Le cercle des immortels, Tome 1 : L'homme maudit

J'avais pris ce livre uniquement parce que l'action semblait mélanger monde moderne et antiquité grecque. Je restais néanmoins sceptique devant le synopsis qui me paraissait bateau et qui était cre qu'on appelle du "vu et revu". Dès le début, on sait déjà comment l'histoire finira, donc de ce côté là, aucune véritable surprise. Cependant les personnages sont assez sympathiques et les quelques apparitions de dieux de la mythologie grecque, originales.

Hélas, plus l'histoire avançait, plus je sentais le coup foireux de la fin venir. Et je ne fus pas déçue..ou plutôt si, je le fus complètement. Si on m'avait dis que l'action se limiterait à une petite querelle puérile entre deux frères ou hop ! l'un tue l'autre mais la maman aime trop son chouchou pour ça donc pouuuuf on le ressuscite ! (en même temps il a passé 2000 ans dans un livre à servir d'esclave sexuel à des malades donc ça aurait été vilain de le faire mourir) et pouuuuf ! Il tue le méchant frère et tout le monde il est content et tout le monde il s'aime ! Notez aussi qu'Aphrodite et Athéna, somptueuses déesses de la mythologie ne servent ici qu'à coacher le match et à faire des commentaires stupides tout du long...

Je tairais l'épilogue d'une niaiserie tellement horrible que quand j'ai refermé le livre, j'ai tout de suite enchaîné sur un truc bien plus sombre et "mature" car je vais me mettre à pleurer rien que d'y repenser...

Conclusion : un livre plutôt sympa sur le démarrage même s'il n'y a aucune surprise mais une fin pire que médiocre... atrocement nulle. Je ne pense pas que les autres livres de la série suivront après cette expérience...

Sachez, tout d'abord, qu'en ouvrant ce livre, vous aurez l'impression d'être dans un épisode de Charmed... Vous savez, celui où les fameuses soeurs convoquent des hommes à leurs convenances. Des hommes tout chauds, tout prêts à vous faire l'amour... Des hommes objet quoi...
Alors oui, j'avoue, j'adore Charmed, moi... Et si j'aime cette série un peu niaise, c'est pour le lien qui unit les soeurs, et pour cet aspect, plutôt rigolo, de la magie !!
Mais ne nous égarons pas, l'homme maudit nous y fait penser au début, mais ne contient même pas une once de ce qui fait le "charme" de Charmed (hey hey, l'est pas ti beau, mon jeu de mots !!)

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J'ai pris ce roman dans le rayon fantastique mais dès les premières pages, je me suis dit qu'il y avait erreur sur le produit.
C'est dans le rayon "romans d'amour" qu'il aurait dû se trouver car le contexte historico-fantastique abracadabrant n'est que le prétexte à une énième romance soi-disant érotique.
J'aurai dû lire la quatrième de couverture comme je le fais habituellement. Là, j'ai vite fait "mon marché". Mea culpa.
J'aurai crié "remboursez" si j'avais acheté le livre.
En effet, si je suis fan de bit-lit, de romance, je demande un minimum de travail de la part de l'auteur pour créer une intrigue et un cadre plus ou moins plausible. Là, c'est le fond.

Un des protagonistes principaux est Julien de Macédoine, grand général grec du IIème siècle avant J.C mais il s'appelle Julien (dont l'origine est latine vu que c'est la gens Julia, famille de Jules César) et il possède un nom romain typique en trois parties (d'où ça vient?).
De plus, il est citoyen de Sparte mais est nommé "de Macédoine" et a connu Platon (V-IVème siècle av. J.C.). Bref, c'est de la macédoine historique.
Et je m'arrête là dans les approximations historiques qu'une recherche de 5 mn sur Internet aurait rectifié.

Pourtant, le début semblait prometteur dans le genre conte pour grande fille : Grâce invoque un homme beau, musclé, sexy (et nu) qui a été enfermé dans un grimoire et dont la malédiction est d'être l'esclave sexuel de toute femme qui le fera sortir.
Cela va être chaud...mais non, ils vont rester chastes pour lever la malédiction.
Bref, rien à se mettre sous la dent sauf des regards enflammés, de vagues attouchements.
D'ailleurs, quand arrivent les scènes hot, mon intérêt s'est tellement dissipé qu'elles m'ont fait bailler comme le reste.
Car tout est plat : les dialogues, les scènes de sexe, l'intrigue.
Tout est lourd et mélodramatique : ce qui est arrivé à Grâce avec son petit ami, le décès de ses parents, la vie de Julien, sa malédiction. le total pathos. Tellement que c'en était risible.
Je me suis raccrochée à mon mantra absurde : ne jamais abandonner un livre commencé. Là, ce fut un calvaire. Heureusement que tous les deux chapitres je passais à un autre livre, histoire de tenir.

Bon, je retourne à ma littérature jeunesse qui se prend bien moins au sérieux.
Je suggère à Babelio de créer un insigne "lecteur/lectrice opiniâtre". Je l'aurai mérité.
Ou alors de permettre la notation négative.