux âmes. Un pied de nez au destin. A bord du bateau qui les déporte en Guyane, Côme des Prato, le fils de famille amoral, et Aimé Halloir, l'insurgé communard, jouent leur sort aux cartes. Sept ans de bagne, la chevalière comtale et les espérances de fortune contre l'exil politique. Au débarquement, troquant nom et matricule, chacun entre dans la peau de l'autre. La vie admet-elle les secondes donnes ? Côme à l'arraché regagne les splendeurs perdues; Aimé, que tout devrait abattre, éclot. Près d'eux, tissant la trame de leur histoire, trois femmes. Viviane, qu'ils épouseront tous les deux, Anna dont les femmes feront le salut et le meilleur, et l'énigmatique Lézarde. Autour, la Guyane. Celle des Indiens nus et des Nègres Bosch, des Créoles hautains, des colons ennuyés, terre d'eau croupie et de soleil assassin, languide, oppressante. Puis, au coeur de l'Amazonie, l'aberrante Manaus, où les rêves les plus fous s'offrent à portée de désir. Exubérant, foisonnant, le roman d'Eve de Castro ressemble à la jungle dévoreuse, au fleuve-roi. On s'y enfièvre. Eve de Castro a trente et un ans. Elle a écrit plusieurs ouvrages, dont Le bâtards du Soleil qui l'ont rendue célèbre.
19. Les hommes et les femmes
Françoise Giroud
2.83★ (64)

Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l'amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture... L'une est convaincue que le féminisme a radi-calement modifié les relations amoureuses; l'autre, sceptique, affirme l'irréductibilité des univers masculin et féminin. Mais si le débat est parfois vif, l'amitié, la complicité ne perdent jamais leurs droits, faisant de cet entretien d'un été une véritable fête pour l'intelligence. Et une authentique réflexion - aussi, sur ce que sont devenues les relations entre hommes et femmes, « en songeant à toutes celles et à tous ceux qui ne savent plus très bien ce qu'aimer veut dire ».
20. Les hommes qui me parlent
Ananda Devi
3.03★ (34)

Ce récit autobiographique est une méditation sur l'existence, l'écriture, l'amour et la maternité, l'éducation, la solitude. Ananda Devi y évoque des souvenirs d'enfance, ses débuts en écriture, l'emprise de ces êtres dont l'amour, parfois, peut être une tyrannie. Alors vient l'envie de ne plus écouter ces hommes qui la musellent depuis si longtemps et de partir en brisant tout, comme le font souvent les personnages féminins de ses romans.
21. Les hommes cruels ne courent pas les rues
Katherine Pancol
3.01★ (1028)

« Je n'ai jamais aimé que les hommes cruels », m'avait déclaré Louise Brooks. « Les hommes gentils, c'est triste, mais on ne les aime pas. On tes aime beaucoup mais sans plus. Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? Moi non. Un homme cruel est léger, riche, infiniment mystérieux... Imprévisible. Il vous tient en haleine. Alors qu'on finit par en vouloir à un homme à qui on peut toujours faire confiance... Mais vous aussi vous aimez les hommes cruels, n'est-ce pas ? Vous n'aimez pas qu'ils vous approchent ? » J'avais hoché la tête. Hélas ! les hommes cruels ne courent pas les rues. Pour être cruel, il faut être oisif. Gamberger sans fin les petites ruses qui vont égratigner puis saigner l'autre à blanc, le forcer à attendre, à supplier, à se rendre, lui instiller le poison sous la peau même et l'enchaîner à vous pour l'éternité. Alors, mon petit Papa chéri, t'as compris? Tu vois ce qu'il te reste à faire ? Toi qui es peinard LA-HAUT... Tâche de repérer un type bien et de me l'envoyer fissa. Tu connais mes goûts : un peu comme toi quoi, grand, brun, flegmatique et qui m'en fait voir de toutes les couleurs. Un avec qui faire la guerre. Et la paix. La guerre. Et encore la paix. Un qui ne se rende jamais...
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