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Citations sur Le Marchand de sable (33)

Il y a treize ans, Joona avait ouvert une enquête préliminaire qui allait transformer sa vie du tout au tout. Avec son collègue Samuel Mendel, il avait commencé à examiner les cas de deux personnes portées disparues dans la ville de Sollentuna.
La première affaire concernait une femme de cinquante-cinq ans qui avait disparu un soir en promenant son chien. L’animal avait été retrouvé sur un sentier pédestre derrière la supérette Ica Kvantum. Deux jours plus tard, la belle-mère de cette femme avait disparu à son tour sur le court trajet entre son logement pour personnes âgées et le local du Loto.
Il s’avéra qu’on avait aussi perdu la trace de son frère cinq ans auparavant, à Bangkok. Interpol et le ministère des Affaires étrangères avaient été avertis, mais l’homme n’avait jamais été retrouvé.
Il n’existe pas de statistiques compilées des personnes qui disparaissent chaque année dans le monde, mais on sait que le chiffre ferait frémir. Aux États-Unis, elles doivent être près de cent mille, et en Suède environ sept mille.
La plupart réapparaissent, mais le nombre de personnes qui ne refont jamais surface est effarant.
Parmi celles qui ne sont jamais retrouvées, très peu ont été enlevées ou assassinées.
Joona et Samuel étaient tous les deux arrivés assez récemment à la Rikskrim quand ils avaient commencé à s’intéresser aux deux femmes de Sollentuna. Certaines circonstances rappelaient celles de deux disparitions à Örebro deux ans plus tôt.
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-Je suppose que tu vas aux chiottes quand tu as envie de pisser, dit Reidar en buvant une gorgée de vin.
-Tu n'es pas obligé d'être…
-Si tu veux du vin, tu n'as qu'à te servir toi-même, bordel de merde, l'interrompit-t-il en élevant la voix.
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Les pétales sombres d'une fleur d'angoisse se déplient lentement dans son ventre.
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cela fait longtemps que la vie m'a quitté. je n'ai peur de rien. la douleur... la solitude ou l'ennui, je ne les crains pas.
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Toutes les personnes qui avaient contribué à l'éclatement de sa famille allaient vivre le même destin. p506
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La plupart des tueurs en série évitent tout contact avec leurs victimes, s’abstiennent de leur parler pour qu’elles demeurent des objets. Mais vient toujours un moment où ils ressentent le besoin de les voir, où ils ont envie de lire la terreur et la détresse sur leur visage.
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Je suis ce que je suis, mais je suis aussi un être humain…
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La vie dans le service sécurisé est bien plus insoutenable qu'elle ne l'aurait imaginé. Au lieu de pleurer, elle passe mentalement en revue sa mission, les règles d'une infiltration de longue durée et le but de toute l'opération.
Felicia Kohler-Frost est séquestrée toute seule quelque part. Elle meurt peut-être de faim, atteinte de légionellose.
Le temps presse.
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[...] ... Jurek arrête le tapis roulant et reprend son souffle en souriant pour lui-même pendant un long moment.

- "Tu dis que tu donnais des cytostatiques à ta mère, des anticancéreux ... Mais ce n'est pas ça que tu faisais.

- Si," sourit-elle.

- "Le médicament que tu décris s'appelle Kodein Receip.

- Un antalgique ?

- Oui, mais on ne donne pas de codéine aux cancéreux, on leur donne des opioïdes actifs, comme la morphine ou le ketogan.

- Pourtant, je me souviens très bien des comprimés, il y avait une barre de cassure sur une face.

- Oui," dit-il seulement.

- "Maman disait que ..."

Elle se tait et son cœur bat tellement fort qu'elle a peur que ça se voie sur son visage. Joona m'a avertie, pense-t-elle. Il m'a dit de ne pas parler de mes parents.

Elle déglutit et regarde le revêtement usé du sol.

Tout va bien, se dit-elle avant de se diriger vers sa chambre.

Ca s'est fait tout seul, elle a parlé un peu trop, mais n'a dit que la vérité.

Elle n'a pas eu le choix. Ne pas répondre à ses questions aurait donné l'impression qu'elle se dérobait. C'était un échange nécessaire, désormais elle ne dira plus rien.

- "Attends," dit Jurek tout doucement.

Elle s'arrête, sans se retourner cependant.

- "Durant toutes ces années, je n'ai pas eu la moindre possibilité de m'évader," poursuit-il. "J'ai compris que mon jugement ne sera jamais révisé, j'ai compris qu'on ne m'accordera jamais de permissions ... Mais maintenant que tu es là, je vais enfin pouvoir m'en aller."

Saga pivote et regarde bien en face ce visage maigre et ces yeux clairs.

- "A quoi je pourrais te servir, moi ?

- Il va falloir quelques jours pour tout préparer," répond-il. "Mais si tu arrives à te procurer des somnifères ... J'ai besoin de cinq comprimés de Valium ...

- Comment veux-tu que j'obtienne ça ?

- Tu restes éveillée, tu soutiens que tu n'arrives pas à dormir, tu demandes dix milligrammes de Valium, tu dissimules le comprimé et retournes te coucher.

- Pourquoi ne le fais-tu pas toi-même ?"

Jurek sourit de ses lèvres blessées.

- "Ils ne me donneront jamais quoi que ce soit, ils ont peur de moi. Mais toi, tu es une Sirène. Tout le monde voit la beauté, personne ne voit la dangerosité." ... [...]
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- Je ne sais pas si ça va être possible. Mais il faudrait placer un agent comme patient dans la même unité de psychiatrie médico-légale… (...)
- Une personne suffisamment convaincante pour que Jurek Walter cherche à établir le contact...
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